une envie irrésistible (terminée)

Julien avait peut-être raison, elle partait avec bruno. Il regrettait maintenant d’avoir dit oui aussi vite. M’ais d’un autre côté, cela lui laissait une semaine pour essayer de trouver une solution à l’imbroglio dans lequel il se trouvait. Non, tout compte fait, il se mentait, il était fou de rage à l’idée de les savoir ensemble seuls pendant une semaine.


Cela lui fit bizarre de le voir frapper à la porte, il n’y a pas si longtemps, il était chez lui.
- Je t’ai préparé ses affaires, lui dit Samia.
Il lui trouva une petite tête :
- Tu es sûre que ça va, tu as mauvaise mine, lui demanda Boher.
- (ça se voyait tant que ça, elle n’arrivait toujours pas à se remettre de l’annonce de victoire et boher ensemble, elle ne dormait plus, elle ne mangeait plus) je suis un peu surmenée en ce moment, j’ai besoin de faire un break, de prendre du temps pour moi, expliqua Samia.
- Tu pars toute seule, je pensais que c’était une escapade avec Bruno, remarqua Boher.
- J’ai besoin de réfléchir et de savoir où j’en suis, continua Samia.
- Tu sais, si tu as des soucis, on peut en parler, dit Boher.
- (non, parce que c’est toi mon problème) je suis juste à un moment de ma vie où j’ai besoin d’y voir plus clair. Tout paraît si simple pour toi, mais moi, en ce moment j’ai plein de doutes, avoua Samia. (c’était le moment, il fallait lui avouer ses sentiments même si ….)- On a une fille merveilleuse, en bonne santé. Tu es une mère formidable. Tu n’as pas à douter de ça, fit Boher.
- Je me pose toujours plein de questions mais de ce côté, j’avance et je grandis avec elle. Non c’est plus……personnel. Je vais bientôt avoir 30 ans. Et je n’ai jamais eu d’histoire sérieuse. Je finis par me demander si ça ne vient pas de moi, avoua Samia.
- Je ne comprends pas fit un boher médusé. Je croyais que tu t’entendais bien avec Bruno, que ça devenait sérieux.
- Je le pensais aussi, mais j’ai du mal à me lancer dans une histoire avec lui. C’est compliqué. C’est allé trop vite sans que j’ai le temps de prendre du recul, expliqua Samia.

Boher hésitait. Il était peut-être temps de lui avouer ses sentiments. Mais il la voyait dans une telle détresse et comme il ne savait pas comment elle allait réagir, il ne voulait pas lui en rajouter alors il se tut.
- Je pense que tu réfléchis trop comme moi. Dans la vie, j’ai toujours préféré réfléchir au lieu d’agir et maintenant je le regrette. Je suis passé à côté de beaucoup de choses à cause de ça. (surtout de toi)
- Jusqu’à présent, mais maintenant tu es heureux, demanda Samia.
- Euh (c’était le moment où jamais, il fallait qu’il se lance) en fait…

Mais à ce moment-là quelqu’un frappa à la porte. C’était Luna qui venait pour l’emmener à l’aéroport :
- Excusez moi mais j’ai la désagréable impression de vous avoir dérangé, fit-elle.
- non, pas du tout, se reprit Boher (voilà le destin avait décidé pour lui, il ne devait rien lui avouer)
- mes valises sont prêtes, je n’ai plus qu’à dire au revoir à ma fille. Et elle partit chercher sa fille.

- Qu’est ce qui se passait ? l’interrogea Luna inquiète.
- Je me fais du souci pour Samia. Elle ne va pas bien. Elle broie du noir alors que je pensais qu’elle était heureuse avec ce bruno. Elle a du mal à franchir le cap des 30 ans et pense qu’elle est passée à côté de sa vie.
Mais comment pouvait-il lire à cœur ouvert dans samia, la comprendre aussi bien et ne pas réaliser qu’elle était folle de lui. Est ce que c’était à elle de lui ouvrir les yeux. Peut-être, parce que jamais samia ne le lui dirait.

Mais samia arriva sur ses entrefaites avec sa fille. Elle déposa un baiser sur la joue de boher.
- Ne t’en fais pas pour moi, je vais profiter à fond de mes vacances pour m’occuper de moi et revenir en pleine forme, lui promit-elle.
- Alors profites en bien, répondit Boher.

