Mini-jupe et talons noirs (terminée)

Quelques instants plus tard, il avait les coordonnées de Ninon. Il était déjà en route quand il reçut un deuxième message : une photo d’un chippendale torse nu avec un petit mot : « Je viens juste de l’embaucher. Il semble très efficace dans ce qu’il fait.»


Il appela Ninon directement au journal. Elle fut surprise de l’entendre.
- Nous avons besoin de vous dans le cadre d’une enquête. Est-ce qu’on pourrait se voir aujourd’hui ? demanda Boher.
- Je peux me libérer vers 14h si ça vous va, proposa Ninon. Je vais au commissariat ?
- Non, nous avons besoin de discrétion, répondit Boher. On peut se voir dans un café près du journal.
- Je vous retrouve au milady à 14h. Vous connaissez ? demanda la jeune femme.
- Oui, à tout à l’heure, merci encore, fit Boher.

Il appela ses collègues pour savoir où ils en étaient de leur côté. Ce n’était pas possible de fabriquer un faux bijou à partir de ceux de Mme Karabournalis dans des délais aussi courts par contre, il avait fait un faux collier pour un joaillier pour sa vitrine, il pourrait lui demander de le lui prêter. Il les rappellerait après son rendez-vous pour les mettre au courant.

- Bonjour, merci de vous être déplacée, fit Boher.
- J’étais curieuse aussi de faire votre connaissance. On pourrait peut-être se tutoyer, non, proposa Ninon.
- Oui, bien sûr, dit Boher. Voilà, nous aurions besoin que tu écrives deux articles dans le cadre d’une enquête.
- Dis toujours, continua Ninon.
- Il faudrait d’un côté, commenter la venue d’un riche homme d’affaires grec en montrant les beaux bijoux de sa femme, en donnant son adresse, etc…. et d’un autre côté en écrivant un article expliquant qu’il n’est pas très net et peu fréquentable, expliqua Boher.
- Je ne peux pas signer les deux papiers sinon ce serait louche. Et puis il faut que ma rédac chef soit d’accord.
- Je n’avais pas pensé à ça. Mais tu serais partante, lui demanda Boher.
- Il suffirait que je signe d’un faux nom l’un des deux articles. Mais toutes les infos doivent être vraies, répondit Ninon.
- Pas de souci pour ça, c’est notre intérêt aussi. Il faudrait faire passer rapidement l’article négatif puis deux jours après l’article mondain, raconta Boher.
- Ce qui serait bien, c’est que j’écrive ces deux articles avec toi ou au moins la trame, dit Ninon.
- Je demande à mon commissaire de contacter ta rédactrice pour avoir son accord. Si c’est oui, on peut se retrouver ce soir chez nous, on sera plus tranquille, je prendrais des pizzas, fit Boher. A moins que tu sois prise.
- Pas de souci, Rudy est toujours en train de réviser. Que je sois là ou pas, il ne verra pas la différence, ironisa Ninon.
- On se dit 18h30 chez Samia, ça te va, demanda Boher.

Et voilà " la machine est lancée " .... chouette on va bientôt savoir qui est Arsène ! c'est bien pour bientôt ? ..... oui ? ( j'suis impatiente ... lol )

Babou ...

- On se dit 18h30 chez Samia, ça te va, demanda Boher.


Ils s’étaient installés dans le bureau de Samia. Boher lui avait montré tous les articles sur Karabournalis qu’il avait.
- C’est un sacré dossier là. Cela va être facile d’écrire mon article, fit Ninon.
- Je n’ai aucun mérite, c’est Samia qui l’a fait, rétorqua Boher.
- Je la reconnais là, toujours à fond dans tout ce qu’elle fait, répondit Ninon. Ça nous a vraiment surprises, Juliette et moi, que vous vous installiez aussi vite ensemble, remarqua Ninon.
- Je sais, on a surpris pas mal de monde, répondit Boher. Mais on est très bien ensemble et on se moque de ce que disent les gens sur nous.
- Vous avez bien raison, observa Ninon. Bon si on se penchait sur ce grec.

