une envie irrésistible (terminée)

non pas sa!!!!!!!!!!!!!

Babou tu vas te faire étriper

- mais moi j’ai envie de me marier avec toi, fit Boher. Tu m’aimes ?
- oui.
- Et moi je t’aime alors on va se marier !


C’est boher qui apprit les deux nouvelles à samia qui essaya tant bien que mal de cacher sa détresse. Lui, il était fou de bonheur.

- Je suis très contente pour vous deux fit Samia en essayant de se contenir.
- J’espère que mahée va bien le prendre aussi. Qu’elle ne sera pas jalouse du bébé.
- Et vous comptez vous marier quand, demanda Samia.
- Assez vite, parce qu’on va se marier an alsace, répondit Boher. On veut le faire avant que sa grossesse ne soit trop avancée. Pour pouvoir faire les préparatifs et le voyage sans trop fatiguer Victoire.
- Bien sûr, fit Samia. Mais c’était comme si elle vivait la scène en dehors de son corps. Comme si quelqu’un d’autre parlait à sa place.
- Tu viendras avec gianni, demanda Boher.
- On verra si je peux me libérer et lui aussi, répondit Samia.
- Je te laisse, à bientôt, fit Boher, en déposant un baiser sur sa joue.

Elle s’effondra. Mais pourquoi ça l’a rendait aussi triste. Elle était avec Gianni maintenant et même si leur relation n’était pas toujours idéale avec la distance, elle l’aimait. Enfin elle tenait à lui. Parce qu’elle commençait à se dire que réagir comme ça à ces deux nouvelles, cela voulait peut-être dire que son amour pour boher n’était pas si mort qu’elle l’aurait cru. Elle l’avait juste enfoui très profondément. Elle ne savait pas laquelle des deux nouvelles la touchait le plus. Peut-être le fait qu’il ait un enfant avec une autre. En plus un enfant de l’amour voulu et désiré et non pas comme Mahée.

Elle ne pourrait pas assister à son mariage. Non, ça lui serait insurmontable. Et voir le ventre de victoire s’arrondir lui était aussi inimaginable. Il fallait vraiment qu’elle se ressaisisse. Là elle était sous le choc. Mais ça allait lui passer, il le fallait bien.

C’est ainsi que Mélanie la trouva une heure après. Boher venait de lui annoncer la nouvelle au café du mistral. Et comme Samia ne répondait pas sur son portable. Dès qu’elle avait pu se libérer, elle s’était précipitée chez elle.
- Samia, fit elle en la secouant. Samia ça va.
- Hein. Oh, Mélanie, fit Samia.
- Ça fait dix minutes que j’essaye de te parler en vain. Je commençais sérieusement à m’angoisser. J’étais à deux doigts d’appeler Guillaume, expliqua Mélanie.
Mélanie lui proposa un verre d’eau :
- Tu peux me dire ce qui s’est passé, lui demanda-t-elle.
- Je sais pas, jean paul, bébé, mariage, balbutia Samia.
- Tu m’inquiètes, je pense qu’on devrait appeler Guillaume, dit Mélanie.
- sommeil, fit Samia.
- Je vais rester avec toi. Je vais appeler Roland pour lui dire, expliqua Mélanie.
- dormir, répéta Samia.

