Merci... (terminée)

Alors voici une tite idée qui m'est passée par la tête tout à l'heure, inspirée d'une de mes lecture.

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Il est près de 4h du matin. Je n'arrive pas à trouver le sommeil. Je me retourne pour l'observer. Il dort paisiblement, un léger sourire de satisfaction flottant sur ses lèvres...
Il est incroyablement beau.
Je n'arrive pas à dormir. Cela vient certainement du fait que je ne cesse de ressasser toutes ces pensées qui trottent dans ma tête.
Je crois que je suis arriver à un moment de mon existence où j'éprouve le besoin de faire le point. Je me sens bien c'est juste qu'il faut parfois regarder en arrière pour aller de l'avant.

Nous avons encore une fois passé le week-end chez lui, et je n'ai pas eu une minute à moi. Non pas que je déplore le fait que nous étions continuellement ensemble, nous avons passé de bons moments tous les deux, mais j'ai aussi besoin d'espace.
Je crois que j'ai besoin d'un instant à moi et rien qu'à moi, pour me retrouver et faire ce retour sur moi-même.
Quand je le regarde dormir tranquillement, je ne peux m'empêcher de me dire que nos vies étaient si différentes, il y a quelques temps.
Ma vie a complètement changé depuis ces 2 dernières années et bien plus encore depuis ces deux derniers mois. Elle a pris un tournant décisif et cela me convient.

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Si ça vous plaît je continue.

hou,hou la suite, ma 'tit Elo...hein

Qui parle ? Samia ? et qui dort ? chouchou ?
Elo , la suite

je pose les même questions que Chantal
le début est très intriguant

la suite

Je crois que celle qui parle c'est Samia
Et celui qui dort c'est chouchou
Enfin j'espère
Sinon j'adore ce début Elo

La suiteee

je pense de quel lecture tu parle mdr
je me trompe peut etre
moi veux la suite

Ba écoute pour l'instant je ne me plaint pas de ce petit début donc oui CONTINUE !!!!! ^^

Alors celle qui parle c'est Samia ?
Et l'homme qui dort c'est chouchou ?
Vivement la suite

Bon je vois que vous vous posez plein de questions. Voici une tite suite qui vous donnera quelques élèments de réponse.
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Du point de vue du travail, c'était une opportunité rêvée que j'ai eue. Dire qu'il y a deux ans je galérais en BTS informatique. Rester devant un ordinateur dans un bureau toute la journée c'était très peu pour moi. Cette vie d' étudiante m'ennuyait au plus haut point. Je n'avais aucun but professionel. Je passais mon temps à répondre aux profs et sécher les cours.
Puis, il est entré dans ma vie et a tout chamboulé sur son passage. Au départ je voulais juste "le faire chier". Mais cela a été une expérience unique pour moi. J'exerce un métier passionant, au contact des gens. Je me sens enfin utile et entière. J'ai trouvé mon moteur, ce qui me donne la force de me lever le matin. Aider les autres me procure un bien fou.
Quand je pense qu'il y a 2 ans je luttais contre la police. Bon ok j'étais manipulée par mes amis du "quartier" maiss quand même . Pff quel abruti ce Zack !
En tant qu'agent de police, j'ai une grande responsabilité maintenant, et j'essaie d'honorer la confiance qu'on me porte.
Rare sont aujourd'hui les gens qui exercent leur métier avec passion. Je fais partie de cette minorité pour qui leur travail représente leur vie.
Grâce à ce travail, j'ai acquis une certaine confiance en moi qui m'a permis de m'épanouir pleinement. Et ainsi montrer que je ne ressemblais en rien à l'étiquette d'adolescente rebelle et tire au flanc qu'on me collait volontiers.
J'ai appris à faire abstraction des remarques désobligeantes de mes amis du "quartier", des remarques racistes et surtout des reproches de mes parents. Pour eux, ce métier n'était pas fait pour moi. Ils voulaient que je revienne au bled pour épouser un type dont je sais plus le nom. Avec le temps, ils ont compris que je pouvais me debrouiller seule et qu'ils n'avaient pas intérêt à me dicter ma vie, au risque de ne plus jamais me revoir...
Toute ma vie, j'ai cherché un certain équilibre et une reconnaissance professionnelle. Chose que je pense avoir enfin acquise.
ET le bilan aujourd'hui ? et bien je suis fière. Fière de m'être fait un nom. Fière d'avoir prouvé aux autres que j'en étais capable. Fière d'être tout simplement ce que je suis.

c'est vraiment magnifique

vivement la suite

Bon c'est bien de Samia qu'il s'agit , déjà une réponse ! et l'homme qui dort est certainement chouchou ...... ou serait-ce ..... Zecco , le gentleman cambrioleur ?
La suiteeee , c'est trop court .