Boher réussit à faire comprendre les grandes lignes qu’il voulait dans l’article. Ninon avait une plume assez facile et agréable à lire. C’était assez bluffant chez une journaliste aussi jeune.
- je n’ai plus que quelques retouches à faire, et ça me paraît bien, fit Ninon.
- C’est exactement ce qu’on voulait, je le montre à mes collègues et à Madigan demain, si je ne te rappelle pas c’est que c’est OK pour nous, ajouta Boher.
- De mon côté, je fais encore quelques retouches, et je valide avec ma rédac chef. Si tout va bien, l’article sortira mercredi matin, expliqua Ninon.
- Ce serait parfait et le deuxième article le lendemain, comme ça, cela laisse deux jours avant le samedi soir, fit Boher. Les pizzas doivent être prêtes. On va passer à côté.
- Alors si tu me racontais d’où tu viens, pour que j’en sache un peu plus sur le copain de ma meilleure amie, fit Ninon.

Ils discutèrent de tout et de rien jusqu’à ce qu’ils entendent Samia arriver.
-bonsoir, dit Boher et puis il continua sa discussion avec Ninon.

Elle se dirigea vers son bureau pour y déposer ses dossiers :
- je peux savoir ce que c’est tout ce fatras sur mon bureau, demanda Samia.
- tu rentres tôt, je voulais ranger avant que tu n’arrives, remarqua Boher.
- tu plaisantes, c’est dix heures du soir, répliqua Samia. Si c’était de l’humour, il tombe à plat, je suis crevée.
- on n’a pas vu l’heure passer, dit Ninon.
- il reste de la pizza, elle doit être froide, je peux te la faire réchauffer, porposa Boher.
- non je suis crevée, j’ai eu une journée pourrie. Excuse-moi ninon, mais je crois que je vais aller me coucher. On s’appelle dans la semaine. Ne vous dérangez moi pas pour moi, ajouta Samia.
- je ne suis pas sûr là, mais elle a l’air remonté, s’étonna Ninon. Je vais vous laisser.
- je ne sais pas ce qu’elle a. Enfin, on fait comme on a dit et on se revoit demain pour écrire le deuxième article.
- Si tu veux, on peut se voir chez moi, Rudy est de garde demain soir, fit Ninon.
- la même heure qu’aujourd’hui chez toi, j’amène le repas.
- parfait, à demain, alors.

Le temps de ranger le salon, il entendit le bruit de la douche puis plus rien. Samia devait s’être couché. Il alla ranger le bureau de Samia. Elle était un peu maniaque avec ses affaires. Puis il se dirigea vers la chambre en espérant qu’elle soit dans un autre état d’esprit. Il comprit vite que ce n’était pas le cas.

Ha super ses deux suites miss ^^

Ben je la comprend en meme temps , elle rentre crevée la pauvre , elle es esperer etre tranquille avec son cheri et manque de bol meme ps .

Vivement la suiiitteeuuhh !!!

Super suite, j'adore !

Le temps de ranger le salon, il entendit le bruit de la douche puis plus rien. Samia devait s’être couché. Il alla ranger le bureau de Samia. Elle était un peu maniaque avec ses affaires. Puis il se dirigea vers la chambre en espérant qu’elle soit dans un autre état d’esprit. Il comprit vite que ce n’était pas le cas.


Son oreiller était sur le fauteuil avec un drap.
- Je peux savoir ce qu’il se passe, fit Boher.
- Tu plaisantes là. Je rentre du boulot crevé, mais heureuse de te retrouver. Et je vous vois tous les deux là en train de discuter sur le tapis par terre comme deux vieux amis sans vous préoccuper de moi, répliqua Samia.
- Mais qu’est-ce que tu racontes ? s'étonna Boher.
- C’était bien la soirée, demanda Samia.
- On a bossé sur une de mes affaires. Et puis on a discuté, cela se passe mal avec Rudy, expliqua Boher. Il ne fait pas attention à elle. Elle a l’impression que ces études de médecine passent avant elle.
- Ce n’est pas nouveau tout ça, ironisa Samia. Mais elle oublie de te dire qu’elle aussi son boulot passe en premier. Elle part souvent en reportages pendant des semaines.
- Parce que je crois qu’elle s’ennuie dans son couple, remarqua Boher.
- C’est la première fois que vous vous voyez et vous en êtes déjà à vous faire des confidences. Si j’étais arrivée plus tard, je vous trouvais dans notre lit, s’énerva Samia.
- Mais n’importe quoi, je ne m’intéresse pas à elle, qu’est ce que tu vas imaginer ? répliqua Boher.
- Je n’imagine rien, j’ai des yeux pour voir, dit Samia. Vous sembliez très proches tous les deux tout à l’heure. Bonne nuit, j’ai sommeil.

