Boh'Girl un jour ~ Boh'Girl toujours |
| | Mini-jupe et talons noirs (terminée) | |
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Auteur | Message |
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babou0506
Date d'inscription : 01/05/2010
| Sujet: Re: Mini-jupe et talons noirs (terminée) Ven 17 Juin - 0:33 | |
| Deux heures plus tard, il ramena Eléna à son hôtel. - J’ai passé une très bonne soirée, fit Elena. - Moi aussi. Je vais rentrer avec vous pour voir s’il ne vous manque rien, observa Boher. Ch.61 en coup de vent Elle fit le tour de la chambre mais ne remarqua rien. -Je vous offre un dernier verre, proposa Elena. - Non, je ne crois pas que ce soit raisonnable. En plus, je suis en service, répondit Boher. Je dois prendre la relève de mes collègues. - Vous pourriez rester ici alors. Ça serait encore plus simple de surveiller mes bijoux en étant si près, ajouta Elena. - Je ne crois pas que ce serait une très bonne idée, fit Boher. - Donc en plus de ça, vous êtes fidèle, susurra Elena. - Oui j’ai toutes les tares du monde mais j’ai au moins cette qualité, plaisanta Boher pour détendre l’atmosphère. - Elle a encore plus de chance que je ne croyais, se plaignit Elena. Je ne vous dis pas bonne nuit alors, si vous allez rester en planque, dit-elle en se penchant vers pour lui donner un baiser un peu plus qu’amical. - Bonne nuit éléna, dit il simplement. Il rejoignit ses collègues, légèrement troublé. - Tu as du rouge à lèvres sur la joue, remarqua Nico. - Je…. dit il gêné en se frottant la joue. - Alors à part ça, rien d’autre de compromettant, demanda Léo. - Elle a fait le tour de la chambre, rien ne manque, expliqua Boher. Arsène n’est pas passé. - Qu’est-ce que tu crois, on l’aurait vu, se défendit Léo. - Ce n’est pas ce que je voulais dire. Je prends la suite, vous pouvez rentrer, dit Boher. - Ça marche, répondit Léo qui tombait de fatigue. On fait un topo au poste demain matin. - Ok à tout à l’heure, répondit Boher. Il ne se passa rien non plus pendant le reste de la nuit. Mais le contraire l’aurait étonné. Il rentra chez lui pour dire bonjour à Samia avec qu’elle ne parte au boulot et qu’il n’y retourne à son tour. - Tu as une tête de déterré. Tu devrais lever le pied, fit Samia tout en le prenant dans ses bras. - C’est foutu maintenant, il n’a pas mordu à l’hameçon, soupira Boher. - Je suis désolé pour toi, tu y croyais vraiment, répondit Samia. - J’avais l’impression d’avoir cerné le personnage. Mais je me suis encore gouré, ajouta Boher. - Sois patient, il finira bien par faire une erreur, le consola Samia. - Je n’en suis pas si sûr que toi. Je crois que je vais demander à être dessaisi de l’enquête, expliqua Boher. - Tu ne devrais pas baisser les bras, fit Samia. Si ce n’est pas pour aujourd’hui, tu l’auras un autre jour. Je te laisse, il faut vraiment que j’y aille. J’ai déjà trois candidats à voir. Au fait, tu travailles comment aujourd’hui ? - Je suis juste venu en coup de vent pour te voir et te dire bonjour, dit Boher tout en l’embrassant. Je dois juste aller faire un topo avec mes collègues puis je reviens dormir. Je réattaque ce soir à 20h. - Ne te tracasse pas autant pour lui, conseilla Samia. Passe une bonne journée. - Elle va être longue sans toi, ajouta Boher. - Dors bien et repose-toi fit elle en l’embrassant. - Je vais rêver à toi dans cette magnifique robe rouge, lui murmura Boher à l’oreille avant qu’elle parte pour de bon. | |
| | | BoherSamiaForever
Age : 39 Date d'inscription : 28/04/2011
| Sujet: Re: Mini-jupe et talons noirs (terminée) Ven 17 Juin - 23:46 | |
| Je la sens ps cette Elena , j'espere que notre chouchou ne vas pas faire une betise , vue qu'il était troublée par le baiser de cette pouf >< .