En fait Mélanie n’appela pas Roland mais bien Guillaume à qui elle expliqua de se dépêcher de venir.
- Elle n’est pas vraiment pas bien, s’inquiéta Guillaume. Elle a des propos très incohérents. J’ai préféré lui faire une piqûre. Tu peux rester avec elle. Il ne faut pas qu’elle reste toute seule. Je reviendrais la voir demain. Et si ça ne va pas mieux, on l’hospitalisera.
- tu crois qu’elle pourrait faire un geste malheureux, demanda Mélanie.
- Mais qu’est-ce qui s’est passé ? l’interrogea Guillaume.
- Elle vient d’apprendre que Boher et Victoire attendait un bébé et allait se marier. Je crois qu’elle l’aime toujours. Et ça lui a fait un sacré choc, expliqua Mélanie.
- tu étais au courant, dit Guillaume.
- Qu’elle l’aimait, enfin qu’elle l’aime. Oui, répondit Mélanie. Elle a toujours eu des sentiments très forts pour lui sans jamais les lui avouer. Mais je pensais que depuis qu’elle était avec Gianni, tout ça était bien fini.
- ben ça alors.et pourquoi se sont-ils séparés s’ils s’aimaient autant, demanda Guillaume.
- parce que ce n’était pas réciproque, répliqua Mélanie.
- tu plaisantes. Jean paul était complètement mordu d’elle, affirma Guillaume.
- c’est lui qui te l’a dit, demanda Mélanie.
- oui, à une époque je lui ai donné des anti-dépresseurs parce qu’il allait vraiment mal à cause de ça, avoua Guillaume.
- et tu n’as jamais rien dit à Luna, s’énerva Mélanie.
- tu connais le secret médical ? répondit Guillaume.
- tu viens bien de me le dire à moi, le reprit Mélanie.
- oui mais ça fait un bail, il y a prescription. Et puis ce n’est plus à l’ordre du jour, fit remarquer Guillaume.
- ils sont passés à côté l’un de l’autre, j’en étais sûre qu’il l’aimait aussi, répliqua Mélanie. C’est dommage parce que si Luna ou moi, on t’en avait parlé, peut-être qu’ils seraient ensemble aujourd’hui.
- Maintenant, jean paul aime victoire et il est passé à autre chose observa Guillaume.
- oui et il faut que samia fasse son deuil et passe aussi à autre chose, ajouta Mélanie.
- ça sera difficile et long, vu l’état où elle est ce soir, postula Guillaume.
- Ne t’en fait pas avec Luna on a toujours été là pour elle et on ne va pas la laisser tomber aujourd’hui, le reprit Mélanie.

vite la suite!!!!!!!!!!!!!!!

..............................................................................................

Pauvre Samia, tout son monde s'écroule... hâte de lire la suite et de voir la réaction de Boher au mal être de Samia.

Ca part en merguez tout ça.
Je ne vois pas comment Boher pourrait faire attention à Samia à présent qu'il est sur son petit nuage.

- ça sera difficile et long, vu l’état où elle est ce soir, postula Guillaume.
- Ne t’en fait pas avec Luna on a toujours été là pour elle et on ne va pas la laisser tomber aujourd’hui, le reprit Mélanie.


Luna et Mélanie s’étaient relayées à son chevet toute la nuit. Elles s’inquiétaient vraiment beaucoup. Elle n’arrêtait pas de délirer dans son sommeil. C’était comme si elle venait d’apprendre que son mari était mort et qu’elle n’arrivait pas y faire face. Et puis parfois, elle ouvrait les yeux mais elle n‘arrivait pas à communiquer avec elles. Comme si elle était ailleurs.

- Mais pourquoi aussi pendant ces six mois, elle n’en a plus jamais parlé, demanda Luna.
- Moi, je croyais vraiment qu’elle était passée à autre chose, fit Mélanie.
- Je le retiens celui-là, s’il m’avait dit que boher l’aimait. Tout cela ne serait pas arrivé, s’énerva Luna.
- On peut se faire le même reproche parce que ni toi ni moi n’en avons parlé à nos hommes, fit Mélanie.
- Mais ce n’est pas la même chose, la reprit Luna.
- Bon maintenant le mal est fait. Qu’est qu’on décide? l’interrogea Mélanie.
- Comme Guillaume a dit. On attend de voir ce matin comment elle se réveille et dans quel état elle se trouve. Puis on agit en conséquence, expliqua Luna.
- Est-ce qu’il faut qu’on appelle jean paul pour le mettre au courant ? demanda Mélanie.
- Je ne sais plus, hésita Luna.
- Je suis tellement triste qu’elle se soit mise dans cet état. On n’a pas été assez présente pour elle, se reprocha Mélanie.
- Mais arrête de culpabiliser. Si elle avait décidé de nous le cacher comment on aurait pu deviner, dit Luna.
- Parce que c’est l’homme de sa vie et qu’elle ne pouvait pas arrêter de l’aimer comme ça du jour au lendemain, expliqua Mélanie.
- Lui il l’a bien fait, la reprit Luna.
- C’est qu’il ne devait pas l’aimer aussi fort qu’elle, elle l’aimait, enfin qu’elle l’aime.