Il prit son oreiller et le drap et rejoignit le canapé. Ce n’était pas la peine d’essayer de la raisonner. Lui aussi était crevé, la nuit allait effacer tout ça.

Mais le lendemain matin, samia faisait toujours la tête.
- Je peux savoir pourquoi tu fais toujours la gueule, demanda Boher.
- Je ne fais pas la gueule, fit Samia.
- Et bien pourtant ça y ressemble beaucoup, dit Boher. Il faudrait que tu grandisses. Tu ressembles à une ado là. Et moi, c’est avec une femme que je veux vivre pas une ado qui ne me fait pas confiance et qui me pique une crise dès que je suis avec une autre fille. Il prit ses affaires et partit en claquant la porte.

Elle s’en voulait. C’était la première fois qu’elle réagissait comme ça. Mais elle avait plein de soucis en tête. Elle n’avait pas su faire la part des choses. Elle allait appeler Ninon pour s’excuser et proposerait à Boher de déjeuner ensemble. En sortant du travail, elle avait imaginé qu’elle s’assoirait sur le canapé, que Boher la prendrait dans ses bras et qu’elle pourrait enfin décompresser. Mais quand elle avait ouvert la porte et qu’elle les avait vus si proches, son sang n’avait fait qu’un tour et elle n’avait pas réussi à prendre sur elle.

Ah la légendaire jalousie ! c'est plus fort que soi parfois , n'est-ce pas Samia ? mais ça va s'arranger c'est sûr ...
Quels sont donc les soucis de Samia ? ....... euh .... je ne sais pas pourquoi mais l'idée d'un Arsène féminin remonte à la surface ma raison me dit que non mais mon for intérieur me dit que ça se pourrait .....mais où va-t-on ? je n'sais pas , je n'sais plus

Merci .... et encore !!!

Elle s’en voulait. C’était la première fois qu’elle réagissait comme ça. Mais elle avait plein de soucis en tête. Elle n’avait pas su faire la part des choses. Elle allait appeler Ninon pour s’excuser et proposerait à Boher de déjeuner ensemble. En sortant du travail, elle avait imaginé qu’elle s’assoirait sur le canapé, que Boher la prendrait dans ses bras et qu’elle pourrait enfin décompresser. Mais quand elle avait ouvert la porte et qu’elle les avait vus si proches, son sang n’avait fait qu’un tour et elle n’avait pas réussi à prendre sur elle.


Elle appela Ninon au journal.
- Je suis désolée commença-t-elle pour mon attitude d’hier au soir.
- Je n’ai rien compris, fit Ninon.
- Ce n’est pas toi, c’est moi la fautive. J’ai des problèmes en ce moment au boulot, et je n’ai pas réussi à garder la tête froide et les idées claires quand je vous ai vu aussi proches hier soir, s’excusa Samia.
- Tu sais que tu es tombé sur quelqu’un de très bien. Il n’a pas arrêté de me parler de toi. J’ai l’impression qu’il est vraiment très amoureux de toi, confia Ninon.
- Je sais, c’est pour ça que je m’en veux autant, fit Samia.
- Même si ça ne va pas bien avec Rudy en ce moment. Ce n’est pas pour autant que j’ai envie d’aller voir ailleurs et encore moins vers les copains de mes amies, observa Ninon.
- Je sais tout ça, je suis vraiment désolée, répéta Samia.
- Si ça te dérange, il peut écrire son article avec un collègue, proposa Ninon.
- Non, ça ne me dérange pas, répondit Samia.
- Donc c’est toujours d’accord pour ce soir, ajouta Ninon.
- Ce soir, s'étonna Samia.
- Oui, Jean-Paul doit passer à la maison pour qu’on écrive le deuxième article, expliqua Ninon.
- Ah je ne savais pas, fit Samia. On s’est quitté un peu en froid ce matin. Non, ça ne me pose pas de problèmes. De toutes façons, je dois partir à Paris cet après-midi. Vous pouvez rester à l’appart sinon pour ne pas déranger Rudy.
- Rudy est de garde ce soir, dit Ninon.
- Pas de soucis, dès que je reviens on s’appelle et on se fixe une soirée avec juliette, continua Samia.
- J’attends ton coup de fil, conclut Ninon.

