Coucou voilà, on arrive au bout du chemin...Voici mon dernier chapitre...
J'espère que ma fic vous a plus et que vous avez passé un bon momment en me lisant!
Je vous remercie beaucoup pour tous les coms qui m'ont soutenue durant mon écriture et qui m'ont bien fait marrée !
Boh'Lecture et à très vite dans une prochaine Fic !
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Et ils vécurent heureux …Un mois plus tard-SAMIA REND MOI MON STYLO ! Cria Boher à travers tout le commissariat
Samia et Boher étaient maintenant ensemble depuis un mois (+ 2 jours de « faux »mariages…) et contrairement à ce qu’on pouvait penser, le climat ne s’était pas beaucoup apaisé au commissariat.
En effet, maintenant qu’ils étaient 24h/24h ensemble, au boulo et en dehors, la moindre étincelle provoquait une guerre ouverte ! Mais qui allait s’en plaindre, ils étaient fait l’un pour l’autre de toutes manière et le plus important étaient qu’ils se soient enfin trouvés.
-SAMIA ! vociféra Boher en se dirigeant vers les vestiaires, à la recherche de son stylo (le même qu’au début ^^) que sa belle avait une fois de plus empreinté.
Il ouvrit la porte des vestiaires.
-AH TU ES LA !
Samia était assise sur un banc et fixait l’objet qu’elle tenait fermement dans ses mains. Des larmes coulaient doucement le long de ses joues.
-BON BEBE, JE T’AI DEJA DIT QUR J’AIMAIS PAS QU’IN TOUCHE A MES AFFAIRES !
Hé c’est pas la peine de pleurer…Si tu veux un stylo, j’irai en acheter un au ...
-TIENS PREND CA ! S’écria tout à coup Samia, qui s’était levée précipitamment en jetant à la figure ce qu’elle tenait dans ses mains et ce que Boher prenait pour son stylo.
-Mais…Mais qu’est ce que c’est que ce truc ?!
-QU’EST-CE QUE C’EST ?! C’EST POSITIF, VOILA CE QUE C’EST ! Hurla Samia tout en pleurant de plus belle.
-PO …PO…PO
-Oui
Elle se rassit et tenta de se calmer.
-Jean-Paul…Continua t-elle…Qu’est ce qu’on va faire ?
-Mais comment est-ce possible ? Tu prends la pilule pourtant…
-Pas quand on était mariés…Elle leva les yeux vers lui avec insistance…La douche ca te rappelle rien ?
«
Voilà, pensa Samia,
Estelle avait finalement raison, le faux mariage, la fausse maison et maintenant le faux bébé…c’est enfant avait été conçu alors qu’ils n’étaient pas vraiment eux…Boher était-il prêt à avoir un enfant maintenant, au début de leur relation ? »
Boher allait d’avant en arrière comme s’il allait trouver la solution dans les vestiaires.
-Jean-Paul ! Arrête de tourner en rond et regarde-moi ! Aide-moi !
Il s’arrêta, et s’approcha de Samia. Il lui prit tendrement la main et plongea son regard dans le sien.
-Ecoute Samia, quoi que tu décide je te soutiendrais mais…même si ca fait qu’un mois qu’on sort ensemble, tu sais que ca fait des années que je t’aime, pour moi cet enfant n’est pas le résultat d’un quiproquo mais le symbole de mon amour pour toi.
Il avait dit ca calmement sans s’arrêter. Jamais Samia n’avait entendu quelque chose d’aussi beau et de touchant. Des larmes s’échappaient à nouveau de ses yeux.
Elle tendit la main et caressa doucement la joue de Boher.
-Jean-Paul…J’ai peur…J’ai peur de notre relation, de ce qu’elle va devenir quand le bébé sera là. Je t’aime aussi, très fort, mais tu le vois, notre relation est des plus explosive, on n’arrête pas de s’engueuler, c’est comme ca qu’on fonctionne depuis le début…Est-ce que notre relation tiendra dans le temps, est-ce qu’elle résistera à la naissance d’un enfant, à la vie de famille ?
Boher pris à son tour le visage de Samia dans ses mains.
-Mon cœur, toutes les questions que tu te poses ne s’applique pas qu’a nous mais à tout couple qui débutent une nouvelle vie ensemble. Je sais que tu as peur, mais quoi qu’il arrive, on traversera les épreuves ensemble. Je sais qu’il y aura des hauts et des bas mais chacun de ses moments, je sais que je veux les vivre à tes côtés. Je n’imagine pas ma vie sans toi et ce que tu viens de m’annoncer me rend le plus heureux des hommes.
C’est tout simplement ce que Samia avait besoin d’entendre. Sentir qu’elle avait un homme qui l’aimait passionnément à ses côté, et qu’ensemble ils pourraient envisager leur avenir avec leur futur enfant, pour le meilleur et aussi pour le pire.
Alors elle décida finalement d’oublier ses craintes et ses angoisses pour s’abandonner dans les bras de l’homme qu’elle aimait, le père de son enfant.
*FIN *