Je me demande aussi qui dort à côté d'elle

La suite Elo

Ah donc c'est bien Samia
Et l'homme a coté d'elle c'est Boher alors ?
Vivement la suite

Il y a deux mois, Jean Paul et moi avons décidé de mettre fin à tous ces sous entendus, ces ambiguïtés qui nous rongeaient depuis trop longtemps.
Nous voulions faire un essai pour voir ce que cela donnerait sans pour autant être sûr du résultat.
En effet, nous ignorions si notre relation fonctionnerait étant donné nos caractères respectifs et nos opinions différentes.
Lorsque je suis rentrée de stage, qu'elle surprise j'ai eu en le trouvant à l'appart avec Mélanie. Mon sang n'a fait qu'un tour. Je me suis énervée contre lui .
Je pensais qu'il sortait avec Mélanie. Je suis sortie en pleur de l'appart en leur disant que je ne voulais plus jamais les revoir. Que je les detestais.
Puis, J'ai érré dans marseille, sur le vieux port jusqu'au petit matin. Je ne savais même pas pourquoi je réagissais comme ça. Le lendemain matin je devais reprendre le boulot. Je l'ai évité toute la journée malgré ses nombreuses tentatives. Je suis rentrée plus tôt à l'appart pour faire mes valises. Tout ce que j'avais en tête c'était de partir le plus loin possible. Je n'arrivais pas à analyser ce que je ressentais.
C'est là que Mélanie est entrée. Elle m'a forcée à l'écouter. Elle m'a tout avoué; oui, ils s'étaient rapprochés, mais uniquement en tant qu'amis, puis elle m'a parlé du retour d'abdel. Elle m'a avoué qu'il était très mal après sa rupture avec Armelle, mais que ce qui le rongeait le plus c'était mon départ. Elle m'a alors questionné sur ma réaction. Je me suis effondrée en larme en lui disant que j'étais totalement perdue. On est resté je ne sais combien de temps comme ça. Je lui ai parlais de ce que je ressentais pour Boher.
C'est en lui parlant de mes sentiments que j'ai ouvert les yeux, que j'ai pu mettre un mot sur ce que je ressentais "c'est de l'amour où je ne m'y connais pas" m'a t-elle dit.
Lorsqu'il est rentré à l'appart ce soir là je lui ai demandé pardon. Il m'a regardé, surpris , et m'a dit qu'il acceptait mes excuses.
Puis les jours ont passé. On s'est énormément rapproché. J'ai découvert un Boher plus cool, plus détendu, taquin.
C'est comme ça que nous nous sommes retrouvés un soir à dîner en tête à tête. J'avoue que j'étais très stressée; Et le fait que ce soit avec Jean Paul Boher n'arrangeait rien.
Avant de partir pour le restau Mélanie dit, non , ordoner de foncer.
Le début de la soirée était quelque peu tendue, nous avions du mal à nous débarraser de notre attitude "nassri/boher".
Et puis progressivement, nous nous sommes détendus. Il lançait des blagues, je riais. Nous avons beaucoup discuté de notre situation actuelle concluant avec humour que nous étions pitoyables en relation amoureuse.
Quand il m'a raccompagné à l'appart, il n'a pas hésité une seconde avant de m'embrasser. C'était un baiser tendre, délicat et sensuel à la fois.
Jamais en un seul baiser avait été exprimé autant d'émotions : soulagement, désir, peur, amour.
Après ce baiser je n'avais aucune envie de le laisser partir, je lui ai demandé de rester. Il m'a regardé dans les yeux un long moment, sondant mes pensées. Il y a vu tout l'amour que je lui portais.
Nous avons passé la nuit ensemble et au réveil j'ai su que je n'avais commis aucune erreur, et que notre choix avait été le bon. Pas un regret, pas l'once d'un remord.