Même si elle n'était pas à 100% rassuré de les savoir seuls tous les deux ce soir dans l'appart de Ninon, elle allait prendre sur elle et leur faire confiance. Elle appela donc Boher au commissariat. Elle espérait qu’il voudrait bien lui parler pour qu’ils aient une conversation avant qu’elle prenne son avion.
- Je suis désolé pour mon attitude d’hier. Est-ce qu’on pourrait se voir pour déjeuner et en parler, proposa Samia.
- Ce n’est pas possible, répondit Boher. On est sur un gros coup. On doit boucler l’affaire pour samedi. Il nous reste plein de détails encore à voir avec les collègues. C’est l’affaire de ma carrière.
- Tu m’en veux toujours, remarqua Samia.
- Je n’ai pas compris ta réaction, dit Boher. Il faut qu’on mette les choses à plat. J’ai quelque chose de prévu ce soir. J’essaye de rentrer tôt mais je ne peux rien te promettre.
- Je sais, tu travailles chez Ninon, continua Samia.
- Oh et comment le sais-tu ? Tu nous a espionné hier, s'énerva Boher.
- Non, j’ai appelé Ninon pour m’excuser et elle m’a dit que vous vous voyiez ce soir pour écrire un article ensemble. Ça ne me pose pas de problèmes, ajouta Samia.
- Tu sais que Rudy n’est pas là, observa Boher.
- C’est pour voir si je vais m’énerver que tu me dis ça, ironisa Samia.
- Non, c’est juste pour être honnête. Il faut vraiment qu’on en parle. A ce soir, fit Boher.
- En fait, je voulais qu’on en parle à midi parce que je pars cet après-midi pour Paris pour un ou deux jours, expliqua Samia.
- Tu avais oublié de m’en parler. Je ne m’en rappelle plus, s'étonna Boher.
- Non, ça vient de se décider, dit Samia. J’ai eu un gros problème avec un client hier et je dois absolument aller sur Paris pour régler tout ça.
- Alors on en reparlera après ton retour. Tu vas me manquer, avoua Boher.
- Toi aussi, fit Samia.

Puis elle raccrocha. C’était le premier vrai accroc dans leur couple et elle savait déjà que ce ne serait pas le dernier. Mais pourquoi était-elle tombé amoureuse de lui en particulier ?

Bulevard21 a écrit:

Ah la légendaire jalousie ! c'est plus fort que soi parfois , n'est-ce pas Samia ? mais ça va s'arranger c'est sûr ...
Quels sont donc les soucis de Samia ? ....... euh .... je ne sais pas pourquoi mais l'idée d'un Arsène féminin remonte à la surface ma raison me dit que non mais mon for intérieur me dit que ça se pourrait .....mais où va-t-on ? je n'sais pas , je n'sais plus Merci .... et encore !!!

j'avoue que depuis le début de la fic j'y pense, mais bon, wait and see

sinon babou, j'aime toujours autant!!!

Arya a écrit:

j'avoue que depuis le début de la fic j'y pense

Pour cette nouvelle suite ....... ben .... là je me dis que pas possible ..... je nage lol

Bulevard21 a écrit:

Arya a écrit:

j'avoue que depuis le début de la fic j'y pense

Pour cette nouvelle suite ....... ben .... là je me dis que pas possible ..... je nage lol

oui, c'est vrai qu'elle dit qu'elle va à Paris, mais y va-t-elle vraiment??

Arya a écrit:

Bulevard21 a écrit:

Ah la légendaire jalousie ! c'est plus fort que soi parfois , n'est-ce pas Samia ? mais ça va s'arranger c'est sûr ...
Quels sont donc les soucis de Samia ? ....... euh .... je ne sais pas pourquoi mais l'idée d'un Arsène féminin remonte à la surface ma raison me dit que non mais mon for intérieur me dit que ça se pourrait .....mais où va-t-on ? je n'sais pas , je n'sais plus Merci .... et encore !!!

j'avoue que depuis le début de la fic j'y pense, mais bon, wait and see

sinon babou, j'aime toujours autant!!!

moi aussi ^^

et bien je suis ravie que vous vous torturiez autant les méninges. Car moi aussi, je me torture les méninges en écrivant cette fic. Le seul indice que je peux vous donner, c'est que je n'ai pas encore fini d'écrire cette fic et je ne connais pas encore la fin. Alors tout peut arriver. Wait and see !

ok, ça veut donc dire qu'Asène n'est pas près d'être démasqué(e) et que tu vas continuer à nous mettre le cerveau en ébulition

Arya a écrit:

ok, ça veut donc dire qu'Asène n'est pas près d'être démasqué(e) et que tu vas continuer à nous mettre le cerveau en ébulition

en tout cas, je vais essayer !

babou0506 a écrit:

Arya a écrit:

ok, ça veut donc dire qu'Asène n'est pas près d'être démasqué(e) et que tu vas continuer à nous mettre le cerveau en ébulition

en tout cas, je vais essayer !