Merci Babou !
Bon ils étaient à deux doigts de tout s'avouer, j'espère que ça sera pour la prochaine fois, quand Samia rentrera de vacances... Je crois qu'il est temps que leurs amis respectifs se décident à jouer les entremetteurs non ?

LUNA c'est pas vrai ! Elle n'aurait pas pu attendre 5 secondes ! lol

Ah si seulement les " parenthèses " devenaient de vraies actions ou pouvaient être entendues par l'un et l'autre
Allez les amis passez à l'action ! ..... pour leur bien

- Ne t’en fais pas pour moi, je vais profiter à fond de mes vacances pour m’occuper de moi et revenir en pleine forme, lui promit-elle.
- Alors profites en bien, répondit Boher.


Parler ainsi avec Samia l’avait plongé dans la même détresse. Il allait bientôt avoir 42 ans et était déjà à la moitié de sa vie. Les deux seuls points positifs c’était sa fille qu’il adorait et son boulot. Mais à côté de ça qu’est-ce qu’il avait ? il se morfondait en vain pour une femme qui ne l’aimait pas, qui plus est sa meilleure amie. Il n’avait pas d’appart et squattait chez un pote. Super le bilan. Il allait finir célibataire à pourrir la vie de sa fille parce qu’il n’aurait que ça, vivre par procuration. Non il fallait qu’il se ressaisisse avant de finir comme un vieux croûton à squatter le canapé devant la télé.

Il déposa sa fille chez la nounou avant de passer au mistral déjeuner et d’attaquer le boulot. Merde, victoire était attablée à la terrasse. Il allait faire demi-tour quand elle l’apostropha pour le rattraper.
- Je peux vous parler, il m’arrive un truc vraiment bizarre depuis deux jours, lui dit-elle. J’ai l’impression d’être dans une autre dimension.
- Qu’est ce que vous racontez ? s’énerva Boher.
- Voilà, je ne sais pas pourquoi mais tout le monde me dévisage ce matin, dit elle.
- Je croyais que vous adoriez être le centre du monde, remarqua Boher.
- Quand je sais pourquoi, mais là je les trouve plus bizarre les uns que les autres, observa Victoire.

Boher commençait à comprendre :
- Ils me fixent tous. Et puis mélanie m’a demandé de vos nouvelles. Je n’ai pas compris pourquoi s’étonna-t-elle.
- En fait, ça doit être à cause de moi, répondit Boher.
- Pourquoi ? demanda Victoire.
- C’est une longue histoire et je m’en excuse par avance, fit Boher tout en marchant.
- Je suis toute ouïe, répondit Victoire qui voulait savoir le mot de la fin.
- Mirta nous a vus l’autre jour déjeuner à la terrasse et fait courir le bruit qu’on est ensemble, expliqua Boher.
- Et alors vous avez démenti, fit Victoire.
- Pas tout à fait, répondit Boher.
- Comment ça pas tout à fait s’inquiéta Victoire.
- C’est une très longue histoire. Je ne vais pas tout vous raconter. Il suffit que vous sachiez que ça m’arrangeait que certaines personnes croient aussi que nous étions ensemble,
- Alors vous avez laissé courir la rumeur. Je comprends tous ces regards en coin depuis deux jours, raconta Victoire.
- Je m’excuse pour tout et je vais remédier à ça, promit Boher.
- La seule façon de s’excuser c’est de m’inviter à dîner, proposa Victoire.
- Vous ne croyiez pas que ça va alimenter la rumeur, répondit Boher.
- Non, je pensais loin du mistral, juste toi et moi, expliqua Victoire.
- Ah et pourquoi ? dit Boher un peu inquiet.
- Pour deux raisons, la première te faire pardonner parce que pendant deux jours je me suis demandé ce qui m’arrivait et de deux pour trouver comment se sortir de cette situation, démontra Victoire.
- Je finis tard ce soir mais on peut déjeuner ensemble demain à midi au port, proposa Boher.
- Marché conclu, fit Victoire en lui serrant la main un peu plus longtemps que nécessaire.

Il eut une drôle de sensation. Non il fallait qu’il se reprenne c’était une manipulatrice née. Enfin, bon, il devait aussi se faire pardonner de l’avoir mise dans une telle situation. A aucun moment il n’avait pensé à elle. Non, ses pensées étaient entièrement dirigées vers une autre.

j'aimeee!!!

eh oh!! qu'elle garde ses distances la greluche!!
la suite!! j'adore

je viens de lire ta fic elle est super vivement la suite!!