Depuis tout se passe bien. Au début, notre relation a été mal accueillie par mes "amis", si je peux les appeler ainsi. Un soir, lorsqu'on dînait en amoureux au mistral Estelle est même venu me faire la morale en me disant que je n'avais rien à faire avec ce type, qu'il n'était pas pour moi.
J'ai immédiatement vu la douleur et la peur de me perdre dans les yeux de Jean Paul. Il savait à quel point mes amis comptaient pour moi.
J'ai tout de suite explosée, j'ai gifflé Estelle en lui disant qu'elle n'avait pas de leçon à me donner en lui rappelant son aventure avec le moniteur d'auto école. Que Jean Paul et moi on s'aimait, que c'etait l'homme le plus merveilleux de la terre et que j'avais enfin trouvé l'homme de ma vie.
Je lui ai dit que si elle ne l'acceptait pas, elle n'avait qu'à disparaitre de ma vie. J'ai ensuite ajouter que c'était valable pour tout le monde.
Jean Paul m'a alors pris la main pour me calmer. ce qui marcha instantanément. J'ai plongé mon regard dans le sien. Il était surpris et heureux. Nous sommes rentrés à l'appart main dans la main. Autant dire que la nuit fut courte.
Maintenant tout le monde ou presque a accepté notre relation. Estelle est venue nous demander pardon mais nos relations restent froides.
De toute façon peu importe, il m'aime, je l'aime, on s'aime. C'est tout ce qui compte.
La réaction de Castelli fut la plus appréhendé, à tord, puisque après des remontrances et après avoir insisté sur le fait de garder notre professionalisme, il nous a tout bonnement félicité. Puis il a ajouté que les vestiaires n'étaient pas une chambre d'hôtel . Comme si Jean paul et moi étions du genre à jouer aux cartes dans les vestiaires . Bon ok ça s'est produit qu'une fois ou peut être deux... Bon ou en étais -je ?
ah oui notre relation au travail.
J'ai parfois du mal à faire abstraction du fait que c'est avec jean paul que je partage des moments intimes et qu'il est à la fois mon collègue. J'ai dû lui faire plusieurs fois la remarque qu'on il se laissait guider par ses sentiments pour moi.
Il nous a fallu un temps d'adaptation pour séparer nos sentiments respectifs de notre travail mais nous arrivons maintenant à agir tant bien que mal en simples collègues. C'est difficile de ne pas se prendre dans les bras, s'embrasser dans la journée. Mais nous nous rattrapons le soir. Parfois même dès la sortie du boulot, dans la ruelle à côté du commissariat.

c' est comme un journa intime , j'aime .
l

J'aime ta Samia , sûre d'elle et de ses sentiments , défendant bec et ongles son amour pour chouchou . Elle , la fougue et lui , le calme , seul à pouvoir la tempérer .Un beau mélange .
Super suite !!! Encore !!!

c'est vraiment magnifique

vivement la suite

Super ce début.

Juste un petit mot : la suiteeeeeeeee

Donc c'est bien chouchou trop cool
J'adore Elo !!

La suitee

j'aime la façon dont tu explique leur début d'histoire
j'aime ta samia

la suite

Beau début.
J'aime cette Samia sur d'elle et de ses sentiments.

La suite, la suite, j'adore déjà.

Elooooooo j'ai tout lu d'un coup est bah juste un mot SUPER !!

J'adore !!!

Vivement la suite !!!

;bounce:

allez suite des pensées de Samia :

Je dois quand même dire que bien que je sois satisfaite de notre nouvelle elation, tous les jours ne sont pas roses. Vivre aux côtés de Jean Paul Boher n'est pas toujours une partie de plaisir, tout comme vivre avec moi ne doit certainement pas être facile.
Au début nous n'avions pas les mêmes habitudes, les mêmes occupations, il nous a fallu nous acclimater l'un à l'autre, s'adapter peu à peu au désir de l'autre.
Je ne cache pas que nous continuons à nous disputer quelques fois mais cela ne fait-il pas parti de la vie de couple ?
Même si de petites disputes éclatent, nous sommes bien l'un avec l'autre. Nous partageons une grande complicité.
Si on m'avait dis, il y a de ça 2 ans, que je tomberais sous le charme du Brigadier Jean Paul Boher, je vous aurais ris au nez.
La première fois que j'ai rencontré jean paul, je l'ai tout de suite trouvé prétentieux. Cet homme m'apparaissait comme un macho raciste réac doublé d'un abruti congénital.
Puis , au fil des années, j'ai appris à le connaitre. J'ai découvert que sous ses grands airs d' "ours bouru" se cachait un homme sensible, intelligent, exigeant envers lui meme, ayant sa propre moral et vivant selon ses propres convictions. Quand j'ai connu Jean Paul, il était aveuglé par la haine envers les étrangers. Cette haine a été exacerbée par un entrepreneur verreux.
Il m'a avoué au tout début de notre relation, que sa petite soeur avait été tué à coup de couteau par des jeunes des cités.
Qui peut lui repprocher son comportement ? Comment ne penserait on pas à la vengence ? Je ne peux pas lui en vouloir. Peut-être aurais je agi de la sorte s'il m'étais arrivée la même chose.
Puis il m'a avoué que j'ai contribué, sans le savoir, à le faire évoluer. Je lui ai alors dit que lui aussi m'avait fait évoluer.
Grâce à lui je suis maintenant une femme sûre de mes actes et de mes choix.

et bien elle lui donne beaucoup de qualités (qui sont vrais) à notre chouchu
que j'aimerais entendre l samia de notre télé parlé comme cela de Boher

la suite

J'adore

vivement la suite