En tt cas super cette suite Babou ^^ encore encore lol | |
| | | babou0506
Age : 51 Date d'inscription : 01/05/2010
| Sujet: Re: Mini-jupe et talons noirs (terminée) Sam 18 Juin - 11:53 | |
| l’oreille avant qu’elle parte pour de bon. Ch.62 toujours rien à l’horizon - Alors ? demanda Léo. - Rien de rien, c’est foutu, se lamenta Boher. Soit il nous a repérés, soit il est peut-être sur un autre coup. - Quand est-ce que nos amis repartent ? l’interrogea Nico. - Ils restent jusqu’à la fin de la semaine normalement, répondit Boher. - On va continuer les planques alors, fit Léo. Est-ce qu’on repasse un article sur eux ? - Je n’en vois pas bien l’utilité, ajouta Boher. J’y vais les gars, à ce soir. - Ah au fait, il faudrait que tu fasses la relève de 14h, bouckrane est malade, l’avertit Léo. - Ok, pas de problèmes, je vous rejoins sur place, proposa Boher. Point positif, comme ça il aurait toute sa soirée avec Samia. Ça serait la surprise, il n’allait pas la prévenir. Quand il arriva à l’hôtel, il y avait du remue-ménage dans le hall car il y avait un congrès d’une boîte américaine. Tout le monde avait débarqué en même temps. Il alla voir Mr et Mme Karabournalis pour leur expliquer ce qu’il en était. - Voilà, on pense qu’il ne viendra plus, commenta Boher. Mais on va quand même surveiller votre chambre d’hôtel jusqu’à la fin de votre séjour. Vous me donnerez votre emploi du temps à l’un et à l’autre de cette semaine et on agira en conséquence. - Je suis vraiment désolé que votre plan n’ait pas marché, fit Elena. - Merci, il faut que j’y retourne, mon collègue est tout seul, ajouta Boher avant de repartir. - Je vous laisserai à la réception nos deux emplois du temps. Mon secrétaire va vous faire ça pour dans disons une heure, précisa Mr Karabournalis. - Ce serait parfait. A plus tard, conclut Boher. - Il est très compétent ce flic finalement, il me plaît bien, continua Mr Karabournalis. - A moi aussi, ajouta Elena. - Tu m’as parlé, demanda son mari. - Non, je réfléchissais simplement à haute voix, lui dit Elena. De retour dans la voiture, Boher broyait du noir : - Qu’est-ce qu’on a loupé ? Pourquoi n’a-t-il pas été intéressé par cette cible ? Questionna Boher. - On ne lui a peut-être pas laissé assez de temps pour d’organiser, dit Jeff. Il est quand même très pointilleux pour ne s’être toujours pas fait attrapé. Il doit lui falloir beaucoup de temps pour monter ses coups. - Tu as sans doute raison, répondit Boher. On a encore une petite chance qu’il agisse d’ici à leur départ. - J’y crois encore, oui, fit Jeff. -Moi, j’ai des doutes, répliqua Boher. Je vais à la réception, Mr karabournalis devait me laisser leur emploi du temps. Lorsqu’il se dirigea vers le hall d’entrée, il eut comme une impression bizarre. Il avait remarqué quelque chose qui l’avait fait tiquer mais il ne savait pas quoi. C’était juste une sensation. - Je suis Jean-Paul Boher. Mr karabournalis a dû déposer quelque chose pour moi, demanda Boher. - Oui, je vais vous chercher l’enveloppe, répondit l’employé. - Emile, qu’est ce que je fais de ça ? demanda le voiturier à son collègue. - Qu’est ce que c’est ? dit son collègue. - C’est une enveloppe adressée à Mr karabournalis. Je viens de la trouver par terre devant l’hôtel, précisa le voiturier. - Il a dû la laisser tomber, je vais la récupérer et le prévenir, dit le réceptionniste. - Vous permettez, fit Boher en montrant sa plaque. Il avait reconnu la petite enveloppe couleur ivoire d’Arsène. Il alla à la voiture chercher des gants, même si cela ne servirait pas à grand-chose. - Je crois qu’il a mordu à l’hameçon, dit-il à Jeff en montant dans le véhicule . Appelle les collègues qui sont à l’étage pour qu’ils se tiennent sur leur garde. Pendant ce temps il ouvrit avec précaution l’enveloppe pour y découvrir la carte de visite d’Arsène où comme d’habitude, il était juste écrit : « bien mal acquis ne profite jamais. » - Merde, il est ici. On file là-haut, cria presque Boher en se précipitant hors de la voiture. Il tambourina à la porte de l’homme d’affaires, impatient avec Jeff qui soufflait derrière lui. - Qu’est ce qu’il se passe enfin ? c’est quoi tout ce cirque, fit Mr Karabournalis en venant ouvrir la porte. - Notre cambrioleur a laissé un message à votre attention, expliqua Boher. Je pense qu’il a dû déjà agir. - On n’a pas bougé d’ici. Et hier soir, les bijoux de ma femme était toujours dans le coffre, fit Mr karabournalis, sûr de lui. - Vous en êtes certain, répondit Boher. - Oui, mais je vais allez vérifier, si vous insistez, dit l’homme. Après quelques minutes, il revient mais Il ne manquait rien. - Il n’aurait pas pu vous volé autre chose, de l’argent, l’interrogea Boher. - Non, j’ai vérifié aussi, il ne me manque rien, dit l’homme d’affaires. - Je ne comprends rien, douta Boher en se tournant vers Jeff. Ou il nous avertit à l’avance qu’il va intervenir, ou alors, il nous a repéré et il se fout de notre gueule. | |
| | | BoherSamiaForever
Age : 39 Date d'inscription : 28/04/2011
| Sujet: Re: Mini-jupe et talons noirs (terminée) Sam 18 Juin - 13:17 | |
| Merciii pour cette suite Babou ^^ , je ne l'aime ps du tout cette Elena . (je sais je me repete mais j"y peux rien , elle me gave xD ) | |
| | | Voëltjie
Age : 30 Date d'inscription : 23/02/2010
| Sujet: Re: Mini-jupe et talons noirs (terminée) Sam 18 Juin - 16:04 | |
| - BoherSamiaForever a écrit:
- Merciii pour cette suite Babou ^^ , je ne l'aime ps du tout cette Elena . (je sais je me repete mais j"y peux rien , elle me gave xD )
Moi c'est pareil j'la sens pas du tout ^^ | |
| | | éléa01
Age : 43 Date d'inscription : 18/02/2010
| Sujet: Re: Mini-jupe et talons noirs (terminée) Sam 18 Juin - 16:19 | |
| - Voëltjie a écrit:
- BoherSamiaForever a écrit:
- Merciii pour cette suite Babou ^^ , je ne l'aime ps du tout cette Elena . (je sais je me repete mais j"y peux rien , elle me gave xD )
Moi c'est pareil j'la sens pas du tout ^^ idem ! Merci Babou, j'adore, j'adore ta fic ! | |
| | | Arya
Age : 34 Date d'inscription : 14/08/2009
| Sujet: Re: Mini-jupe et talons noirs (terminée) Sam 18 Juin - 18:38 | |
| - éléa01 a écrit:
- Voëltjie a écrit:
- BoherSamiaForever a écrit:
- Merciii pour cette suite Babou ^^ , je ne l'aime ps du tout cette Elena . (je sais je me repete mais j"y peux rien , elle me gave xD )
Moi c'est pareil j'la sens pas du tout ^^ idem !