Génial ! J'adore me poser des questions dans les fics ça rend encore plus accro mdr

Super fiction ! j'adore

Puis elle raccrocha. C’était le premier vrai accroc dans leur couple et elle savait déjà que ce ne serait pas le dernier. Mais pourquoi était-elle tombé amoureuse de lui en particulier.


- Madigan a beaucoup apprécié le premier article qu’on a fait sur karabournalis. Il ne nous reste plus qu’à écrire celui-là, remarqua Boher.
- Comment ça s’est passé avec Samia à midi, lui demanda Ninon.
- On n’a pas pu se voir, fit Boher.
- Tu n’as pas pu ou tu n’as pas voulu ? le reprit Ninon.
- Non, je n’ai pas pu, répondit Boher. Il faut vraiment que je fasse attention aux moindres détails pour cette affaire et ça me prends tout mon temps. En plus, elle est partie sans qu’on puisse se voir.
- Je suis vraiment désolée d’être à l’origine de votre dispute, dit Ninon. Samia n’a jamais été comme ça jalouse avec aucun de ses mecs. Au contraire, elle était plutôt du genre à faire ce qu’elle voulait. Dès que quelqu’un lui plaisait, elle fonçait même si elle était maquée.
- Ah bon, s’étonna Boher.
- Je ne veux pas te dire ça pour te faire peur, s’excusa Ninon. Elle a changé depuis. D’ailleurs la preuve, c’est la première fois qu’elle s’installe avec un petit copain.
- Ne t’en fais pas j’ai confiance en elle, affirma Boher. C’est la femme de ma vie, c’est pour ça que j’ai aussi mal pris sa crise de jalousie. Dans un couple, c’est la confiance qui prime.
- Je suis bien d’accord avec toi. Si on s’y mettait, proposa Ninon.
Ils bouclèrent l’article assez vite. Comme il passerait dans les cahiers mondains, l’article ne devait pas être très long. Comme Samia n’était pas là ce soir. Il retournerait au bureau pour mettre en place les derniers détails de la souricière.
- Vous êtes encore là, s’étonna Madigan. Vous n’avez pas de vie en dehors du boulot. Je croyais que vous vous étiez installé ensemble avec la petite Nassri.
- Oui c’est exact, mais elle est en déplacement pour son boulot, répondit Boher. Je voudrais fignoler les derniers détails. Tenez voici l’article qui parle des bijoux. On va commencer la planque dès que l’article sera sorti. J’ai prévu 4 équipes en alternance deux par deux pour qu’on soit le plus efficace possible. Une dans la rue, une dans la chambre d’à côté. En espérant qu’Arsène morde à l’appât assez vite.
- Qu’est-ce que vous avez prévu ? demanda Madigan.
- Dans l’article, on précise qu’ils vont participer à une œuvre de charité samedi soir avec le Maire. Et que pour l’occasion il a offert une superbe parure à sa femme pour leurs 20 ans de mariage. On va mettre une photo où on voit sa femme avec les bijoux pour attirer Arsène. On explique aussi qu’ils sont invités au stade vélodrome en tribune présidentielle, qu’il est peut-être intéressé pour rentrer au capital. On espère qu’Arsène tentera son coup pendant le match. Mais on prend nos précautions en surveillant l’hôtel dès demain.
- Ce n’est pas trop tôt pour qu’Arsène monte son coup, fit la commissaire.
- Je ne crois pas, dit Boher. Il est assez doué pour ça. En plus, il y a moins de sécurité dans un hôtel. De toute façon, le couple doit rester encore dix jours sur Marseille. Si cela ne se fait pas ce week-end, on sera patient.
- J’espère que ça marchera parce que tous les trois, vous avez fait du bon boulot et vous méritez d’être récompensés. La petite chomette aussi.
- Merci commissaire, mais cet Arsène j’en fais une histoire personnelle.
Il essaya d’appeler Samia même si c’était tard mais il ne réussit pas à la joindre. A cette heure-là, elle devait dormir. Il lui laissa un message : « l’appart me semblait tellement vide, que je n’ai pas pu me résoudre à y rester. Je suis parti bosser. Tu me manques encore plus que je ne l’avais imaginé. C’est la première fois qu’on va être séparé aussi longtemps. J’ai hâte qu’on se retrouve. »

Encore pleins de doutes sur Arsène , j'essaye comme chou de recouper les éléments qu'on a et .......... niet ! nada ! chou blanc ! vivement que ça se précise plus

Merci Babou pour la "" torturation ""

Ohhh geniale cette suite ^^^, ha la jalousie sa creer toujours des tensions >< .

