coucou ! merci pour les coms les filles!
Sans plus vous faire attendre, voici la suite !
Bizous
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Chapitre 13Dans le noirBoher fut le premier à ouvrir les yeux.
Il échappa un gémissement de douleur…Sa tête le lançait tellement qu’elle semblait sur le point d’exploser.
Il aurait voulu se masser le dessus du crane mais sa main fut retenue. Et il comprit alors qu’il était attaché solidement à ce qui semblait être un tuyau de canalisation, avec une paire de menotte.
Ceci fut confirmé lorsque ces yeux s’habituèrent à l’obscurité. En revanche, il eu la surprise de découvrir à ses côté Samia, toujours inconsciente, attachée à la même paire de menotte que lui.
-Samia…Hohé Samia réveillez vous…Lui chuchota – t-il doucement en replaçant une mèche de cheveux derrière ces oreilles.
Elle se réveilla brusquement et avant même que Boher ne puisse l’éviter, Samia lui adressa une droite magistrale
-LACHEZ MOI ESPECE D’ABRU….Boher ?
-Aïeuuuh…MAIS BIEN SUR QUE C’EST MOI, BON SANG QU’EST-CE QUI VOUS A PRIS ?
-Je…je suis désolée…Commença t-elle en tentant de ne pas exploser de rire…Je croyais que c’était toujours nos agresseurs…Ca va aller Boher ?
-Mmm …Grogna t-il en se frottant l’œil de sa main libre….Nos agresseurs sont partis depuis un bout de temps et ils nous ont enfermés dans cette cave !
-Mon dieu, mais comment est-ce qu’on va faire pour sortir d’ici ?! s’écria Samia tout en tirant de toutes ces forces sur les menottes.
-MAIS AÏEUH NASSRI ! Vous me tordez le poignez !
- Je vous avez dit de les jeter ces fichues menottes Boher !
- Ca ne sert à rien d’êtres sarcastique Nassri ! C’est à cause de vous qu’on prisonniers comme des rats !
-A cause de moi ? Je rêve Mr « je n’ai pas de plan… »
-Mais c’est vous qui avez dit « on verra bien… » Et voilà où on est maintenant !
-Bon Ok on est mal barrés…Vous avez un plan ?
-On attend, ils vont bien finir par revenir !
20 minutes plus tard-Bon et maintenant ?
-On attend toujours Nassri…
1 h plus tard- Boher ils ne reviendront pas et on va mourir ici…
-Hé ba dis donc vous êtes optimiste vous !
-J’ai toujours imaginé mourir vielle dans mon lit, à côté de l’homme que j’aime !...Et pas dans un endroit pareil avec…
-Avec un collègue lourdingue, borné et réac…Finit Boher
Boher avait tourné la tête et regardait ses pieds. Samia posa sa main sur sa joue (encore
endolorie pas le coup de poing) et l’obligea à la regarder.
-J’allait dire avec des menottes, « Et pas dans un endroit pareil avec des menottes… ».
Elle plongea son regard dans le sien er repris
-Ca fait longtemps que je ne vous vois plus comme ça…Murmura t-elle tout en caressant doucement la joue de Boher.
-Arrêtez Samia…
-Désolée, ca vous fait encore mal…Dit-elle en retirant sa main de la joue endolorie
Boher retint son bras par le poignet.
-Je voulais dire, arrêtez de jouer avec moi…
Boher la fixait, le regard rempli de tristesse et d’amertume.
-Mais Boher je ne…
-Vous n’imaginez pas à quel point c’est dur de travailler avec une personne qui vous méprise et joue avec vos sentiments…
-Je ne vous méprise pas et vous le savez…
-Ha oui, j’oubliais, je suis votre « pote » !
-Vous êtes bien plus que ca…C’est ce que j’essayais de vois dire tout à l’heure dans le placard
Samia regardais Boher intensément. Jamais Boher n’avait vu Samia le regarder ainsi.
Elle s’approcha doucement de lui. La tension devenait palpable et Boher avait du mal à réaliser ce qu’il se passait…Rêvait-il ? Le coup qu’il venait de recevoir à la tête avait-il été trop violent ?
Samia s’approcha de plus en plus de son visage, puis déposa délicatement ses lèvres sur les siennes.
Ce contact fit frissonner le corps de Boher tout entier. Ce baiser était bel et bien réel. En un instant toute la douleur, la tristesse, la colère et le désarroi que Boher avait enfoui en lui depuis des mois se dissipèrent laissant place à un sentiment de bien-être infini.
Il mit quelques secondes avant de répondre au baiser de Samia qui devenait de plus en plus insistant.
