Mini-jupe et talons noirs (terminée)

Quand Lansing lui avait proposé ce coup, ça avait été plus que tentant. Puis après, elle l’avait lui-même cambriolé pour effacer les éventuels traces d’elle sur son ordinateur. Lansing était donc dans le coup !

Quelle histoire !!! quel suspens ( j'adore ! ) Samia va -elle être démasquée ? Va-t-elle revenir un jour ? JP va-t-il la chercher ? Ses amis les flics vont-ils découvrir la vérité ? Comment tout cela va-t-il finir ?
Hâte de lire la suite ..... merci Babou et

- Alors vous avez avancé ? les interrogea Boher
- Pas depuis hier. Tu n’es pas revenu d’ailleurs après ton déjeuner, observa Léo.
- Je ne me sentais pas bien, je suis rentré chez moi, répondit Boher.
- Si tu veux, viens manger chez nous, ce soir, proposa Nico.
- Non, merci c’est gentil, mais ça va aller. C’est juste un mauvais cap à passer. Il faut que j’arrive à l’oublier et à passer à autre chose, se confia Boher.
- Son frère a des nouvelles d’elle, demanda Léo.
- Non, il s’inquiète d’ailleurs. Il va demander à Juliette et à Ninon, si elles en ont, fit Boher. Bon, si on arrêtait de parler de mes problèmes de cœur et qu’on s’intéressait plutôt à notre affaire.
- On a fini d’imprimer les photos de femmes. Il nous reste à les comparer avec les premières, expliqua Léo.
- Mais on a pensé après qu’on aurait dû aussi regarder les hommes car elle a pu aussi se déguiser, si les photos ne donnent rien, on revisionnera tout depuis le début, ajouta Nico.

Boher avait peur qu’ils se rendent compte qu’il manquait une photo, en plus une femme enceinte ne passait pas inaperçue, surtout aussi sexy qu’elle. Il fallait qu’il la repère sur les photos d’Athènes pour voir si elle s’était déguisée de la même manière ou non. Après, il aviserait.
- Si vous voulez, je m’occupe des photos d’Athènes pendant que vous revisionnez celles de Paris, proposa Boher avec une idée derrière la tête.
- Si tu veux, fit Léo. Je vais prendre un café avant de commencer, tu en veux un.
- Non, ça ira, le remercia Boher.

Il allait vérifier que Samia n’était pas reconnaissable sur les photos grecques et si c’était le cas, il remettrait sa photo en place. Il espérait juste qu’ils ne remarqueraient pas qu’elle était froissée à force qu’il la regarde.
Il dût se reprendre à plusieurs fois pour réussir à la reconnaître tellement elle s’était bien grimée, Elle était vraiment douée pour ça ; il ne s’étonnait plus qu’ils n’aient jamais réussi à lui mettre la main dessus. Elle savait passer inaperçue, changer complètement d’apparence et elle était très douée en informatique ; tout ça réuni expliquait en partie qu’elle ait réussi à passer entre les mailles du filet. Il était vraiment mordu car il avait presque de la fierté. Non, il ne fallait pas exagérer, il était flic tout de même et elle une voleuse même si elle n’avait jamais fait usage d’armes ou menacer quelqu’un.

Oui, cette vieille femme à moitié penchée sur sa canne que ce jeune homme aidait, c’était elle. Mais lui qui était-il ? Il n’y avait aucune chance que Léo et Nico la reconnaisse. Il pouvait remettre sa photo sans problèmes. Il les subtiliserait à nouveau si nécessaire. Il allait se remettre au travail et essayer de retrouver quelques femmes en commun sur les deux vols pour essayer de brouiller les pistes et que Samia puisse s’enfuir et se cacher le plus loin possible.
Et peut-être que si personne ne venait à bout de cette affaire, ils l’abandonneraient et dans quelques mois, elle pourrait revenir sur Marseille. Et lui il n'aurait qu'à l'attendre.

merci les filles pour vos coms. Je suis toujours aussi surprise en vous lisant que cela vous plaise autant. Je bloque un peu sur la fin en ce moment surtout que je suis en mode vacances ( farniente, grasse mat, plage, promenade...) alors pas trop motivée pour l'écriture. J'espère quand même que cette suite vous plaira. A +

jadore franchement c'est super kan tu aura fini tes vacances mdr bisous

Profite bien on attend
J'aime toujours autant

Franchement encore geniale !!!! ^^

Je n'ai qu'une chose a dire la suite !!!!