Et puis Mélanie éclata en sanglot.
- Je ne supporte pas de la voir dans cet état et de ne rien pouvoir faire pour elle, hoqueta Mélanie.

Guillaume arriva sur ses entrefaites et essaya de la consoler et de la rassurer tant qu’il pouvait.
- Elle ne se réveille toujours pas. C’est bon signe ou non lui demanda sa femme.
- Je crois que son corps a craqué et qu’il a besoin de repos, répondit Guillaume.
- Et qu’est-ce qu’on fait ? l’interrogea Luna.
- Je vais appeler jean paul et le mettre au courant. C’est le père de sa fille. Il nous aidera à prendre une décision. Sinon, il faudra appeler ses parents, expliqua Guillaume.
- Tu ne peux pas lui dire ça au téléphone, le reprit Mélanie.
- Il faut que tu le lui dises de vive voix, continua Luna.
- Vous restez là auprès d’elle. Et vous m’appelez s’il se passe quoique ce soit continua Guillaume avant de partir.


désolé mais je ne pourrais pas poster de fic avant lundi soir. J'ai un weekend super chargé. je vais en profiter avant de rattaquer le boulot lundi (pas très motivée après 15 j de vacances)
mon côté sadique en rajouterait en vous disant que j'adore le prochain chapitre et mon côté gentil (si si j'en ai un, il est bien caché c'est tout) vous dirait que j'ai fini cette fic (YES, à part quelques corrections) mais qu'il vous reste une bonne vingtaine de chapitres encore.
PS : pour vous faire patienter, j'ai posté le premier chapitre d'une nouvelle fic. à +

J'espère que tout ça va faire éagir Chouchou !!

Babou ton côté sadique me fait peur

Bon je m'en vais lire ta nouvelle fic !

Comment va réagir chouchou quand il va savoir " le fin mot de l'histoire " surtout maintenant qu'il a commencé une " nouvelle vie " avec Victoire ? ...... Aïe ! Aïe ! Aïe ! c'est mal parti tout ça ! ....... et ton côté sadique n'arrange pas les choses lol

- Tu ne peux pas lui dire ça au téléphone, le reprit Mélanie.
- Il faut que tu le lui dises de vive voix, continua Luna.
- Vous restez là auprès d’elle. Et vous m’appelez s’il se passe quoique ce soit continua Guillaume avant de partir.


- Guillaume, mais qu’est-ce que tu fais là ? demanda un rien inquiet Boher.
- Ecoute jean-paul, il faut que je te parle, commença par dire Guillaume.
- Viens, on va s’asseoir. Tu veux boire quelque chose, proposa Boher.
- Non, je dois te parler de Samia, fit Guillaume.
- Quoi samia ? répéta Boher beaucoup plus inquiet. Il lui est arrivé quelque chose.
- Elle est comme qui dirait dans un état de catalepsie assez prononcé. Je crois qu’il vaudrait mieux qu’on la fasse hospitaliser, expliqua Guillaume.
- Je ne comprends pas, si tu crois qu’il faut lui passer des examens, fais le tu es médecin. Tu lui en parles. Elle comprendra bien, fit Boher.
- Je me suis mal fait comprendre, le reprit Guillaume. Elle est incapable de réagir. Elle est dans un état de semi-conscience. Et je me fais beaucoup de souci pour elle. Je crois qu’il faut la faire admettre dans une unité psychiatrique.
- Mais je ne comprends pas, hier quand je l’ai vu, elle allait très bien, affirma Boher.
- En fait, c’est après ton départ que c’est arrivé, raconta Guillaume.
- Elle a fait un AVC ou une rupture d’anévrisme c’est ça, demanda Boher.
- Non, elle a subi un choc assez violent qui l’a beaucoup désorienté, expliqua Guillaume.
- Quel choc ? elle s’est faite agresser chez elle, l’interrogea énervé Boher.
- Arrête calme toi, essaya Guillaume. C’est assez difficile à expliquer comme ça. Je pense qu’il vaudrait mieux que tu viennes la voir. Il faut qu’on prenne une décision urgente.
- J’appelle victoire pour la mette au courant et qu’elle récupère mahée ce soir, dit Boher avant de le suivre jusqu’à chez Samia.