Oh la la ! je la sens mal la suite ..... va-t-elle l'aider ou rendre les choses encore plus compliquées qu'elles ne le sont déjà ? ( en même temps c'est de sa faute , s'il avait plus de courage et moins d'orgueil la situation ne se serait pas autant " envenimée " )

Hâte de voir comment il va s'en sortir
Merci Babou .

Il eut une drôle de sensation. Non il fallait qu’il se reprenne c’était une manipulatrice née. Enfin, bon, il devait aussi se faire pardonner de l’avoir mise dans une telle situation. A aucun moment il n’avait pensé à elle. Non, ses pensées étaient entièrement dirigées vers une autre.


Pendant ce temps, samia était arrivé à Rome et après s’être installée dans sa chambre était partie se balader dans la ville qu’elle ne connaissait pas. Elle n‘avait pas choisi sa destination, elle avait pris le premier truc venu sur internet pas trop cher. Ce soir, elle allait profiter de la vieille ville, s’offrir une pizza dans le meilleur resto et rentrer à l’hôtel repue et fatiguée et elle tomberait comme une masse enfin elle l’espérait. Mais rien ne se passa comme prévu. Elle était tellement plongée dans ses pensées en se baladant qu’elle ne réussit pas à retrouver son chemin. Pire quand elle regardait sur sa carte, elle n’arrivait même pas à trouver où elle était.

- J’ai l’air maline, première soirée et je me perds, fit Samia.
Quand un beau brun l’apostropha :
- Vous êtes perdue ? vous avez besoin d’aide, dit-il dans un parfait français.
- En fait, je voulais me rendre à la trattoria qu’on m’a recommandée mais je crois bien que je me suis perdue, avoua-t-elle.
- Si je peux vous aider. Je me présente, je m’appelle Gianni, fit-il.
- Moi, c’est Samia, se présenta-t-elle.
- Je peux me permettre, je connais un autre restaurant où l’on fait les meilleures pizzas de la ville, proposa Gianni.
- Vous êtes sûr parce qu’à l’hôtel on me l’avait recommandé, le reprit Samia.
- J’en suis sûr puisque c’est mon père qui les fait, affirma-t-il.

Elle ne sut pas pourquoi mais elle le suivit alors que ce n’était pas dans ses habitudes d’être aussi spontanée et impulsive peut-être qu’elle avait envie de changement. Et puis il n’avait pas l’air bien dangereux. Enfin ça dépendait sur quel point on se situait.
Elle passa une superbe soirée. Gianni parlait aussi bien le français car il l’était à moitié du côté de sa mère. Elle espérait qu’elle n’allait pas manger autant pendant son séjour car elle allait faire exploser sa balance à son retour.

Elle passa toute la semaine avec Gianni qui lui fit visiter chaque quartier de Rome et ses environs. En tout bien tout honneur. Il ne se passa rien entre eux même si il existait une tension certaine entre eux. Elle n’était pas encore prête. Elle avait fait ce voyage pour réfléchir sur elle et ce qu’elle voulait vraiment dans la vie, ce n’était pas pour se jeter dans les bras du premier italien venu fut-il aussi mignon. Ses vacances étaient finies, elle prenait l’avion le lendemain à 15h.

Oui finalement ce séjour lui avait appris plein de choses : c’était à elle de diriger sa vie et non pas de laisser faire le temps. Elle devait prendre les choses en main. Elle allait dire à Boher ce qu’elle ressentait pour lui et advienne que pourra. Au moins, ainsi elle n’aurait aucun regret à avoir et pourrait enfin aller vers quelqu’un d’autre. Parce que là dans sa tête elle n’était pas libre, c’est pourquoi, ça n’avait pas marché avec Bruno. Elle avait l’impression de tromper boher.

Elle alla une dernière fois à la pizzéria des parents de Gianni à qui elle dit au revoir ainsi qu’à Gianni.
- J’ai passé une merveilleuse semaine avec toi. Merci pour tout, fit Samia.
- On pourrait rester en contact ou se revoir, demanda Gianni.
- Mais tu sais ce qu’il en est. J’ai une petite fille et je ne suis pas libre, avoua Samia.
- Si jamais tu changes d’avis voici mon numéro et mon mail, répondit Gianni.
- N’espère pas trop, fit Samia.
- Dans la vie, il faut croire en l’amour sinon la vie ne mérite pas d’être vécue, affirma Gianni avant de l’embrasser une dernière fois pour lui dire adieu.