Prfite de tes vacs

Merci pour la suite Babou, ne sois pas étonnée par nos com's, ta fic est géniale.
J'attends la suite avec impatience mais avant tout, profite de tes vacances

Et peut-être que si personne ne venait à bout de cette affaire, ils l’abandonneraient et dans quelques mois, elle pourrait revenir sur Marseille. Et lui il l’attendrait.


Cela faisait déjà deux semaines que Samia était installée dans le quartier du Trastevere à Rome. Elle avait connu la ville éternelle grâce à Gianni qu’elle avait connu à Marseille quand il y était receleur. Elle avait très souvent travaillé avec lui pour trouver la piste d’œuvres d’art qu’elle recherchait. Puis il avait épousé une italienne et était revenu s’installer à Rome. Elle leur avait souvent rendu visite car elle adorait cette ville ; d’ailleurs, elle y avait acheté l’appartement où elle s’était réfugiée. Dans une grande ville, elle pouvait d’autant plus passer inaperçue.

De toute façon, elle ne sortait pas beaucoup car elle n’en avait pas envie tout simplement. Elle s’allongeait dans le noir et elle essayait de dormir mais elle n’y arrivait pas. Il était toujours dans sa tête et dans son cœur. Il lui manquait tellement. Ils n’étaient pas ensemble depuis longtemps mais il avait comblé un vide immense dans sa vie. Il était à la fois son confident, son ami, son amant, son âme sœur. Elle n’avait personne à qui se confier car personne ne pouvait comprendre qu’elle l’aimait autant et à quel point il lui manquait....Elle avait envie de savoir comment il allait, de savoir ce qu'il faisait, s’il pensait aussi à elle. Son téléphone sonna :
- C’est toujours bon pour ce soir, l’interrogea Gianni.
- En fait, j’allais t’appeler pour m’excuser, mais je ne vais pas pouvoir venir, répondit Samia.
- Arrête, ça fait 15 jours que tu es à Rome et on ne s’est vu que le jour où tu es arrivée, répliqua Gianni.
- Je sais, mais ce soir je ne peux vraiment pas, fit Samia.
- Si tu ne viens pas à moi c’est Gianni qui viendra à toi, dit Gianni.

Samia hésita mais elle connaissait le caractère buté de Gianni et elle finit par abdiquer.
Elle arriva peu après 19h. Les voir aussi heureux et amoureux, Gianni et sa femme ajoutait à sa détresse et à sa mélancolie. Ils avaient un merveilleux petit bébé de 6 mois que la fit sourire malgré elle. Paula prétexta devoir coucher sa fille pour les laisser seuls.
- Tu fais peur à voir. Qu’est-ce qui se passe ? demanda Gianni.
- Rien, j’avais juste besoin de m’aérer la tête. Je suis venue quelques jours me ressourcer ici, mentit Samia.
- Où tu mens très mal, où je te connais très bien, remarqua Gianni. Mais je pense qu’il y a plutôt un homme là-dessous.
- Je….balbutia Samia puis elle éclata en sanglot.
Gianni fut très surpris. Il ne l’avait jamais vu se mettre dans cet état pour un homme.
- Vas-y, lâches toi. C’est que tu en as besoin, confia Gianni.

ta suite est super!! jai hate de lire la suite je suis fan
voir samia triste comme sa , sa me fait mal au coeur!!!

merci

Merci pour cette suite Babou, je sens que l'un comme l'autre, ils ne vont pas réussir à tenir le coup s'ils restent séparés. Samia va se confier à son ami Gianni et j'espère qu'il l'aidera à se sortir de cette situation difficile pour qu'elle puisse enfin retrouver l'homme qu'elle aime.

Je vais me répéter mais ta fic est une vraie réussite, j'aime l'histoire d'amour et l'intrigue policière qui tourne autour, Bravo !