Merci Babou, j'adore, j'adore ta fic ! moi non plus j'l'aime pas cette femme... sinon Babou, toujours aussi géniale ta fic ! | |
| | | Bulevard21
Age : 52 Date d'inscription : 19/10/2008
| Sujet: Re: Mini-jupe et talons noirs (terminée) Sam 18 Juin - 18:44 | |
| Là je comprend plus rien , à quoi joue Arsène ? et pourquoi à chaque fois que Samia parle avec lui de l'affaire j'ai de plus en plus de doutes ( trop envie d'avoir un ou une coupable et de mettre un nom sur ce " voleur "sans doute ! ) ...... et c'est quoi cette impression bizarre , l'impression d'être observé ? ou est-ce tout simplement en rapport avec la lettre laissée par Arsène ? Elena rentre tes griffes il est pris ! la madame Karabo... sse s'ennuie ? Merci Babou , encore !!! | |
| | | babou0506
Age : 51 Date d'inscription : 01/05/2010
| Sujet: Re: Mini-jupe et talons noirs (terminée) Lun 20 Juin - 20:18 | |
| - Je ne comprends rien, douta Boher en se tournant vers Jeff. Ou il nous avertit à l’avance qu’il va intervenir, ou alors, il nous a repéré et il se fout de notre gueule. Ch.63 il nous a bien eus Il s’éloigna dans la chambre pour appele la commissaire et la tenir au courant. - Il ne vous aurait pas aperçu et aurait décidé de vous tourner en ridicule en vous laissant sa carte de visite, pensa Madigan. - Dans ce cas-là, il nous laissait poireauter bêtement nuit après jour pour rien. Sa vengeance était plus belle. Et puis, je ne vois pas l’intérêt d’adresser ce mot à karabournalis s’il ne lui a rien volé, répliqua Boher. - Il ne lui a rien volé pour l’instant, le reprit la commissaire. - Vous plaisantez là. Soit il est fou de croire qu’il va réussir à le voler avec des flics sur le dos, soit il nous prend vraiment pour des branquignoles incapables de l’attraper, s’énerva Boher. - On continue de surveiller les grecs jusqu’à leur départ, ordonna Madigan. Quand il raccrocha, il entendit l’homme d’affaires, pousser des cris et des mots en grec, qui ne semblaient pas être des mots doux. - Qu’est-ce qu’il se passe ? demanda-t-il à sa femme, en se précipitant. - On nous a cambriolés, expliqua Elena. - On a vous a pris quoi, je croyais que votre mari avait tout vérifié, qu’il ne vous manquait rien, répliqua Boher. - Ici, à l’hôtel oui. Mais chez nous à Athènes, la femme de chambre vient de s’apercevoir que quelqu’un s’était introduit chez nous pendant le week-end, expliqua Elena. - Et on vous a pris quoi ? demanda Boher. - Je ne sais pas encore, mon mari est au téléphone avec la police actuellement. On repart pour la Grèce aujourd’hui. - Je vous laisse mon numéro de téléphone pour le transmettre aux collègues de là-bas. J’aimerais bien qu’ils me contactent, précisa Boher. - Alors chéri, qu’est qu’ils ont pris ? demanda Elena à son mari qui avait raccroché. - Tous tes bijoux, il n’en reste plus un, à part ceux que tu as pris avec toi. Il y en a pour des centaines de milliers d’euros. Je vais appeler l’assurance. Tu as pu appeler l’aéroport, dit son mari. - On a deux billets pour le vol de 15h. On atterrit à 17h à Athènes. Yanis nous attendra pour nous ramener à la maison, précisa Elena. - Vous n’avez pas de système d’alarmes, de caméras, les interrogea Boher. - Si bien sûr, vous me prenez pour quoi ? s’énerva Mr Karabournalis. Je pense que la femme de ménage vendredi quand elle est partie à oublier de la reconnecter, elle va être virée celle-là. - Attends tu n’en es pas sûr, elle travaille pour ta famille depuis des années, dit Elena. - Bon, je peux vous demander des détails, demanda Boher. - Christina est partie vendredi à 18h après son travail. Elle est revenue aujourd’hui vers 14h. Quand elle est montée à l’étage, elle a vu qu’une vitre de la salle de bains était brisée. Elle a alors remarqué que le coffre-fort était ouvert et qu’il manquait tous les bijoux. Elle m’a appelé tout de suite avant d’appeler la police juste après, raconta Mr karabournalis. - J’ai laissé mes coordonnées à votre femme, pour qu’elle les communique aux officiers qui sont sur l’affaire, expliqua Boher. - Vous pensez que c’est votre cambrioleur qui a fait ça, vous ne croyiez pas que c’est un peu tiré par les cheveux. Je pense que c’est juste un concours de circonstances, remarqua Mr Karabournalis. - Oh non, répondit Boher. Vous pouvez être sûr que c’est lui. - Donc ça veut dire que c’est à cause de vous et de votre plan foireux que tous les bijoux de ma femme ont été volés, s’énerva l’homme d’affaires. - J’en ai peur et j’en suis désolé si ça s’avérait vrai, s’excusa Boher. - Vous pouvez, dit-il en rejoignant sa chambre pour appeler son assureur. - Ne vous en faites pas, le rassura Elena. L’assurance va le rembourser. En plus, il y a la moitié des bijoux que je n’aimais pas, je les trouvais trop tape à l’œil. Par contre je suis désolé que le voleur vous ait encore filé dans les mains. - C’est pas grave, on l’aura une prochaine fois, répondit Boher. - Si vous avez besoin de venir en Grèce pour les besoins de l’enquête, je vous accueillerai avec plaisir et je vous ferai visiter ma ville, proposa