Ils gardèrent le silence dans la voiture mais plein de choses trottaient dans la tête de boher. Quand il la vit blanche et amorphe dans son lit. Il essaya tout d’abord de la secouer et de la faire réagir avant que Guillaume n’arrive à le retenir.
- Mais pourquoi est-ce qu’elle est dans un tel état ? Qu’est-ce qu’il s’est passé depuis hier ? s’inquiéta Boher.
- Tu ne lui a rien dit, demanda Luna à son mari.
- Je n’arrive pas à trouver les mots. J’ai pensé que tu y arriverais mieux que moi. Je vais appeler les pompiers. On va la faire interner d’urgence, expliqua Guillaume. J’ai déjà trop attendu.

Luna et mélanie entraînèrent un boher défait dans le salon.
- Non, je veux rester avec elle, refusa-t-il. Elle doit nous entendre, il faut qu’elle se réveille.
- On est là depuis hier et rien n’a changé dans son comportement ça fait plus de 18h qu’elle est comme ça, raconta Luna.
- Mais qu’est ce qu’il s’est passé vous allez me le dire à la fin, s’énerva Boher.
- Tu n’as rien remarqué quand tu es parti hier, lui demanda Mélanie.
- Si j’ai vu quelqu’un qui rodait ? non, répondit-il.
- Je veux dire : tu n’as pas vu de changement chez elle ou de comportement bizarre, l’interrogea Mélanie.
- Non, je suis venu lui annoncer notre mariage et notre futur bébé. On a juste parlé à peine 5 minutes et puis je suis parti, raconta Boher.
- Elle était où ? demanda Mélanie.
- Elle était là à ma place assise dans le canapé, répondit Boher.
- C’est comme ça que je l’ai trouvé une heure après, affirma Mélanie. Elle n’avait pas bougé de place.
- Mais qu’est ce qui a provoqué ça ? fit Boher.
- C’est une longue histoire. En fait elle n’a pas supporté l’annonce de ton mariage et de la grossesse de victoire, avoua Luna.
- Gianni l’a laissé tomber c’est ça. Je ne l’ai jamais aimé ce type, dit Boher.
- Non. En fait, elle est toujours amoureuse de toi et elle n’a pas supporté la nouvelle, expliqua Mélanie.
- Amoureuse de moi, n’importe quoi, nia Boher.
- Oh que si ! ça fait même de nombreuses années, le reprit Luna.
- Non c’est impossible elle ne m’a jamais rien dit, répliqua Boher.
- parce que toi tu lui as dit quelque chose peut –être, riposta Luna.
- Euh…mais je n’ai jamais rien remarqué. Elle ne m’a jamais rien laissé voir, ajouta Boher.
- Attends vous avez quand même une petite fille. Elle n’est pas née dans une rose que je sache, fit Luna.
- Je…. (samia n’avait pas dû leur raconter cet aspect-là de leur histoire). Je ne sais plus où j’en suis. Vous dites qu’elle est dans cet état à cause de moi, demanda Boher.
- Non pas à cause de toi. Guillaume pense qu’elle a eu un tel choc émotionnel que c’est sa réaction parce qu’elle ne peut pas faire face, expliqua Luna.
- Mais je croyais qu’elle était bien avec gianni, continua Boher.
- On le croyait aussi mais il faut croire que non, fit Mélanie.
- J’ai du mal à réaliser, dit Boher ébahi.. Si seulement, on avait osé s’avouer nos sentiments. Elle n’en serait pas là maintenant quel gâchis ! mais qu’est-ce que je dis là. Je suis avec victoire maintenant. J’aime victoire. Je vais avoir un bébé avec elle. Je crois que j’ai besoin d’un verre là.