Cette suite est super Babou !!!!!

C'est clair malgré la distance , ils ne peuvent s'empecher de penser l'un a l'autre !!

La suite !!!! ^^

- Je….balbutia Samia puis elle éclata en sanglot.
Gianni fut très surpris. Il ne l’avait jamais vu se mettre dans cet état pour un homme.
- Vas-y, lâches toi. C’est que tu en as besoin, confia Gianni.


Quand Samia se fut calmée, Gianni lui apporta un verre de chianti et la laissa parler. Elle lui raconta tout de sa vie ces dernières semaines.
- Mais merde alors, tomber amoureuse du mec qui enquête sur toi. T’avais une chance sur un million que ça t’arrive, ironisa Gianni.
- Je suis vraiment conne, répondit Samia. Si j’avais compris plus vite que je l’aimais autant, j’aurais tout laissé tomber pour lui, pour nous. Mais non, il a fallu que je continue.
- Mais tu ne sais même pas s’ils ont des indices contre toi, remarqua Gianni.
- J’essaye de me tenir au courant par les journaux de Marseille mais pour l’instant, on n’y parle plus de moi, fit Samia. Je ne sais plus quoi faire. Est-ce que je dois l’oublier et refaire ma vie sans lui ou prendre le risque de retourner à Marseille pour le retrouver.
- Si tu veux, je peux essayer d’aller à Marseille pour glaner des infos sur l’affaire et sur ton mec, proposa Gianni.
- Tu ferais ça pour moi, demanda Samia.
- Mais bien sûr, tu m’as sauvé de la mouise plus d’une fois. Alors c’est à mon tour maintenant de te renvoyer l’ascenseur, ajouta Gianni.

- Je peux te demander quelque chose d’autre, dit Samia.
- Tout ce que tu veux, continua Gianni.
- Comment as-tu fait pour Paula ? Elle est au courant de tout, le questionna Samia.
- Maintenant oui, mais pas à l’époque où je te connaissais, confia Gianni.
- Et c’est elle qui a découvert tes affaires ou tu lui as tout avoué, demanda Samia.
- Quand j’ai réalisé qu’elle me manquait et que je n’imaginais pas ma vie sans elle, j’ai décidé de revenir en Italie et d’arrêter mes magouilles avant de finir en taule, expliqua Gianni. Et l’arrivée de Florentina m’a convaincu définitivement que j’avais eu raison. Maintenant, je suis rangé ou presque. J’ai toujours des contacts mais je n’y mets plus les mains. J’ai un business propre.
- J’ai vu ça. Tu peux être fier de toi, confia Samia. Et Paula, quand tu lui as tout dit, comment a-t-elle réagi ?
- Elle m’a traité de « stronzo » et m’a giflé. Puis elle m’a dit que j’avais intérêt à rester clean si je tenais à elle. Alors je l’ai écouté. Et toi comment a-t-il réagi ?la questionna-t-il à son tour.
- Mal, comme tu peux le deviner, confia Samia. Il s’est senti trahi. Il a cru que je l’avais utilisé. Puis il est parti en me laissant une lettre d’adieu où il disait qu’il me quittait mais qu’il ne me dénoncerait pas, raconta Samia. Je ne sais pas ce qu’il pense vraiment, comment il va, s’il a encore des sentiments pour moi, et si un jour il arrivera à me pardonner.
- Ecoute. Je peux aller sur Marseille après-demain. Et je ferais ma petite enquête. En deux jours, je devrais en savoir assez.

Super suite Babou, Samia a trouvé un grand soutien et un allié, j'ai hâte de savoir ce qu'il va se passer à Marseille et si Gianni va faire la connaissance de Boher...

Merci

Ha heureusement qu'elle a un ami auquel elle peut se confier et parler de l'amour qu'elle eprouve pour chouchou , d'ailleurs cet homme a lui aussi eu le meme soucis et pour la fille qu'il aime il s'est remis dans la bonne voie .

J'espere vraiment qu'il pourra faire quelque chose pour Samia et expliquer a Boher , car je pense qu'il es le seul a pouvoir dire a chouchou .