Merci pour cette suite Babou ! et s'il te plait, soit indulgente avec nous car vu les spoilers actuels concernant notre couple, on a bien besoin de réconfort lol enfin, je dis ça... je ne dis rien

super ta suite a hate de lire la suite

Dans la vie, il faut croire en l’amour sinon la vie ne mérite pas d’être vécue de très belles paroles que voici ....... Samia .... fonce ...... dégage Victoire ! et avoue à chou tes sentiments ... ça va peut-être le " décoincer " cette fois et lui faire jeter aux orties son fichu orgueil

Gentille Babou ! .... gentille !

- Dans la vie, il faut croire en l’amour sinon la vie ne mérite pas d’être vécue, affirma Gianni avant de l’embrasser une dernière fois pour lui dire adieu.


Dans sa chambre d’hôtel, Samia n’arrivait pas à s’endormir. Elle essayait de trouver par quoi elle commencerait quand elle serait face à boher. Alors elle se mit face au miroir et se lança dans un monologue :

« Tu vas être très surpris par ce que je vais te dire mais laisse-moi allez jusqu’au bout sans m’interrompre. Il y a quelques années quand tu sortais avec armelle tu étais venu me voir dans les vestiaires avec un splendide bouquet parce que tu voulais t’excuser et que tu croyais que je t’aimais. Je me suis énervée et je t’ai dit que c’était n’importe quoi, en fait c’était vrai.et depuis ce jour, je crois que je n’ai jamais cessé de t’aimer. Le problème c’est que tu aimais armelle et quand elle est partie tu étais trop mal pour que j’en profite. Alors j’ai attendu. Mais après c’est devenu encore plus difficile de te l’avouer parce qu’avec cette histoire avec luna et mélanie, on était vraiment devenus amis et je ne voulais pas gâcher cette amitié. Si au moins, j’avais pu entrapercevoir chez toi ne serait-ce qu’un signe qui m’aurait dit que c’était réciproque j’aurais peut-être osé t’avouer mes sentiments.
Et puis il y a eu cette nuit après le mariage de Mélanie. J’ai bien compris que tu étais mal à l’aise et que tu regrettais qu’on ait couché ensemble alors que ce fut pour moi un merveilleux souvenir. C’est là aussi que j’ai eu ce déclic de faire un bébé et avec toi. Je ne pense pas que j’aurais eu envie de le faire avec quelqu’un d’autre. Et je suis très contente que Mahée soit là parce qu’elle nous unira à jamais. Cette nuit où nous l’avons conçu j’étais sûre de t’avoir montré mes sentiments et que tu avais compris que je t’aimais mais quand tu t’es réveillé tu as dit qu’on avait fait encore une grosse bêtise alors je ne t’ai toujours rien avoué.
Je sais que je ne devrais pas te dire tout ça aujourd’hui alors que tu aimes une autre femme mais ça me ronge de l’intérieur et je ne vis plus. Je pense que j’ai juste besoin de t’entendre dire que tu ne m’aimes pas comme ça. Alors je pourrais enfin passer à autre chose. Parce tant que j’ai un espoir je ne vis pas je survis.
Je t’aime et même si ce n’est pas réciproque, je suis sûr qu’on arrivera à surmonter encore cette épreuve pour le bien de notre fille. »

Voilà il fallait juste qu’elle arrive au bout sans pleurer et s’effondrer. Dans l’avion, ses sentiments explosaient dans tous les sens, elle était heureuse de retrouver sa fille, anxieuse à l’idée de retrouver Boher, impatiente de savoir comment il allait réagir à sa déclaration.

vivement la suite!!!

Maintenant ,il ne reste plus qu'a lui dire en face Samia!
VLS

Je croise les doigts ...... pourvu qu'elle y arrive et surtout qu'elle le fasse !
Parce tant que j’ai un espoir je ne vis pas je survis. j'aime !!!

La suite ! La suite ! La suite !

Très très beau monomogue qui donne des frissons et qui fait monter les larmes aux yeux. On ressent tout l'amour qu'elle lui porte mais également toute sa detresse.

