et voila je dit au revoir a cette fics snif
contente qu'elle vous ai plsu car je ne cache pas que j ai eu peur qu'elle ne vous plaise pas.
beta reader : caline et aussi co autrice de ce chapitre.
encore merci de vos coms.
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Le brigadier essaya le plus doucement possible de sortir du lit. Mais sa belle le tenait fermement, encore endormit après leur nuit de folie. Cinq années à rattraper, cela en faisait des caresses, des baisers, des mots doux à se dire et redire.
"Où vas-tu ?" elle demanda les yeux toujours fermés
"Je ne sais pas toi, mais j'ai faim ma puce. Notre activité m'a donné énormément faim" dit il en lui lançant un sourire taquin
"Moi aussi j'ai faim" dit elle en lui embrassant le cou "mais cela signifie te laisser quitter ce lit et je n'ai pas vraiment envie"
"Je ne vais pas très loin Samia, juste dans la cuisine et je reviens avec un plateau"
La jeune femme allait riposter lorsque son ventre lui fit comprendre que son cher compagnon avait raison.
"Mais tu fais vite" dit elle en l'embrassant et lui caressant le torse, lui faisant comprendre de cette façon qu'ils n'avaient pas encore finis leur nuit
Boher sortit de la chambre et partit en direction de la cuisine. Le café était près, Mélanie avait dû se lever tôt pour aller ouvrir le bar et avait préparé un bon café noir. Il prit un plateau, posa deux tasses, croissants, beurre, pain, confiture et son éternel verre de lait. Il prépara le tout, puis pris le plateau pour l'emmener dans la chambre.
En montant les quelques marches, il fit tomber son blouson en cuir de la barrière. Ne voulant pas le laisser par terre, il déposa le plateau de nouveau dans la cuisine et ramassa son blouson. Il sentit le gonflement dans la poche lui tapoter la jambe en marchant. Il mit la main dans celle ci et en sortit l'écrin de velours qu'il avait toujours gardé depuis ces cinq dernières années. Il fixa le petit objet dans sa main d'homme fort, puis son regard partit en direction de la porte qui menait à la chambre ou la femme de sa vie se trouvait. Il secoua sa tête un moment, réalisant qu'ils venaient seulement de se retrouver, il ne pouvait pas lui demander.
En posant le blouson sur le porte manteau il eu un petit pincement au cœur en pensant à cet écrin. Il regarda de nouveau vers la porte et se dit qu'ils avaient assez attendu. Il était prêt, elle aussi, pourquoi attendre. Il s'empara de l'écrin, le déposa sur le plateau et se dirigea d'un pas décidé vers la chambre, son ventre se serrant, mais plus par la faim, mais la peur. Peur qu'elle refuse.
Il poussa légèrement la porte avec le pied. Elle se trouvait toujours nue, mais le drap bordeaux enroulé autour d'elle, regardant par la fenêtre la journée commencée. Elle tourna le regard vers lui, le sourire aux lèvres, si heureuse de l'avoir retrouvé.
"J’ai cru que tu ne reviendrais pas"
"C’est pour cela que tu regardais par la fenêtre, pour voir si je m'enfuyais"
"peut-être" dit-elle doucement
"Je n'ai aucunement envie de fuir" dit il en déposant le plateau sur le lit.
Il s'approcha d'elle, et entoura ses bras autour de sa taille pour la rapprocher de lui. Elle déposa ses mains sur son torse bien formé qu'elle n'avait cessé de caresser et embrasser cette nuit.
"Je suis désolée d'avoir douté de toi, mais je t'ai perdu une fois à cause de moi, et j'ai peur à présent"
"Tu n'a pas à avoir peur mon amour, tu es tout ce que j'ai jamais voulu. Et j'aurais dû te laisser parler il y a cinq ans, te laisser m'expliquer. On aurais pas perdu tout ce temps loin de l'autre"
"Je t'aime" dit elle en déposant ses lèvres sur les siennes tout doucement
"Viens on va déjeuner" dit il en l'approchant du lit.