La suite la suite !!!!! ^^

- Ecoute. Je peux aller sur Marseille après-demain. Et je ferais ma petite enquête. En deux jours, je devrais en savoir assez.


Gianni arriva le lendemain sur Marseille. Il alla tout d’abord voir quelques vieilles connaissances pour en savoir mieux sur ce que savaient les flics. Il n’apprit pas grand-chose sauf qu’ils n’avaient semble-t-il toujours pas démasqué Samia. Ils interrogeaient simplement leurs indics à la recherche d’une femme. Bon de ce côté, toujours rien à craindre, maintenant il fallait s’intéresser à ce Boher. Il avait hâte de découvrir à quoi ressemblait l’homme qui avait réussi à mettre la main sur Samia. Il fallait qu’il la joue serré.
- Bonjour, est-ce que je pourrais avoir un café, merci, fit Gianni en se présentant au bar.
- C’est un quartier tranquille, fit Gianni pour entamer la conversation. Je viens d’emménager. Ma femme et ma fille devraient me suivre dans trois semaines.
- Oui, c’est un quartier familial. Tout le monde se connaît. Vous habitez où ? demanda Thomas.
- Au 58 rue Emile Rousseau, répondit Gianni.
- Oh, c’est l’appart de Samia Nassri, s’étonna Thomas.
- Oui, c’est le nom de la propriétaire, fit Gianni.
- Elle est partie pour de bon, alors, observa Thomas.
- Je ne sais pas, je n’ai pas eu affaire à elle, expliqua Gianni. Vous la connaissez. En tous cas, l’appart est très bien agencé et très joliment décoré.
- C’est une de mes amies. Elle vient de rompre avec son petit ami et est partie sur Paris. Je pensais que c’était juste pour un temps.
- J’ai signé un bail de trois ans, mentit Gianni. Vous connaissez cet homme car il faut que je récupère son trousseau de clé. Il a laissé aussi quelques affaires à l’appart.
- Si vous repassez vers midi, vous ne pourrez pas le louper. Il vient manger presque tous les midis, remarqua Thomas.
- Et comment je fais pour le reconnaître. Je ne connais même pas son nom, dit Gianni.
- Il s’appelle Jean-Paul Boher. Et c’est très simple pour le reconnaître. Il suffit de chercher le mec le plus triste et le plus déprimé du bar. Il a beaucoup de mal à reprendre le dessus. C’est elle qui l’a quitté.
Il en avait appris pas mal, déjà. Il allait en rester là pour ne pas trop éveiller les soupçons. C’était toujours pareil avec les barmans, ils savaient tout sur tout et étaient intarissables. Il n’avait plus qu’à revenir vers midi et il verrait de ses propres yeux l’amoureux transi de Samia.

De son côté en Italie, Samia attendait avec hâte d’avoir des nouvelles de Gianni. Il n’avait toujours pas appelé. Paula avait téléphoné pour savoir si elle pouvait garder Florentina deux heures cet après-midi et l’avait invité à manger avec elle ce soir. Elle était bien obligé d’accepter même si elle n’avait pas trop le goût à sortir et à faire la conversation. Mais elle lui devait bien ça, puisque c’était à cause d’elle que ce mari était parti.
- Elle s’est endormie, fit Paula. Elle devrait se réveiller dans une petite heure.
- Pas de souci, tu peux partir tranquille, répondit Samia.
- Je t’ai laissé mon numéro de portable sur le bureau, expliqua Paula. A tout à l’heure.
Samia fit le tour de l’appartement. On voyait qu’ici vivait une famille heureuse et unie. Gianni était très fier de sa petite fille. Les murs étaient recouverts de photos d’eux trois, de sa femme et de sa fille. Samia était à la fois heureuse pour Gianni (il le méritait) et envieuse de ce bonheur simple qui lui était passé sous le nez, à elle.

Samia alla voir Florentina quand elle se réveilla :
- Alors ma puce, tu n’as plus envie de dormir, fit Samia tout en douceur. La petite ne la connaissait pas tant que ça. Mais elle lui tendit les bras pour qu’elle la porte.
Elle sentait bon le bébé, avait la peau toute douce. Elle eut un pincement au cœur. Elle n’aurait jamais de bébé avec lui, un petit gars qu’elle aurait regardé jouer au foot avec son père au parc borely ou une petite fille qui aurait mené son père par le bout du nez.