Il essaya d’appeler Samia même si c’était tard mais il ne réussit pas à la joindre. A cette heure-là, elle devait dormir. Il lui laissa un message : « l’appart me semblait tellement vide, que je n’ai pas pu me résoudre à y rester. Je suis parti bosser. Tu me manques encore plus que je ne l’avais imaginé. C’est la première fois qu’on va être séparé aussi longtemps. J’ai hâte qu’on se retrouve. »


Il était rentré tard dans la nuit pour se reposer. Il fallait qu’il soit au top les jours qui allaient suivre. On était jeudi, l’article de Ninon sortait ce matin. Les deux premières équipes étaient postées à l’hôtel depuis 6 heures. Il prendrait la relève avec Jeff à 12h. ça lui laissait du temps. Il n’arrivait pas à dormir dans ce grand lit vide. Les draps avaient encore l’odeur du parfum de Samia. Elle n’avait pas encore répondu à son message. Il se tourna et se retourna et puis finit par s’endormir. A son réveil, il eut la bonne surprise d’avoir un message de Samia : « désolée de ne pas t’avoir répondu hier. Mais je dormais déjà. Je vais être absente tout le week-end, je ne reviendrais que lundi matin. Le temps va me sembler long. Tu me manques aussi beaucoup, ton sourire me manque, ta peau, ton odeur, tes baisers…je t’embrasse très fort, à très vite. » Cela le mit de bonne humeur d’entendre sa voix. Il essaya de l’appeler mais sans réussite. Il réessayerait plus tard. Là il fallait qu’il se concentre sur son affaire.
- Rien de nouveau à l’horizon, demanda-t-il en arrivant au bureau.
- Si. Karabournalis voudrait que ce soit vous qui vous chargiez de la protection de sa femme à la soirée et pendant le match, expliqua la commissaire.
- Mais j’avais prévu d’être à l’hôtel pour alpaguer Arsène, se renfrogna Boher.
- Je sais mais si on veut qu’il joue le coup, il faut aller dans son sens, le reprit Madigan. Déjà qu’il n’a pas apprécié l’article de Ninon Chaumette dans la dépêche. Heureusement, qu’il ne sait pas que l’initiative vient de nous, il le prendrait mal.
- On ne pouvait pas décemment lui expliquer les mobiles d’Arsène, remarqua Boher : qu’il ne s’attaque qu’à des types peu fréquentables. Il n’aurait sans doute pas voulu nous aider.
- Si on veut son entière participation, il va falloir que vous fassiez ce petit sacrifice, insista Madigan.
- Je peux vous dire que c’est un grand sacrifice, corrigea Boher. Car depuis que je poursuis Arsène, j’aurais bien aimé l’arrêter moi-même.
- En échange je vous laisse l’interroger en premier, proposa sa supérieure. Dès qu’on l’a arrêté, je vous appelle.
- Je compte sur vous, fit Boher.
Jeff essaya de lui remonter le moral pendant la planque.
- C’est vraiment con ce qu’il t’arrive. La commissaire aurait pu insister quand même, observa Jeff.
- Non, je la comprends, la défendit Boher. Et puis ce qui compte c’est qu’on l‘arrête, pas Qui l’arrête.
- En tous cas, tu peux compter sur nous, promit Jeff. Il nous mène en bourrique depuis tellement longtemps que tout le monde a hâte de l’attraper.
- Je suis sûr qu’il va mordre à l’hameçon, on va enfin l’avoir, affirma Boher.