Toujours aussi bien écrit et beau, le monologue de SAmia est juste magnifique, vivement la suite qu'elle lui avoue enfin ses sentiments et qu'ils se mettent ensemble, depuis le temps quils en ont envie tous les deux!

aller Samia un peu de courage !!

vivement la suite, j'adore !

Voilà il fallait juste qu’elle arrive au bout sans pleurer et s’effondrer. Dans l’avion, ses sentiments explosaient dans tous les sens, elle était heureuse de retrouver sa fille, anxieuse à l’idée de retrouver Boher, impatiente de savoir comment il allait réagir à sa déclaration.


Boher fut assez mal à l’aise au diner avec victoire. Il ne savait pas comment lui raconter l’imbroglio dans lequel il s’était fourré. Il ne la connaissait pas assez bien pour tout lui avouer, ce n’était pas dans ses habitudes de se confier à une quasi inconnue. Il était plutôt pudique et réservé.

- Je vais tenter de tout vous expliquer, fit Boher. J’ai fait croire à une femme que j’avais une copine. Et quand Mirta nous a vus ensemble. Elle a tout de suite pensé que cette copine c’était vous. ça m’arrangeait de le lui faire croire alors je ne l’ai pas contredite.
- Je pense qu’on peut se tutoyer comme on sort ensemble, plaisanta-t-elle. Cette femme c’est samia, la mère de ta fille ?
- Oui, répondit Boher.
- Et pourquoi tu veux lui faire croire que tu as une copine, l’interrogea-t-elle.
- Il fallait que je déménage. Je lui ai laissé croire que j’avais une nouvelle copine et que je m’installais avec elle, expliqua Boher.
- D’accord, et cette copine, c’est moi, fit Victoire.
- Cette copine n’a jamais existé. En fait je squatte chez un vieux pote qui vient de divorcer, avoua Boher.
- Et on fait quoi maintenant. Tu mens drôlement bien pour un flic, parce que tout le quartier te croit, ironisa Victoire.
- Je sais. Cette histoire est allée trop loin. Il est temps pour moi de tout raconter à samia, remarqua Boher.
- Si tu veux, je peux lui laisser croire qu’on était bien ensemble et qu’on s’est séparé, proposa Victoire.
- Non, j’en ai assez de lui mentir. Je vais lui avouer toute la vérité, affirma Boher.
- Et si on finissait tranquillement ce dîner, dit Victoire. Parle-moi un peu de votre fille.
- Si tu veux me prendre par les sentiments, tu as vu tout juste. Mais attention car lorsque je commence à parler d’elle, je ne sais plus m’arrêter et je ne suis pas très objectif, mais j’en suis conscient, avoua Boher.
- Je l’ai vu quelques fois avec Samia et je trouve qu’elle est vraiment mignonne. Elle ressemble beaucoup à sa mère, observa Samia.
- Si elle était là, elle te dirait plutôt qu’elle me ressemble notamment par le caractère, fit Boher.
- Elle a quel âge, demanda Victoire.
- Elle va avoir un an la semaine prochaine, dit Boher. Je me rappelle encore le jour de sa naissance comme si c’était hier. Ou quand on a su avec samia qu’elle était enceinte.
- Je ne veux pas être indiscrète, remarqua Victoire. Mais pourquoi vous êtes vous séparé ?
- C’est une longue histoire. Disons, pour faire court, qu’elle ne m’aime pas autant que je l’aime, avoua boher, la langue un peu délayée par le vin.
- C’est bizarre parce que j’ai toujours pensé que c’est elle qui était amoureuse de toi et non l’inverse. Dès que je m’approchais de toi, elle semblait très jalouse et montrait les dents.
- Je peux te l’avouer, elle n’apprécie pas trop que tu sois ma copine. Elle l’a assez mal pris, ajouta Boher.
- Pourquoi ? demanda Victoire.
- Elle croit que tu te moques encore de moi et que tu n’es pas sincère, fit Boher.
- Tu sais, au début, c’était certes une plaisanterie, mais petit à petit je me suis prise au jeu. Et je n’aurais pas été contre une petite histoire avec toi, avoua Victoire.
- Je suis vraiment désolé mais j’étais persuadée que tu te foutais de moi à l’époque, fit Boher.
- Non c’était juste une carapace, un moyen de me protéger. Je n’ai jamais été heureuse en amour, le seul que j’ai jamais aimé est mort dans mes bras. Depuis, je passe d’un homme à l’autre sans vraiment m’attacher, continua Victoire.
- Je crois qu’il faudrait que tu te laisses un peu plus aller comme ce soir, observa Boher. Je te trouve bien plus…..
- Plus quoi…. Fit Victoire.
- Plus attendrissante, plus attachante quoi, balbutia Boher.
- C’est gentil, dit victoire.
- C’est sincère, répondit Boher.
Ils finirent le repas sur ce ton léger et badin avant que Boher ne la raccompagne chez elle.
- Tu veux prendre un dernier café, proposa Victoire.
- Non, je crois qu’il vaut mieux en rester là. Je risquerais de le regretter demain, dit Boher.