Finalement il se laissa aller et passa son bras de libre autour de la taille de Samia et la serra fort contre lui. Leur étreinte devint de plus en plus passionnée.
Le temps s’était arrêté autour d’eux. Ils n’étaient plus prisonniers dans une cave sordide, ni sur le point de mourir. Juste eux.
Dans le feu de l’action, ils ne s’aperçurent pas qu’ils tiraient de plus en plus sur le réseau de canalisation auquel ils étaient attachés.
-Samia…
-Oui Jean-Paul, je ressens la même chose…
-Non…
Samia se retira brusquement des bras de Boher et le dévisagea ?
-Comment ca non ?
-De quoi ? dit Boher, ne comprenant pas la réaction brusque de Samia
-Je te dis que je t’aime et toi tu me dis non !
-Je voulais te dire que j’ai entendu un…Tu m’aimes ?!
-Hé bin je...Enfin…oui je tien beaucoup à toi…Je …
-Chuuuut ! La Stoppa Boher
-quoi encore ! Comment ca à s’énerver Samia
- Ecoutes, tu n’entends pas quelque chose grincer ?
Ils regardèrent autour d’eux et leurs regards se posèrent sur les tuyaux qui semblaient se distendre
Avant qu’ils aient pu faire quoi que se soit, les tuyaux cédèrent et des jets d’eau jaillirent de toute part, propulsant Samia et Boher au fond de la pièce.
Ils tombèrent lourdement au sol.
-Est-ce que ca va ? S’empressa de demander Boher à Samia en l’aidant à se relever.
-Oui ca va…Mais qu’est ce qui s’est passé ?!
-bah je crois qu’on s’est laisser un peu trop aller…Répondit-il en souriant.
L’avantage c’est qu’on s’est libérés du coup ! Reprit-il
Samia répondit au sourire de Boher, mais en voyant l’eau se propager dans la pièce, se remit à paniquer.
-Bon sang Boher on va se noyer !
-Mais non Samia, ne t’inquiètes pas, d’ici à ce que l’eau remplisse la pièce on sera déjà sortis d’ici et puis il doit surement y avoir des évacuations ! Ne t’en fais pas…
20 minutes plus tardL’eau avait déjà atteint leurs genoux et Samia était de plus en plus stressée…
-Des évacuations Boher ! Tu te fous de moi ! Mais qu’est ce qu’on va faire ? S’écria t-elle dans tous ces états.
Boher la prit par la taille, la forçant à se calmer.
- Ecoute-moi ! Personne ne va mourir d’accord ? Il n’y à aucune raison de paniquer…
Il tâtonna le mur jusqu’à la lourde porte en métal qui les enfermait et hurla
-AU SECOURS !!AIDEZ NOUS !!
Samia regardait l’homme qu’elle aimait « garder son sang froid »…
Une heure plus tard-Et maintenant on peut paniquer ?! S’écria Samia
L’eau était montée à une vitesse ahurissante et il ne restait plus qu’une vingtaine de centimètres pour respirer.
Samia s’était accroché au coup de Boher comme elle pouvait. Toujours accrochés l’un à l’autre par le poignet avec les menottes, ils avaient du mal à nager et se maintenir à la surface.
-Jean-Paul j’ai peur…
-Samia regarde moi…murmura Boher
La jeune femme leva les yeux vers lui. Malgré la situation plutôt désespérée, son regard rempli d’amour arriva à la calmer. Peut-être parce que c’était la dernière fois qu’elle le voyait, mais elle le trouvait terriblement beau et attachant, les cheveux mouillés et l’eau ruisselant sur son visage.
-N’ai pas peur, je suis là…
Ils se serrèrent l’un contre l’autre, attendant désespérément une échappatoire.
Des litres d’eau plus tardLa situation était à présent totalement désespérée et chacun avait perdu espoir d’être secouru a temps.
Ils avaient enfermé leur seule chance dans un placard à ballet et les Shmit n’avaient surement pas l’intention de les libérer. Ils étaient perdus.
-Boher, je voulais te dire à quel point je suis désolée de t’avoir fait souffrir…
-Ca n’a plus d’importance Samia…
-si ca l’est ! Si je n’avais pas été aussi stupide, nous aurions pu être heureux bien avant et ne pas gâcher tout ce temps…
L’eau montait encore et toujours, arrivant à présent au niveau de leur mentons.
-Je t’aime Samia…Je t’ai toujours aimé
-Je t’aime aussi…
Ils échangèrent alors un baiser traduisant tout l’amour et la passion qu’ils ressentaient l’un pour l’autre.
L’eau les submergea alors complètement.
Leur dernière pensée fut qu’ils allaient mourir aux lèvres de l’être aimé.
FINMais nooon.....
.Allez suite ce soir ou demain !