Merci pour cette suite Babou, un p'tit tour au bar du Mistral pour pêcher des infos, il ne pouvait pas mieux tomber ! J'aime bien cette discussion Gianni / Thomas et j'ai hâte de lire la rencontre Gianni / Boher !!!

Super cette suite !!! J'aime bien aussi la discussion Thomas/Gianni , j'espere aussi qu'il y aura une discussion Boher/Gianni , j'ai hate de lire la suite .

Super Babou !!! ^^

Beaucoup de retard à rattraper mais je vois que les choses ont avancé . Un ami .... voilà ce qu'il fallait à Samia .... et à Boher
Hâte aussi de voir comment va se passer la rencontre entre les deux hommes
Merci Babou de prendre le temps de nous poster des suites alors que tu es en vacances .

Samia avait demandé à Gianni de récupérer quelques papiers chez son notaire quant à la vente de ses bureaux et de son appart. Puis il était retourné au bar du mistral.
Le barman avait raison, il avait tout de suite repéré ce Boher. On ne pouvait pas le louper, il portait tout le poids du monde sur ses épaules. Il était aussi triste et déprimé que Samia. C’était déjà une bonne chose. Enfin pas qu’il soit déprimé mais cela voulait dire qu’elle lui manquait et qu’il l’aimait autant qu’elle, elle l’aimait. Puisqu’ils souffraient autant tous les deux.
- Regarde, il arrive, fit Thomas à Boher qui se retourna.
- Bonjour, il paraît que vous vouliez me parler, fit Boher.
- Oui, je suis désolé si je vous dérange mais je suis le nouveau locataire du 58 rue Emile Rousseau et je voulais récupérer le double des clés, mentit Gianni.
- Pas de problèmes, je ne les ai pas sur moi, mais je peux vous les faire passer, proposa Boher, le regard dans le vide.
- Si vous voulez, on peut se donner rendez-vous à l’appart en fin d’après-midi, dit Gianni.
- Je récupère mes clés à l’hôtel après mon boulot et je passe vous les apporter, répondit Boher.
- En plus, il reste des cartons que la propriétaire n’a pas récupéré, vous saurez sans doute quoi en faire, expliqua Gianni.
- Je…balbutia Boher. Cela lui faisait encore tellement de mal de penser à elle. Alors à l’idée de retourner dans l’appart où ils avaient vécu heureux tous les deux…..
- Je vous laisse mon numéro si vous avez un empêchement, continua Gianni sinon à ce soir. Il avait encore deux ou trois choses, que Samia lui avait demandées, à faire.

Une fois Gianni parti, Thomas parla avec Boher :
- Je croyais que Samia ne devait pas rester sur Paris, fit Thomas.
- Je…. je ne sais pas. On ne s’est pas trop parlé ces temps-ci, fit Boher distrait et dans ses pensées.
- Il m’a dit qu’il avait signé un bail de trois ans pour l’appart de Samia, expliqua Thomas.
- Ah bon, fit Boher.
- Malik se fait beaucoup de soucis, il n’a aucune nouvelle d’elle depuis deux semaines qu’elle est partie, fit Thomas. Même Juliette.
- Je ne sais pas moi. Je ne suis pas dans sa tête, répliqua Boher. Bon, je te laisse, je retourne au boulot.
- Mais tu n’as même pas touché à ton assiette, observa Thomas.
- Je…. mais il ne finit pas sa phrase et partit.

Au boulot aussi, il n’avait envie de rien. Il avait pensé un temps à prendre des vacances et à passer une ou deux semaines chez lui en Alsace pour s’éloigner de tout ça, mais à chaque fois, il reculait, car il craignait en quittant Marseille deux choses. Que l’enquête sur Arsène progresse et la deuxième chose que Samia essaye de le contacter ou de revenir pendant son séjour loin de Marseille. Alors, il allait rester et prendre sur lui pour reprendre sa vie en mains, même s’il ne savait pas en ce moment même dans quelle direction aller.