La jeune femme s'asseyait sur le coin du lit. Elle allait prendre sa tasse lorsqu’elle aperçut une petite boite rouge sur le plateau
"C’est pour moi ?" elle demanda en montrant l'objet du doigt
"Oui si tu le veux" répondit Boher en la fixant
Samia allait parler lorsqu’elle sentit le doigt de son compagnon sur les douces lèvres
"Il y a cinq ans, ma vie s'est brisé en un instant en te voyant avec lui. Je t'en ai voulu pendant longtemps, mais je m'en suis aussi voulu. Voulu de t'avoir laissé partir, de ne pas t'avoir écouté. Si j'avais été moins con, je ne t'aurais pas perdu. Tu es la femme que j'ai attendu toute ma vie. Pas seulement sept ans, non depuis que je suis enfant, je t'ai espéré. Je ne savais pas quel trait tu aurais, mais je savais que lorsque je te rencontrerais ma vie serait chamboulé, retourné et que mon cœur serait à jamais à toi. Et c'est ce qui est arrivé quand je t'ai rencontré. Tu as fait de moi l'homme que je suis aujourd'hui. Tu as accepté mon sale caractère, mes défauts, mes petites voitures et tu m’as appris à réfléchir avant de taper."
"Jean-Paul" dit Samia les larmes aux yeux
"On pourrait attendre mais pourquoi le faire. Je sais que je t'aime et que tu m'aimes. Je veux fonder une famille avec toi et vieillir auprès de toi. Regarder nos enfants devenir des êtres merveilleux comme leur mère. Nos petits enfants courir, joué et devenir des adultes à leur tour. Je veux cela depuis si longtemps, et avec toi, uniquement toi. Je n'ai pas de rose, ou de champagne, ce n'est surement pas très romantique mais... je voudrais savoir si en ce matin du début de notre nouvelle vie tu accepterais de devenir madame Boher"
Samia avait les larmes qui n'en finissait pas de couler, et ce n'était plus comme pendant ces cinq dernières années, ce n'était plus des larmes de regrets de tristesse, non cette fois ci c'était du bonheur, du pure bonheur
"C’est la déclaration la plus romantique à laquelle j'ai pu assister. Tu n'a pas de rose et de champagne ? Et alors, tu es toi, tu es là, c'est le plus important. Tu es l'homme que j'ai attendu depuis longtemps aussi. Je t'ai déçu très souvent, avant notre relation et pendant. Mais je te promets de ne plus jamais te décevoir à l'avenir .Tu es tout pour moi, sans toi je ne suis rien, je ne suis plus la jeune femme que je peux être à tes côtés. Je t'aime comme je n'ai jamais aimé et je serais honoré de devenir madame Boher. " Elle l'embrassa passionnément et entre deux baisers elle chuchota "et rapidement"
Il ne put s'empêcher de rire, avant de prendre de nouveau ses lèvres. Il prit l'écrin, l'ouvrit doucement et elle put apercevoir un petit diamant scintillant, qui ornait un fin anneau d'or. Il lui fit descendre doucement l'anneau sur l'annulaire et elle put voir ses yeux brillé par les larmes de joie. Il leva son regard marron sur son visage baigné de larmes, la souleva dans ses bras et l'allongea sur le lit. Le petit déjeuner ne resta pas longtemps sur le lit, mais ne fut pas consommer, leur envie de faim étant tout autre qu’alimentaire.
Trois mois après fut célébré le mariage le plus attendu du mistral.
Le lendemain du mariage on put voir dans la meme depeche l’article suivant.
Samia continua son métier de photographe sur Marseille. Boher devint capitaine lorsque Castelli réussit le concours de commissaire et devint donc le nouveau chef du commissariat. Le nez d'un petit Jérôme vint agrandir cette famille six mois après. Christelle resta dans le coin, rencontra un collègue à son beau-frère avec qui elle est très heureuse à présent et devint la meilleur amie de Mia.
Vous vous demandez surement si le calendrier a eu le succès escompté. Et bien je vous répondrais que oui, les ventes purent aider les familles des collègues décédés. Il y eu surtout un mois en particulier qui fit tourné la tête de plusieurs demoiselles, et le commissariat fut assez longtemps remplis pour des plaintes quelconques et sans importance. Le mois de janvier, le meilleur mois de l'année elles vous répondront si vous leur demandé.
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montage photo par caline.