Elena. - On verra, dit Boher. Veuillez m’excusez auprès de votre mari, je dois partir. Au commissariat, Boher laissa exploser sa colère : - Et merde, il nous a eus en beauté, s’énerva Boher. - On n’en est pas encore sûr, répliqua Jeff. - Arrête bien sûr que si : le mot à l’hôtel le prouve, répliqua Boher. Il faudrait qu’on vérifie avec Interpol, peut-être qu’il a déjà fait des cambriolages à l’étranger. On n y avait pas pensé jusque-là. - D’ailleurs par rapport à cette lettre, comment a-t-elle été déposée à la réception ? demanda Jeff. - C’est le voiturier qui l’aurait trouvée par terre. Tu as raison, il faut qu’on fouille de ce côté, fit Boher. Je vais appeler l’hôtel pour voir s’il travaille encore sinon je le convoquerais au commissariat. | |
| | | Bulevard21
Age : 52 Date d'inscription : 19/10/2008
| | | | éléa01
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| | | | babou0506
Age : 51 Date d'inscription : 01/05/2010
| Sujet: Re: Mini-jupe et talons noirs (terminée) Mer 22 Juin - 13:19 | |
| - C’est le voiturier qui l’aurait trouvé par terre. Tu as raison, il faut qu’on fouille de ce côté, fit Boher. Je vais appeler l’hôtel pour voir s’il travaille encore sinon je le convoquerais au commissariat. Ch.64 des milliers d’images - Bingo, on tient une piste, cria Boher à ses collègues dès qu’il revint de l’hôtel après avoir interrogé l’employé. - Quoi ? demanda Nicolas. - Le voiturier a trouvé le mot d’Arsène par terre devant la porte de l’hôtel, expliqua Boher. Il a dû passer devant lui à un moment donné et comme il y a une caméra. J’ai récupéré les vidéos à l’hôtel. Il ne me reste plus qu’à les visionner. En plus, on a l’heure précise. Le voiturier m’a dit qu’un papier sur le trottoir devant son hôtel ne restait pas longtemps avant d’être ramassé. On en a pour quelques minutes à peine avant de savoir à quoi il ressemble. On l’a eu. Il s’est fait prendre à son propre piège. Boher s’installa devant son écran d’ordinateur avec Nicolas et Léo pour visionner les images de la caméra. Mais ils n’eurent pas le résultat escompté. - Et merde, les images sont noires pendant quelques minutes. Qu’est-ce qui s’est passé ? s’interrogea Boher. Regarde, on me voit revenir vers la voiture avec l’enveloppe. - Arsène a su en piratant les dossiers de l’hôtel qu’il y avait des caméras devant la façade. Il devait avoir sur lui un brouilleur d’ondes, observa Nicolas. - Si on ne me voit pas aller récupérer l’emploi du temps des grecs c’est que je l’ai croisé. Je l’ai forcément vu à un moment ou un autre. Notre voiture était juste devant l’entrée sur le trottoir d’en face. Il nous a encore bien eus. Il se fout de notre gueule. Il savait qu’on était là et il a agi sous notre nez pour nous narguer. Fils de …. Oh attends. On va peut-être l’avoir, pensa d’un coup Boher. Il n’a pas dû penser à ça. - A quoi ? demanda Léo. - En face de l’hôtel, il y a une bijouterie et un magasin de vêtements de luxe, remarqua Boher. Peut-être qu’ils ont des caméras de surveillance eux aussi et qu’on pourrait voir Arsène sur leurs images à un moment ou un autre. - Ça mérite de vérifier, fit Nicolas. Ils passèrent la fin de l’après-midi à vérifier auprès des magasins de luxe de la rue saint Michel pour voir s’ils avaient des caméras de surveillance dirigées sur la rue. Ils allaient avoir beaucoup de travail car ils avaient pu récupérer au moins les vidéos de six magasins. Cela allait leur prendre beaucoup de temps à visionner tout ça. Mais c’était la première fois qu’il tenait Arsène de si près. Ils décidèrent de multiplier les pistes en vérifiant aussi les listes de passagers en direction d’Athènes et de retour d’Athènes. Cela aussi allait leur prendre du temps mais ils étaient très motivés. Arsène avait cru bien se moquer d’eux mais en fait cela allait se retourner contre lui. Il lui suffisait d’attendre que les grecs rentrent chez eux et peut-être jamais personne n’aurait fait le rapprochement entre Arsène et le cambriolage. Boher était très fier aussi qu’Arsène ait mordu à son piège ; ça voulait dire qu’il avait réussi à bien cerner le personnage. - Bon je suis crevé, j’ai à peine dormi 3h depuis deux jours en prenant le tour de Bouckrane, expliqua Boher. On se voit demain matin pour voir qui s’occupe de quoi. - Passe le bonjour à Samia, on la voit de moins en moins. Qu’elle passe faire un coucou à Thomas, ça lui ferait plaisir, proposa Nico. - Elle est partie tout le week-end, expliqua Boher. Et là, elle bosse à point d’heures. Avec toutes ces planques, on ne se voyait même plus. Mais je lui passerais le message. Arrivée à l’appart, Samia était passé chez le traiteur italien et avait choisi des lasagnes qu’elle avait accompagnées d’une salade verte. - Tu repars à quelle heure ? fit Samia un peu boudeuse à l’idée qu’il ne reste pas. - En fait, je reste, expliqua Boher. Je ne réattaque que demain matin tout en l’embrassant. - C’est vrai, hésita Samia. Je suis trop contente, fit-elle en répondant à son baiser. - Là, je file sous la douche, on mange ce délicieux