Pauvre chouchou il es totalement paumé .

Cette suite es super Babou ^^

Je viens de rattraper tout mon retard. Vivement la discution Jp/Giani, je veux qu'il retrouve le sourire

Ravie de te revoir Voeltjie

Alors, il allait rester et prendre sur lui pour reprendre sa vie en mains, même s’il ne savait pas en ce moment même dans quelle direction aller.


Gianni téléphona à Samia pour la mettre au courant de son rendez-vous avec Boher ce soir.
- Comment tu l’as trouvé, l’interrogea Samia.
- Tu ne me demandes pas si les flics te soupçonnent, répondit Gianni.
- Arrête plutôt et dis-moi comment il va, fit Samia.
- Aussi mal que toi, rassure-toi, ajouta Gianni. Il est aussi mordu de toi que tu peux l’être de lui.
- Il ne se doute de rien, demanda Samia.
- Non, je lui ai fait croire que j’étais ton nouveau locataire et que je voulais récupérer le double des clés, expliqua Gianni. Il doit passer tout à l’heure.
- Joue la fine, c’est un flic tout de même, il ne doit se méfier de rien,conseilla Samia.
- Tu me connais, non, ironisa Gianni.
- Justement, répondit Samia
- En ce qui concerne l’enquête comme tu sembles très inquiète de ce côté-là, plaisanta Gianni avant de continuer, ils en sont toujours au même point. Ils savent que c’est une fille. Ils ont trouvé des photos mais rien de plus. Ils ne sont absolument pas sur ta trace. Je pense même que tu pourrais revenir sur Marseille.
- Je prendrais un sacré risque et je ne suis même pas sûre que Jean-Paul accepterait de me revoir, hésita Samia.
- Tu sais en amour, si on ne prend pas de risque, on peut passer à côté de belles choses, dit Gianni.
- Et qu’est-ce que tu penses de lui ? le questionna Samia.
- Je ne pense pas qu’il est dans son état normal alors je ne me suis pas fait d’opinion. C’est vrai que ce n’est pas du tout ton genre d’homme. Tu ne m’avais pas dit qu’il était beaucoup plus vieux que toi. Tu n’avais pas l’habitude de sortir avec des mecs si vieux avant.
- Il faut croire que c’était le bon. Enfin, moi, cette différence d’âge ne me gênait pas du tout alors que cela lui posait beaucoup de questions, raconta Samia. Il est mignon ?
- Ecoute, je ne pourrais pas trop te dire, c’est plutôt les filles qui m’intéressent, je te laisserai seule juge. Disons qu’il n’est pas moche si on aime ce genre, ironisa Gianni, certain de la faire ramoner.
- N’importe quoi, il est très sexy. J’adore son côté ronchon et fragile à la fois. Son seul défaut s’il en a un c’est sa jalousie. Mais il a réveillé en moi aussi ce défaut là que je ne me connaissais pas alors je ne peux pas trop le lui reprocher. Il t’a parlé de moi ?
- Pas vraiment, mais je suis un inconnu pour lui aussi. Il m’a semblé très hésitant à venir jusqu’à ton appart comme si cela lui serait difficile. Je t’en dirais mieux ce soir. Sinon, j’ai récupéré l’acte de cession de ta boîte et la vente de ton appart. J’ai aussi récupéré ta moto. Je reviens avec demain soir.
- Je te remercie pour tout ce que tu fais pour moi, fit Samia.
- Je te le devais bien, fit Gianni. Si je te n’avais pas rencontré, dieu seul c’est où j’aurai fini, aux baumettes ou six pieds sous terre, assura Gianni.
- Ta femme et ta fille vont très bien. C’est un amour, dit Samia.
- Ma femme ou ma fille, plaisanta Gianni.
- Les deux sont adorables, continua Samia. Tu m’appelles sans faute, tout à l’heure.
- Oui, tu peux compter sur moi, promit Gianni..
- Et n’en fais pas trop pour ne pas éveiller ses soupçons, ajouta Samia.