- Tu penseras à nous quand tu mangeras les petits fours et les amuse-gueules, plaisanta Jeff.
- Oui, pendant que vous serez en train de manger des sandwichs et de boire du café froid, ajouta Boher.
Il était à cran. Depuis le départ de Samia, ils n’avaient toujours pas pu se parler de vive voix. Il lui avait laissé encore deux messages, mais elle ne lui avait toujours pas répondu. Il ne savait même pas à quel hôtel, elle était descendue. Le soir, il essaya de voir, si elle avait laissé une adresse sur son bureau. Il ne trouva rien, quand il essaya d’ouvrir le tiroir, il le trouva fermer à clé. C’était bizarre. Il se fit un plateau télé et s’installa devant un vieux film. Il s’endormit sur le canapé. Au petit matin, toujours sans nouvelles de Samia, il s’inquiétait franchement. Il décida de passer à son bureau avant d’aller bosser. Elle avait un double quelque part, il ne savait plus où.
Il ne trouva aucune trace ni de billet d’avion, ni de réservation d’hôtel. Là aussi, il trouva des tiroirs fermés à clef. Elle avait même un coffre-fort, il ne l’avait pas remarqué jusqu’à présent. Il réalisa qu’il ne savait pas grand-chose de son boulot, finalement. Il ne pouvait pas appeler ni Malik, ni Céline ça les inquiéterait. Il décida de joindre Juliette peut-être qu’elle savait quelque chose.
- Excuse-moi de te déranger, c’est Jean-Paul. J’essaye de joindre Samia mais en vain, lui expliqua-t-il.
- Samia m’a juste dit qu’elle partait deux, trois jours, pour son boulot à Paris, fit Juliette.
- Oui, je sais, dit Boher. Mais je pensais que tu aurais su à quel hôtel, elle est descendue.
- Non, quand on avait fait une escapade toutes les deux à Paris, on était allé chez une copine de Ninon. Tu sais, j’ai eu l’impression qu’elle avait de gros soucis avec ce client. Ça doit lui prendre du temps, remarqua Juliette. C’est pour ça qu’elle ne te rappelle pas. Elle veut sûrement réglé tous les problèmes le plus vite possible pour te rejoindre très vite.
- Elle t’en a dit mieux sur ce client. Tu sais comment il s’appelle ? l’interrogea Boher.
- Non, on a à peine parlé cinq minutes. Essaye de la rappeler maintenant, proposa Juliette.
- Oui, c’est ce que je vais faire, conclut Boher.
N’importe quoi, maintenant, c’était lui qui réagissait en mari soupçonneux et jaloux. Il verrait ça plus tard, il fallait qu’il se concentre sur son affaire.
Arrivé au commissariat, l’ambiance était électrique :
- Alors du nouveau ? demanda-t-il.
- Non, comme prévu, les deux époux ont essayé de laisser leur suite à l’hôtel le plus souvent libre pour attirer arsène. Mais toujours rien, répondit Nicolas.
- On a pu voir des gens suspects qui observaient le couple, continua Boher.
- Non, rien, dit Léo. On a fait aussi une enquête parmi les employés pour voir s’il y avait des intérimaires qui avaient été embauchés. Mais pas dans l’hôtellerie de luxe.
- Je vais prendre la relève, fit Boher. Puis je passerais me changer chez moi. Je rejoins les époux karabournalis dans le hall de l’hôtel à 20h.