repas et puis on trouve une idée pour finir la soirée, proposa Boher. - J’ai plein d’idées, répondit Samia. Pendant que Boher était sous la douche son portable sonna. Samia décrocha en pensant que c’était pour le boulot. - Bonsoir, c’est Elena. Je viens juste de rentrer chez moi. - Pardon, mais vous avez dû vous tromper de numéro, répondit Samia. - J’ai mal dû lire l’écriture de Jean-Paul. Je ne suis pas au 20.30.56.99.00. - Si, fit perplexe Samia. Vous êtes qui ? - Et vous répliqua Elena ? - Je suis sa petite amie, s’énerva Samia. - Oh pardon. Il m’a tant parlé de vous, expliqua Elena. Est-ce que je pourrais lui parler c’est important, c’est par rapport à son travail. - Ecoutez, il vient juste de rentrer après 48h non stop. Vous ne pouvez pas le laisser tranquille deux minutes. Il vous rappelera demain, dit Samia avant de raccrocher. | |
| | | éléa01
Age : 43 Date d'inscription : 18/02/2010
| Sujet: Re: Mini-jupe et talons noirs (terminée) Mer 22 Juin - 13:33 | |
| Merci Babou pour cette suite, je patauge toujours autant... Vite, la suite !!! | |
| | | BoherSamiaForever
Age : 39 Date d'inscription : 28/04/2011
| Sujet: Re: Mini-jupe et talons noirs (terminée) Mer 22 Juin - 17:19 | |
| Mercii pour cette suite Babou ^^
Cette Elena est vraiment gonflée d'appeler sur le portable de chouchou , en plus c'est Samia qui decroche et l'autre fait sa voix mieleuse pffff elle m'enerve cette fille , elle va mettre la pagaille dans le couple de nos chouchou >< . | |
| | | Bulevard21
Age : 52 Date d'inscription : 19/10/2008
| Sujet: Re: Mini-jupe et talons noirs (terminée) Ven 24 Juin - 18:58 | |
| Cet Arsène est décidément un pro ! mais les caméras des autres magasins vont peut-être donner quelque chose ... je l'espère ! je note que Samia n'était pas là du week-end et le vol a eu lieu le week-end .... simple coïncidence ? Merci Babou pour cette suite | |
| | | babou0506
Age : 51 Date d'inscription : 01/05/2010
| Sujet: Re: Mini-jupe et talons noirs (terminée) Sam 25 Juin - 9:44 | |
| J'ai eu une petite panne d'inspiration, alors j'espère que cette suite va quand même vous plaire..- Ecoutez, il vient juste de rentrer après 48h non stop. Vous ne pouvez pas le laisser tranquille deux minutes. Il vous rappellera demain, dit Samia avant de raccrocher. Ch.65 une furie - J’ai cru entendre mon téléphone sonner, fit Boher. - Oui, tu viens juste de manquer Elena qui voulait t’avertir qu’elle était bien rentrée chez elle. C’est qui cette pouffiasse, une nouvelle collègue, demanda Samia furibonde. - Non, c’est Mme Karabournalis, celle que je surveillais depuis une semaine, expliqua Boher. - Et elle t’appelle par ton prénom, s’énerva Samia. Elle ressemble à quoi ? et pourquoi, elle a ton numéro perso d’abord ? - Ecoute, fit Boher. ils se sont faits cambrioler. Certainement par Arsène et à cause de moi. Alors je lui ai donné mon numéro perso pour qu’elle le donne aux policiers chargés du cambriolage. Et de toutes façons, elle est rentrée chez elle. - Oui, c’est ce qu’elle a dit, je ne suis pas conne, dit Samia. - Elle est rentrée chez elle, en Grèce, ajouta Boher, Tu as raison, elle m’a un peu dragué, mais je lui ai bien fait comprendre qu’elle ne m’intéressait pas parce que j’étais très amoureux de ma petite amie. - Même quand elle est jalouse et qu’elle se ridiculise, fit Samia. Moi aussi, je t’aime, tu m’as tellement manqué. On ne se voit qu’en coup de vent. J’en deviens folle. - Je te promets qu’à partir de maintenant, je vais avoir des horaires plus adaptés. Et je vais aussi être moins stressé, on a de très sérieuses pistes concernant Arsène. On est à deux doigts de le coincer, l’assura Boher. - Quoi ? Mais tu déprimais complètement l’autre jour, demanda Samia. Vous n’aviez aucune piste. - Eh bien, il a voulu aller trop loin cette fois et il s’est fait prendre à son propre piège, expliqua Boher. Je te raconterais tout ça à un autre moment, parce que là tu vois, j’ai très envie de réveiller cette furie en toi que j’ai vu il y a quelques minutes quand tu croyais que ma maîtresse m’avait appelé. - Je n’étais pas une furie, se renfrogna Samia. - Oh si tu peux me croire, mais une très belle et magnifique furie, ajouta Boher avant de commencer de la déshabiller et de l’embrasser dans le cou. Au petit-déjeuner, Boher s’inquiéta auprès de Samia : - Il y a quelque chose qui ne va pas, s’interrogea Boher. Je peux te jurer qu’il n’y a rien eu entre cette karabournalis et moi, et qu’il n’y aura jamais rien avec une autre femme que toi. - Non, tout va bien, répondit Samia. - Arrête avec moi, Samia, je commence à te connaître, fit Boher. Tu n’as pas arrêté de te tourner et te retourner toute la nuit. Tu t’es levé et tu as même bossé. C’est avec le boulot, tes soucis ? - Oui, un client un peu chiant, avoua finalement Samia. Ça fait quatre fois que je recommence la maquette de son site internet et il n’est toujours pas satisfait. C’est pour le voir que j’étais monté à Paris. Mais ça n’a pas dû servir à grand-chose, car ma dernière proposition ne lui convient