Cette suite est super Babou !!! ^^

Heureusement que Gianni est la pour aider Samia et chouchou ( sans que celui ci ne s'apercoive de rien lol ) , Samia est soulagée qu'on ne la reconnaisse pas , mais elle s'en fou de cela elle pense plus a Boher se qui es normal lol .


La suite !!!! n_n .

- Oui, tu peux compter sur moi, promit Gianni.
- Et n’en fais pas trop pour ne pas éveiller ses soupçons, ajouta Samia.


Boher arriva vers 18h devant l’appart qu’il avait partagé quelques semaines à peine avec Samia. Il hésita quelques minutes puis retint sa respiration avant de sonner.
- Merci encore d’être venu pour rapporter les clés, fit Gianni.
- C’est la moindre des choses, répondit Boher. Vous m’avez dit qu’il restait des cartons. Je peux regarder si vous voulez.
- C’est dans le bureau, expliqua Gianni.
Boher marqua un temps d'arrêt devant la porte. Cela faisait à peine deux semaines que Samia était partie et l’appart avait été vidé. Il ne restait que ses affaires dans la pièce vide : en tout et pour tout deux cartons.
- C’est à vous ou c’est à la propriétaire, demanda Gianni.
- C’est bien mes affaires, je vais vous débarrasser, proposa Boher.
Il paraissait encore plus triste que lorsqu'il était arrivé.
- Vous savez où je peux joindre la propriétaire car je voudrais faire quelques travaux, je voulais voir avec elle, mentit Gianni.
- Je ne sais pas, elle est partie sur Paris, fit Boher. Je ne savais même pas qu’elle avait mis en location son appart. et qu'elle l'avait entièrement vidé.
- Vous étiez ensemble, c’est ça, dit Gianni.
- Oui, on s’est séparé et elle est partie de Marseille, continua Boher. Bon je vais vous laisser, cet appart ne me laisse pas que des bons souvenirs.
- Excusez-moi, merci encore pour le trousseau, ajouta Gianni.

Boher était encore plus déprimé en quittant l’appart, si c’était possible. Il avait eu plein de flashs de leurs moments communs : les petits déjeuners au lit, leurs câlins ; des discussions lui étaient revenues aussi en tête, son sourire. Il avait presque l’impression de sentir son odeur. Elle était partie vraiment pour de bon alors. Il fallait qu’il passe à autre chose. Il n’y a que comme ça qu’il arriverait à l’oublier. Il allait recommencer à sortir et il verrait bien.

Peu après le départ de Boher, Gianni appela Samia.
- Alors, demanda Samia.
- Eh bien, il n’est pas resté longtemps mais cela a confirmé ce que j’avais vu de lui au bar, raconta Gianni.
- Confirmer quoi ? l’interrogea Samia.
- Qu’il est encore amoureux de toi. Il me l’a presque dit lui-même, remarqua Gianni.
- Comment ça ? fit Samia.
- Il m’a dit ne pas vouloir rester plus longtemps dans l’appart car il ne lui avait pas laissé que de bons souvenirs. Ça veut tout dire, expliqua Gianni.
- Tout dire et son contraire, continua Samia. Soit il pense encore à moi et revoir notre appart le rend triste en lui rappelant des souvenirs ; soit il ne pense qu’à ma trahison et c’est pour ça qu’il ne voulait pas rester à l’endroit où je lui ai tout avoué.
- Et pourquoi il serait aussi triste et déprimé s’il t’en voulait toujours, fit Gianni.
- Peut-être qu’il a du mal à dépasser notre rupture mais ce n’est pas pour autant qu’il se remettrait avec moi. J’ai creusé un énorme fossé entre nous, expliqua Samia.
- Je pars demain matin de bonne heure. On en rediscutera ensemble de vive voix, fit Gianni.
- Sois prudent et à demain, répondit Samia.
Qu’est-ce qu’elle allait faire ? Devait-elle prendre le risque à la fois de retrouver Jean-Paul et de revenir sur Marseille ? Pourquoi pas ?

Ravie aussi de pouvoir reprendre ma lecture de ta fic Babou
ça avance petit à petit, bientôt le retour de Samia à Marseille : Merci Giani xD