ah non boher ne monte pas avec la greluche!!
sinon j'adore!!!!

comme mes VDD

C'est bien chouchou ! Samia arrive !
La suiteee !!!

- Tu veux prendre un dernier café, proposa Victoire.
- Non, je crois qu’il vaut mieux en rester là. Je risquerais de le regretter demain, dit Boher.


C’est Mélanie qui était venue récupérer Samia à l’aéroport.
- Tu as passé un bon séjour à Rome, lui demanda-t-elle.
- oui, c’est une ville superbe, fit Samia.
- Seulement la ville, ajouta Mélanie.
- Tu sais j’y suis allé avant tout pour me retrouver, prendre le temps de réfléchir, dit Samia.
- Ce qui est bizarre vois-tu c’est que ni Luna, ni moi, nous n’ayons eu de tes nouvelles, remarqua Mélanie. Tu n’as eu à aucun moment besoin de nous parler. Ou alors, tu as trouvé là-bas quelqu’un à qui parler. Comment s’appelle-t-il ?
- En fait, j’ai rencontré quelqu’un, avoua Samia. Ça m’a permis d’ouvrir les yeux.
- C’est toujours comme ça, quand on ne cherche pas on trouve, observa Mélanie.
- Trouver quoi, dit Boher qui arrivait dans son dos.
- Oh ma puce, si tu savais comme tu m’as manqué, dit Samia en prenant sa fille dans ses bras et en la couvrant de baisers.
- Pas tant que ça, puisque tu ne nous as pas appelé, fit Boher.
- Je savais que tu prenais soin d’elle. J’avais besoin de temps pour moi, ajouta Samia, pour me retrouver.
- J’ai l’impression que c’est le cas, tu parais en bien meilleure forme qu’avant de partir. Tu as trouvé quoi alors, demanda Boher.

Elle ne s’attendait pas à le voir si tôt, elle pensait avoir encore le temps avant de l’affronter. Et puis elle ne pouvait pas lui parler devant Mélanie.
- Ecoute, je suis fatiguée par le voyage et j’en envie de profiter de ma fille. On parlera plus tard, dit Samia.
- C’est comme tu veux, je vous laisse, s’énerva Boher.
- Non, arrête. ne le prends pas mal, fit-elle en lui attrapant le bras. viens manger avec nous demain.
- Je travaille, mais je passerais demain soir, proposa Boher.
- A demain, alors.
- A demain.
- Tu crois qu’il nous a entendues, demanda Samia.
- Entendre quoi, fit Mélanie.
- Quand j’ai dit que j’avais rencontré quelqu’un, répondit anxieuse Samia.
- Non, je ne crois pas, répondit Mélanie. Tu as vraiment rencontré quelqu’un ?
- En fait, oui. Mais pas au sens où tu l’entends, ajouta Samia. Ça m’a permis d’ouvrir les yeux et de comprendre ce que je voulais vraiment.
- Et tu veux quoi ? l’interrogea Boher.
- Je dois avouer mes sentiments à Boher pour qu’il me dise qu’ils ne sont pas réciproques et pouvoir passer enfin à autre chose, avoua Samia.
- Eh ben dis donc, tu en auras mis du temps. Mais tu sais, je ne suis pas sûre, moi, que boher ne ressente rien pour toi. D’ailleurs, il est bien venu te chercher aujourd’hui et il t’a reproché à mots couverts de n’avoir pas eu de nouvelles. D’ailleurs, il est parti plutôt remonté.
- Ça ne veut rien dire, fit Samia.