toujours pas. - Et tu ne peux pas le laisser tomber, demanda Boher. - Tu sais, on a signé un contrat. J’ai les mains liées. Je dois lui fournir un site internet, expliqua Samia. - Tu lui en as déjà fait quatre, non. Tu devrais appeler ton frère, il pourrait te renseigner et d’aider à te séparer de ce client et à modifier tes contrats à l’avenir pour te couvrir de telles mésaventures, observa Boher. - Je commence à connaître et à cerner le loustic et j’ai bien peur que si je n’arrive pas très rapidement à lui montrer quelque chose en adéquation avec ce qu’il veut ; il rompe ce contrat lui-même, expliqua Samia. - Et bien c’est que tu veux aussi ? remarqua Boher. - Non, car, il me fera une sale réputation et je démarre juste à sortir la tête de l’eau, je n’ai pas envie que mon affaire coule à cause de gens comme ça, qui ne savent pas ce qu’ils veulent, s’énerva Samia. Boher la prit dans ses bras et l’assit sur ses genoux. - Avant la fin de la semaine, j’aurais arrêté Arsène, se confia Boher. On se prend une semaine et on part tous les deux au soleil. - Comment peux-tu être aussi sûr de l’arrêter ? le questionna Samia. - On a deux pistes très sérieuses, déclara Boher. D’ici à la fin de la journée, on saura déjà à quoi il ressemble. - Je ne comprends pas, comment peux-tu avoir des images de lui ? fit Samia. Je croyais qu’il était plus futé que ça. - Il faut croire que non, car il a pensé à neutraliser les caméras de l’hôtel mais il n’a pas réfléchi que dans un tel quartier chic, les magasins de luxe autour de l’hôtel avaient plein de caméras aussi. On va aussi épluché la liste des passagers à destination d’Athènes et en provenance d’Athènes. - J’en reviens pas, dit Samia. - Tu es tout blanche, tu es sûr que ça va, s’inquiéta Boher. - Oui, c’est juste le stress, je n’ai pas faim, je vais prendre une douche. - Tu ne me caches rien d’autre, demanda Boher. Tu n’es pas enceinte ? - Non pas de risque de ce côté-là, j’ai très bien compris ton point de vue, remarqua Samia avant de quitter la cuisine. C’est juste de la fatigue à cause du boulot. | |
| | | BoherSamiaForever
Age : 39 Date d'inscription : 28/04/2011
| Sujet: Re: Mini-jupe et talons noirs (terminée) Sam 25 Juin - 15:04 | |
| Merciii pour cette suite Babou , j'ai l'impression que Samia cache quelque chose , sa se trouve c'est elle la mysterieuse voleuse mdr . En tt cas vivement la suite et j'espere que chouchou ne fera ps de betise avec cette Elena >< que je ne sens ps d'ailleurs . | |
| | | Bulevard21
Age : 52 Date d'inscription : 19/10/2008
| Sujet: Re: Mini-jupe et talons noirs (terminée) Dim 26 Juin - 17:09 | |
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| | | babou0506
Age : 51 Date d'inscription : 01/05/2010
| Sujet: Re: Mini-jupe et talons noirs (terminée) Lun 27 Juin - 0:21 | |
| - Non pas de risque de ce côté-là, j’ai très bien compris ton point de vue, remarqua Samia avant de quitter la cuisine. C’est juste de la fatigue à cause du boulot. Ch.66 qu’est-ce qu’elle a ? Le téléphone de Boher sonna à nouveau. Il espérait que ce n’était pas l’autre folle qui le relançait. Non, c’était le boulot. - Il faudrait que tu rappliques plus tôt, lui dit Léo. On a une vidéoconférence avec les grecs dans 20 minutes. - Pas de problèmes, j’arrive, répondit Boher. Il alla à la salle de bains, mais il trouva la porte fermée. Mais qu’est-ce qu’elle avait donc. Il fallait qu’il en parle à Céline peut-être qu’entre femmes, elle se confierait mieux, mais il était sûr, contrairement à ce qu’elle disait, que ça n’avait rien à voir avec le boulot. - Samia, pourquoi la porte est fermée, demanda Boher. Elle ne répondit pas. - Je dois partir, fit Boher, le boulot vient de m’appeler. On parlera, ce soir. Il entendit une toute petite voix qu’il ne reconnut pas lui dire « je t’aime à ce soir ». Et il partit. Samia était effondrée par terre dans la douche en train de pleurer. Elle n’arrivait plus à se calmer. Surtout maintenant qu’il était parti, les vannes étaient lâchées. Qu’est-ce qu’elle allait bien pouvoir faire quand il saurait ? Qu’est-ce ce que leur couple allait devenir ? Il allait s’écrouler comme un château de sable. C’est sûr, il n’aurait plus confiance en elle et la détesterait. Elle ne pouvait en parler à personne. Elle devait résoudre le problème toute seule, mais elle ne savait pas comment. Elle n’avait guère de solution qui se présentait à elle. La première chose à faire était d’annuler tous ses rendez-vous. Après elle verrait. Elle n’allait pas se rendre malade plus qu’elle ne l’était. De toute façon, il aurait bien fini par s’en douter. Il fallait juste réfléchir aux bons mots pour lui annoncer la nouvelle. Pendant ce temps, Boher était arrivé au boulot à temps, pris entre deux étaux. D’un côté, il avait hâte de savoir ce que les grecs avaient trouvé et de l’autre côté, il se faisait vraiment du souci pour Samia. Il ne savait pas ce qu’elle avait. Ce qui l’embêtait le plus, c’est qu’elle ne lui faisait pas assez confiance pour tout lui dire. Comment pouvait-il l’aider s’il