voilà c'est le dernier épisode ce soir.
merci encore pour tous vos coms et vos encouragements.
-Hier après-midi, je suis allé acheter une bague et je lui ai fait ma demande ce matin. On avait décidé de tout t’annoncer mais on ne savait pas quand ni comment.
-Si vous saviez comme je suis heureux pour vous et ils tombèrent tous les trois dans les bras. Tout le monde les regardait et se demandait ce qui se passait.
Ch.37 Epilogue
Ils avaient décidé d’organiser leur mariage avec tous leurs amis à Marseille. Une bonne partie de la famille de Samia était venue d’Algérie. Ils allaient repartir avec eux pour continuer les festivités du mariage là-bas selon la coutume.
La famille de Boher était venue d’alsace. Tous leurs amis du mistral étaient là et les entouraient. Et quelques anciens collègues du mistral qui ne travaillaient pas. Ils avaient déjà vécu un peu ça quand ils étaient sur l’affaire de l’organisatrice de mariage. Mais là c’était pour de vrai et ils s’aimaient follement.
C’était une journée idéale pour se marier, il faisait beau sans faire trop chaud. Mélanie avait aidé Samia à choisir sa robe de mariée, elle était magnifique. Boher était splendide aussi dans son costume gris perle. Tout le monde était ravi pour eux. Ils se marièrent à la mairie.
-Jean-Paul Boher né le 1er avril 1975 à Colmar, consentez vous à prendre pour épouse Melle Samia Nassri ici présente
-Oui
-Melle Samia Nassri, née le 8 octobre 1987 à Marseille consentez-vous à prendre pour époux Mr Jean-Paul Boher ici présent.
-Oui
-Je vous invite à passer les alliances. Au nom de la république française, je vous déclare unis par les liens du mariage, vous pouvez embrasser la mariée. Si les témoins veulent bien venir pour signer le registre d’état civil avec les mariés. Mélanie qui était son témoin la félicita et était sûre que Malik serait fière d’elle et heureux s’il était là.
Tout le monde s’amusa beaucoup. Le repas se passa très bien. Samia et Boher s’éclipsèrent discrètement de la noce et se retrouvèrent à l’hôtel qu’ils avaient réservé pour ne pas être dérangés. Ce fut une de leurs plus belles nuits même s’ils étaient fatigués. Ils n’arrivaient pas à se quitter des yeux.
-Toi aussi tu as pensé parfois à notre premier mariage demanda Samia.
-Oui, ça m’a rappelé des choses répondit Boher.
-J’ai toujours voulu savoir si lors de cette affaire tu m’aimais déjà, ou si ce n’était que de la comédie l'interrogea Samia.
-Si je te le dis, tu vas te moquer dit Boher.
-Non, je te jure dit Samia.
-En fait, c’est quand je t’ai embrassé dans le parc pour qu’Estelle prenne une photo que j’ai commencé à réaliser que j’avais des sentiments pour toi avoua Boher. Mais fier comme j’étais, je ne t’ai jamais rien dit parce que je savais que ce n’était pas réciproque. Tu sais après l’enquête, j’ai récupéré la photo. Je l’ai toujours.
-Si c’’est pas chou, ça en l’embrassant répondit Samia.
-Et toi, quand est-ce que tu t’es aperçu que tu m’aimais demanda Boher.
-Quand tu étais dans le coma et que j’ai cru que je t’avais perdu avoua Samia.
-On a perdu du temps se lamenta Boher.
-Non, moi je préfère penser que nous avons construit notre amour pas à pas, expliqua Samia, pour qu’il soit le plus beau et le plus fort possible. C’est dans les épreuves que l’amour se fortifie. Finalement c’est Myriam Vincelot qui avait raison depuis le début quand elle nous a dit à l’époque qu’on était faits l’un pour l’autre.
-Je t’aime lui dit Samia en le regardant dans les yeux.
-Moi aussi parfois plus que moi-même continua Boher.
Et ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre.
Au milieu du matin, boher fut réveillé car il ne sentait plus la présence de samia auprès de lui :
-Samia, tu es là demanda Boher.
Mais elle ne répondait pas. Il se leva un peu inquiet. Il la trouva sur le balcon en train de regarder la plage.
-A quoi tu penses madame Boher ? demanda-t-il.
-J’adore ça quand tu m’appelles ainsi madame Boher lui répondit Samia. J’ai fait monter le petit déjeuner même si c’est tard, ils ont bien voulu faire une exception pour nous.
Boher l’embrassa et s’installa à table. Samia avait un sourire en coin. Il ne comprenait pas tout. Elle lui avait commandé un verre de lait avec des croissants et des œufs brouillés.
-Tu ne manges rien demanda Boher.
-Si, j’étais juste en train de te regarder pour fixer cet instant dans ma tête répondit Samia.
-Tu sais, tu vas me voir encore beaucoup de fois déjeuner en boxer dit Boher.
-Oui, mais aujourd’hui c’est particulier contiua Samia.
-Parce que c’est notre premier matin en tant que mari et femme s'interrogea Boher.
-Pas simplement ajouta Samia.
-Alors dis-moi, et il vit un paquet sur sa serviette. Qu’est-ce que c’est ? questionna Boher.
-Tu n’as qu’à l’ouvrir pour savoir lui dit Samia.
Et il découvrit un ourson en tenue de policier ;
-C’est quoi ? s'interrogea Samia.
-Tu es long à la détente. Les doudous c’est pour qui d’habitude dit Samia.
-Pour les enfants, mais on n’en….a pas enco… Tu es enceinte. C’est pas vrai.
-Et si, dans quelques mois, on aura un petit ou une petite boher avoua Samia
-Je suis le plus heureux des hommes. j’aimerai une petite fille aussi jolie que sa maman
-Et moi un petit garçon aussi craquant que son papa. En tous cas, une chose est sûre dans tous les cas ; garçon ou fille, il faudra que tu apprennes à partager.
-Partager quoi, mon amour. Non il va se démultiplier au contraire.
-Je parlais du lait, il faudra que tu apprennes à partager avec le bébé.
-Si c’est que ça, je peux même arrêter d’en boire pour tout le lui donner.
FIN