Des tiroirs fermés à clé , un coffre fort , Samia qui ne répond pas aux appels de JP , tout ça c'est ...louche ; je ne sais plus que penser , Babou tu vas nous faire tourner en bourrique

Bulevard21 a écrit:

Des tiroirs fermés à clé , un coffre fort , Samia qui ne répond pas aux appels de JP , tout ça c'est ...louche ; je ne sais plus que penser , Babou tu vas nous faire tourner en bourrique

oui et le plus longtemps possible j'espère !!!

je reste sur ma première idée...

- Je vais prendre la relève, fit Boher. Puis je passerais me changer chez moi. Je rejoins les époux karabournalis dans le hall de l’hôtel à 20h.


Rien ne se passa pendant sa surveillance avec Jeff.
- Tu me parais bien à cran. C’est seulement l’enquête où tu as des soucis, lui demanda son collègue.
- Samia est partie depuis deux jours et je n’arrive pas à la joindre. En plus, comme on s’est disputé juste avant qu’elle parte, je m’inquiète, se confia Boher.
- T’es vraiment mordu d’elle, alors. Je n’en reviens pas, ironisa Jeff.
- J’ai juste trouvé la bonne personne qui me donne envie de me poser enfin et d’être heureux. Enfin d’habitude, se lamenta Boher.
- T’inquiètes pas, elle va t’appeler, le rassura Jeff.
- Bon je file. Je te laisse la voiture. J’ai besoin de me dégourdir les jambes. Je vais rentrer chez moi à pied, dit Boher.
De retour, à la maison, il pensa à rallumer son portable, il avait enfin un message de Samia : « Je suis désolée de ne pas t’avoir appelé. J’avais oublié de recharger mon portable et il est tombé en rade. Tu me manques de plus en plus. Je devrais rentrer plus tôt finalement. J’ai réussi à régler le problème. Je t’aime. » Elle lui avait laissé le message à 14h18. Il essaya de la rappeler mais il tomba automatiquement sur la messagerie. Elle avait dû éteindre son portable. Ils se verraient sans doute dès le lendemain comme elle le laissait entendre. Il s’était changé et avait mis le smoking que karabournalis lui avait fait envoyer. Il était sur le point de partir. Quelle ne fut sa surprise quand il entendit la clé tourner dans la serrure.
Elle se jeta dans ses bras pour l’embrasser.
- J’en avais tellement envie, fit Samia.
- Tu m’as tellement manqué. Tu me jures qu’on ne séparera plus jamais aussi longtemps, lui demanda Boher.
- Toi aussi, tu m’as manqué. Qu’est-ce que tu es sexy dans ce smoking ? remarqua Samia.
Elle commençait à le déshabiller mais il l’arrêta vite.
- J’en ai sans doute aussi envie que toi, confessa Boher. Mais je dois repartir pour le boulot.
- Tu es obligé, minauda Samia.
- Oui, je dois surveiller la femme de ce karabournalis, mais surtout surveiller ses bijoux pendant la soirée de charité, expliqua Boher.
- Bon, on se rattrapera plus tard alors, fit Samia.
- Compte sur moi, affirma Boher.
- Tu vois, on est déjà obligé de se séparer, dit Samia.
- Oui, mais c’est pour mieux se retrouver, fit-il en l’embrassant.
Arrivé dans le hall d’entrée de l’hôtel, il avait toujours du mal à se concentrer sur sa mission. Il n’avait de cesse de penser à Samia.
- Le smoking vous va très bien inspecteur, fit Mme Karabournalis dans un très bon français.
- Vous parlez très bien notre langue, remarqua Boher.
- Avant de rencontrer mon mari j’étais interprète, observa-t-elle.
- Avant de partir, je vais discrètement voir mes collègues. Votre mari n’est pas encore prêt.
- Il est encore au téléphone pour ses affaires, mais il ne devrait pas tarder, expliqua la jeune femme.
Il fit un dernier topo avec Nicolas et Léo. Puis il partit rejoindre le couple.
La soirée se déroulait à la mairie. Il y avait vraiment du beau monde, des gens qu’il n’avait pas l’habitude, lui simple flic, de côtoyer.
- Vous me paraissez bien songeur, fit Mme Karabournalis.
- Non, c’est juste que mon amie vient de rentrer après quelques jours d’absence et on n’a pas eu trop le temps de se voir, mais c’est le boulot avant tout, expliqua Boher.
- Je suis vraiment désolée, comment s’appelle-t-elle ? demanda Mme Karabournalis.
- Samia. Si vous la voyez, elle est magnifique. Je me demande souvent ce qu’elle me trouve. Elle pourrait avoir tous les hommes du monde à ses pieds, avoua Boher.
- Ça se voit que vous êtes amoureux. Votre cambrioleur peut vraiment agir ce soir à la soirée, le questionna la femme.
- Non pas vraiment, il n’est jamais intervenu quand il y a les propriétaires. Il ne cambriole que les maisons ou les appartements vides. Vous ne courrez aucun risque ce soir, affirma Boher.
- Alors qu’est-ce que vous faites là au lieu d’être à l’hôtel pour le coincer, fit-elle.
- C’est votre mari qui a ordonné que quelqu’un surveille les bijoux que vous portez, ce soir, fit Boher.
- Ah celui-là s’il faisait attention autant à moi qu’à son argent, je serais beaucoup plus heureuse, se confia la jeune femme. Je vous laisse cinq minutes, j’ai un coup de fil à passer.
- Je vais en profiter pour appeler mes collègues, répondit Boher.
Quand elle revint, elle avait un sourire en coin :
- Et si vous étiez mon chevalier servant pour la soirée, proposa-t-elle. J’ai encore perdu mon mari. Il doit discuter affaires avec je ne sais qui.

alors ça, pour un coup de vent, c'est un coup de vent