Le SAMU arriva cinq minutes plus tard. Boher monta avec eux dans l’ambulance. Guillaume, mélanie et luna les suivirent en voiture.
- Mais comment on a fait pour en arriver là. Je ne comprends pas ce qui nous est arrivé ? se dit tout bas Boher.
- Ça va monsieur. Vous voulez un calmant, demanda le médecin.
- Non ça va, répondit –il sèchement avant de s’excuser.
- Je vous comprends mais on va bien s’occuper de votre femme. Elle est entre de bonnes mains maintenant, fit le médecin.
- Je….mais il ne le contredit pas. Il était encore sous le choc des révélations de Luna et Mélanie. S’il ne réagissait pas, ce n’est pas un lit qu’il faudrait trouver mais deux.

Quoi te dire? Toujours aussi beau je ne trouve même pas les mots, quelle situation Boher ne sais plus quoi faire, j'ai hâte de lire ta suite....

Merci pour cette suite Babou ! Enfin ! il aura fallu en arriver là pour que leurs amis communs se décident à se mêler de leurs sentiments...
Vite, la suite !

hate de lire la suite!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Quelle situation " compliquée " pour Boher surtout s'il a encore des sentiments pour Samia alors qu'il est avec Victoire , qu'elle attend un enfant et qu'il " l'aime " . Que va-t-il faire ?
Comment tout cela va-t-il évoluer ? Samia va-t-elle sortir rapidement de son état cataleptique ? et après ?

..... et des réponses
Merci Babou .

Je vous comprends mais on va bien s’occuper de votre femme. Elle est entre de bonnes mains maintenant, fit le médecin.
- Je….mais il ne le contredit pas. Il était encore sous le choc des révélations de Luna et Mélanie. S’il ne réagissait pas, ce n’est pas un lit qu’il faudrait trouver mais deux.


Malheureusement c’est victoire qui était de garde aux urgences. Il ne pouvait pas tout lui expliquer surtout dans son état.
- Qu’est ce qui s’est passé ? Il est arrivé quelque chose à Mahée, demanda-t-elle inquiète de voir Boher aux urgences sortir du camion du SAMU.
- Non, c’est Samia, répondit Boher. Guillaume veut la faire interner. Ça fait presque 24h qu’elle est un état de je sais plus ce qu’il a dit. Enfin, elle ne réagit plus.
Guillaume arriva sur ses entrefaites et expliqua la situation clinique de Samia à victoire sans entrer dans tous les détails.
- Je vais faire prévenir le psychiatre tout de suite, ajouta Victoire.
Elle se tourna vers boher qui lui tomba dans les bras.
- C’est ma faute si elle est comme ça, fit-il choqué.
- Mais qu’est-ce que tu racontes, demanda Victoire.
- Je m’en veux tellement si tu savais, ajouta Boher.
- Assied toi, je vais t’apporter quelque chose pour te calmer, dit Victoire.
Elle n’avait jamais vu boher craquer comme ça. Mais qu’est-ce qu’il s’était donc passé. Ils en parleraient ce soir à la maison. Là, il fallait qu’elle s’occupe de sa patiente.