ne savait pas ce qui lui posait problème ? ou alors il avait deviné juste et elle était bien enceinte. Mon dieu, un bébé, lui. Non ce n’était pas possible. Et puis, il ne saurait pas s’y prendre. Il était trop vieux. Un bébé ! il se surprit à imaginer Samia enceinte avec sa main sur son ventre en train de sentir le bébé bouger. - Qu’est-ce qui te prends à sourire bêtement, là, le dérangea Nicolas. C’est à l’idée d’arrêter Arsène. - Je ne souriais, le reprit Boher. - Oh que si, je ne sais pas à quoi tu pensais, mais tu paraissais ravi, ajouta Nicolas. - N’importe quoi, se défendit Boher. Mais tu en sais mieux sur ce qu’ils nous veulent. - C’est Madigan qui a proposé qu’on mette chacun à plat tout ce qu’on sait de chaque côté, expliqua Léo. Ils ont un officier qui parle très bien français. ça va aider. Lors de la conférence, ils apprirent que l’alarme avait bien été débranchée. Et les caméras neutralisées. Ils n’avaient trouvé aucune empreinte. Ils envoyaient par fax, la liste des bijoux volés et les photos que l’assurance leur avait fait parvenir. Léo leur expliqua en retour tout ce qu’ils savaient sur Arsène et sur sa manière de faire. Boher leur demanda de leur envoyer la liste des ressortissants français qui était parti d’Athènes entre le samedi et hier. Ils n’auraient plus qu’à croiser cette liste avec celle que l’aéroport devait leur envoyer des ressortissants ayant quitté Marseille depuis le cambriolage chez Lansing. | |
| | | Bulevard21
Age : 52 Date d'inscription : 19/10/2008
| Sujet: Re: Mini-jupe et talons noirs (terminée) Lun 27 Juin - 6:03 | |
| La première pensée que j'ai eu c'est elle est enceinte mais le Elle ne pouvait en parler à personne. me laisse perplexe soit c'est en rapport avec l'Arsène ..." Lupin ", soit elle est enceinte ( pas sûr pour moi ) soit c'est tout autre chose ......... mais qu’est-ce qu’elle a ? Merci Babou pour cette suite , une autre !!! | |
| | | BoherSamiaForever
Age : 39 Date d'inscription : 28/04/2011
| Sujet: Re: Mini-jupe et talons noirs (terminée) Lun 27 Juin - 13:03 | |
| Ouai bizarre quand meme , pourquoi Samia pleure telle autant , et pourquoi elle a si peur ??? Sa se trouve elle est enceinte soit elle es le voleur et elle sait ps comment le dire a Boher . Dur dur ?
Super cette suite , vivement la suite lol | |
| | | éléa01
Age : 43 Date d'inscription : 18/02/2010
| Sujet: Re: Mini-jupe et talons noirs (terminée) Lun 27 Juin - 13:54 | |
| Encore une super suite... Alors quel est le secret de Samia, je penche pour 2 réponses possibles, les mêmes que mes VDD... Vite, on veut la suite !
Merci Babou | |
| | | Arya
Age : 34 Date d'inscription : 14/08/2009
| Sujet: Re: Mini-jupe et talons noirs (terminée) Lun 27 Juin - 14:52 | |
| ça fais un pti bout de temps que je n'ais pas laissé de com ( désolée ) alors que je lis ta fic régulièrement et que je l'adore!!! perso, depuis le début, je pense que c'est Samia le fameux Arsène mais la théorie du bébé peu être possible... so, wait and see!! | |
| | | babou0506
Age : 51 Date d'inscription : 01/05/2010
| Sujet: Re: Mini-jupe et talons noirs (terminée) Mar 28 Juin - 0:44 | |
| j'adore vous voir vous triturer les méninges (autant que je me les triture moi-même quand j'écris)Ch.67 idée contagieuse Boher, Léo et Nicolas se mirent à exploiter les images des trois magasins les plus proches de l’hôtel. Pour l’instant, aucun des trois ne trouvèrent grand-chose. Ils s’arrêtèrent à midi et allèrent manger chez Roland. - On dirait qu’il y a quelque chose qui te tracasse, demanda Nico à Boher. - Non, je réfléchissais juste, répondit Boher. - A l’affaire, dit Nicolas ? ça n’en a pas l’air. Tu devrais te réjouir des avancées qu’on fait et là tu es soucieux. - Je…je me fais du souci pour Samia, se confia Boher. Elle n’est pas bien depuis quelques jours. Elle a des soucis, elle me dit que c’est à cause de son travail, mais j’ai des doutes. - Et tu penses à quoi, alors ? continua Nico. - Je… c’est un peu dur d’en parler, je n’en suis pas sûr. Voilà….je lui ai clairement fait comprendre au tout début où on sortait ensemble que notre différence d’âge me posait problème ; car un jour ou l’autre, elle voudrait un enfant et que je n’en voulais pas, raconta Boher. - Toi, tu ne veux pas de bébé, mais tu adores les enfants. Il n’y a qu’à voir comment tu te comportes avec les filles de Jeff quand elles viennent au commissariat, remarqua Nico. - Mais ce ne sont pas mes filles, fit Boher. Je suis trop vieux pour avoir un enfant à mon âge. Et puis notre métier est dangereux. Qu’est-ce que Samia deviendrait toute seule à l’élever cet enfant ? - Samia est enceinte, fit surpris Léo. - Non… enfin, je crois bien. C’est pour ça qu’elle ne me parle pas. Elle n’ose pas me le dire parce que je lui ai dit que je la quitterais le jour où elle voudrait un enfant, expliqua Boher. Elle a peur de ma réaction. - Tu crois qu’elle l’a fait exprès, demanda Léo. - Non, ça j’en suis sûr, répliqua Boher. Vu comme ça la rend malade, ce ne peut être un accident. Mais je ne veux pas qu’elle vive ça toute seule. Je vais lui poser la question ce soir pour en être sûr. Tu te rends compte, je vais être papa, moi. Mais comment je vais m’y prendre. - Comme tous les nouveaux papas, avec appréhension, joie, bonheur et fierté, dit Nico. Avec Thomas, on y réfléchit aussi. On a très envie d’adopter. - Et bien ça en fera des bébés dans le quartier, plaisanta Léo. Céline, Samia et maintenant vous. Il ne me reste plus qu’à m’y mettre moi aussi avec Agathe. Ils retournèrent au poste mais Boher avait du mal à se concentrer sur les images. Plutôt que de passer à côté de quelque chose, il préféra s’occuper des listings qu’ils avaient reçus pendant leur pause déjeuner. Il parcourut d’abord les deux listings pour voir si des noms connus de réputation lui sautait aux yeux. Puis il se résigna à comparer les centaines de noms des listes pour voir s’il y en avait en commun aux dates qui les intéressait. Comme ce travail lui occupait les mains et l’esprit, il ne pensa plus à Samia et au bébé jusqu’à ce qu’il finisse sa journée. Ni Léo, ni Nico, ni lui n’avait trouvé quelque chose à se mettre sous la dent. | |
| | | Bulevard21
Age : 52 Date d'inscription : 19/10/2008
| Sujet: Re: Mini-jupe et talons noirs (terminée) Mar 28 Juin - 15:49 | |
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| | | babou0506
Age : 51 Date d'inscription : 01/05/2010
| Sujet: Re: Mini-jupe et talons noirs (terminée) Mer 29 Juin - 9:22 | |
| Ch.68 retournement de situation Boher prit son courage à deux mains avant de rentrer dans l’appart. Il pensait y trouver Samia. Mais l’appart était vide. Il fut surpris. Il était rentré tard, n’ayant pas vu l’heure. Il pensait qu’elle serait déjà rentrée. Il laissa un SMS sur son portable au cas où elle soit en rendez-vous. Il alla prendre une douche et s’apprêtait à préparer le dîner quand il vit le message que Samia lui avait laissé : « Rentrerais tard, ce soir. Soirée entre filles. Ne m’attends pas. Je t’aime. Samia » Soit c’était un concours de circonstances, soit c’était prémédité et elle ne voulait pas passer la soirée avec lui. Il allait l’attendre pour avoir une petite discussion entre quatre yeux. Ça suffisait maintenant, ils étaient adultes et capables de gérer cette situation. Un bébé, lui, à son âge. Mais l’idée commençait sérieusement à faire son chemin. Il aimait tellement Samia à la folie qu’avoir un enfant d’elle, entamait ses bonnes résolutions de ne pas en avoir. Toutes ces fausses excuses, son métier dangereux, son âge ne faisaient plus le poids face à une Samia resplendissante tenant son bébé dans ses bras. Leur bébé à eux deux, la moitié de chacun d’entre eux, le scellement de leur union, de leur amour. Un bébé, mon dieu, il commençait même à avoir des idées de prénom. Il se voyait même se lever la nuit juste pour le regarder dormir ou le prendre dans ses bras. ça y est, il était foutu, car il ne se contenterait pas d’un seul bébé. Il avait été très heureux avec son frère et sa sœur. Et il s’était toujours dit que s’il avait, un jour, des enfants, il n’en aurait jamais un seul mais au moins deux voire trois. Mais n’importe quoi, cela lui était vraiment monté à la tête. Il allait faire peur à Samia et la faire fuir s’il lui disait qu’il en voulait trois. Dès qu’il aurait résolu l’affaire d’Arsène, il allait démissionner. Il en avait marre de son boulot. Il avait envie de profiter de la vie, de son amour, de ce bébé qui s’annonçait. Le plus difficile maintenant, c’était de faire comprendre à Samia son revirement à 100%. Elle allait avoir du mal à le croire et à le comprendre. Elle aurait des doutes sur lui pendant longtemps. Mais une fois le bébé là, elle verrait bien qu’il était sincère. Qui aurait ou imaginer ça, il y a à peine deux mois : il était amoureux pour la première fois de sa vie, il habitait avec Samia et ils allaient avoir un bébé,….un bébé. Samia avait annulé tous ses rendez-vous à l’extérieur ou au bureau. Elle avait passé sa journée à classer ses papiers, à faire des courriers. Elle mettait tout en ordre. Ça ne l’avait pas empêché de broger toute la journée, alors quand elle avait reçu le SMS de Jean-Paul, elle avait fait l’autruche et avait inventé une soirée entre filles. Elle ne pouvait rentrer à l’appart sans avoir pris de décision sur son avenir à elle car il n’y en avait plus d’avenir pour eux deux. C’était une question de jours. Il lui restait le plus dur, l’affronter lui. Mais comment le pourrait-elle ? Elle lui écrirait sans doute une lettre, elle ne pouvait l’affronter de visu. Elle s’était mise dans cette galère toute seule. Elle aurait pu éviter tout ça, mais non il avait fallu qu’elle tombe sur son charme. Dès le début, elle savait que c’était perdu d’avance, mais elle s’était quand même jetée à corps perdu dans ses bras. Et maintenant, il allait la détester. A cette idée, elle s’écroula encore plus et s’effondra dans son canapé. Il fallait qu’elle se ressaisisse. Ce n’était pas bon pour elle. Sa vie était en jeu. | |
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