- Tu as des nouvelles, lui demanda Boher quand elle rentra.
- Elle a été hospitalisée pour le weekend mais ils vont essayer de lui trouver une place à saint roch, expliqua Victoire.
- C’est si grave que ça alors, fit Boher.
- Oui, c’est assez sérieux, admit Victoire. Je ne veux pas rentrer dans les détails, mais disons qu’elle a dû subir un choc que son corps n’a pas accepté alors elle s’est comme qui dirait refermée sur elle-même, coupée du monde.
- Mon dieu mais qu’est-ce que j’ai fait ? se lamenta Boher.
- Mais pourquoi tu dis ça ? demanda-t-elle.
- Je lui ai annoncé cet après-midi notre mariage et l’arrivée du bébé. Et une heure plus tard, mélanie l’a trouvé comme ça, raconta Boher.
- Il a pu se passer autre chose, remarqua Victoire.
- Non, Mélanie et Luna m’ont avoué que Samia était amoureuse de moi depuis longtemps. Et moi comme un con, je n’ai rien vu. Et je lui ai lancé mon bonheur à la figure. Mais comment ai-je pu être aussi inhumain ? Lui faire autant de mal je ne me le pardonnerai jamais, affirma Boher.
- Et elle ne t’a rien dit ? s’étonna Victoire.
- Si elle m’a félicité c’est tout, répondit Boher.
- Non je veux dire elle ne t’a jamais dit qu’elle t’aimait, le reprit Victoire.
Boher était mal à l’aise de parler de ça avec victoire.
- Notre histoire est un peu compliquée, révéla Boher. J’ai toujours cru qu’elle m’aimait bien comme un ami. On a eu une liaison. Mahée est née mais on n’est jamais allé plus loin. Je n’aurais jamais pu imaginer qu’elle était vraiment amoureuse de moi.
- Pourtant ça se voyait, affirma Victoire. J’étais jalouse d’elle au début de notre relation. Je pensais que tu allais t’en rendre compte et me quitter pour elle.
- Mais jamais de la vie. Regarde on va se marier et on va avoir un bébé, la rassura Boher.
- Mais si tu avais su qu’elle t’aimait, observa Victoire. Est-ce que tu serais sorti avec moi ? Est-ce que tu m’aurais quitté ? Est-ce que tu vas me quitter ?
- Mais qu’est-ce qu’il faut que je te dise ? Je t’aime de tout mon être. Je suis heureux avec toi, je suis comblé. Je ne te quitterais jamais, l’assura Boher.
- Tu es sûr, demanda Victoire.
- Oui certain répéta-t-il en l’embrassant.

vivement la suite!!!!!!!!!!!!

De plus en plus fan de ta fic même si nos nerfs vont lacher avant la fin!!!Continue comme ça de nous faire rêver, vite la suite c'est trop bien!!!

Juste trop bien ! J'adore

Je ne te quitterais jamais, l’assura Boher. Ah chouchou , il ne faut jamais dire jamais

Je rejoins mes coupines boh' .... Oui c'est trop bien ..... encore !!!

- Mais qu’est-ce qu’il faut que je te dise ? Je t’aime de tout mon être. Je suis heureux avec toi, je suis comblé. Je ne te quitterais jamais, l’assura Boher.
- Tu es sûr, demanda Victoire.
- Oui certain répéta-t-il en l’embrassant.


Samia resta internée un bon mois. Et peu à peu, elle refit surface avec la réalité si douloureuse. Elle n’avait revu personne. Elle ne pensait qu’à elle-même, à s’en sortir pour revoir sa fille. Mais elle savait que le chemin serait long. Elle avait une permission ce weekend, elle rentrait chez elle pour deux jours.

Ce sont Mélanie et Luna qui vinrent la chercher :
- Ça me fait tellement plaisir de vous revoir, leur dit Samia.
- Nous aussi. Tu nous as tellement manqué. On s’est fait tellement de souci pour toi, répondit Mélanie.
- Où est mahée ? demanda Samia.
- Elle t’attend à la maison. Boher a préféré lui dire que tu étais partie en voyage. Elle ne fait que te réclamer, remarqua Mélanie.
- Si vous saviez comme elle m’a manqué, avoua Samia. C’est grâce à mon amour pour elle que j’ai réussi à commencer à m’en sortir et à remonter la pente. Et même si je suis loin d’être guérie et d’être capable de sortir, je suis sur la bonne voie.
Et elles se tombèrent toutes les trois dans les bras.

Les retrouvailles avec Mahée furent remplies d’émotion. La petite fille ne lâchait pas sa mère d’un regard. Elle n’arrêtait pas de la toucher comme si elle sentait qu’elle allait bientôt repartir. Ça allait bien à Samia car elle voulait profiter au maximum de chaque instant, chaque minute, chaque seconde avec sa fille.
-Pourquoi jean paul n’est pas là, questionna Samia.
- Euh….(elles ne savaient pas ce qu’elle pouvait lui dire), balbutièrent ses deux amies.
- Je ne suis pas en sucre enfin un peu. Mais je vous promets de ne pas m’écrouler, fit Samia.
- Quand tu as fait ta crise de catalepsie, on a dû expliquer à boher pourquoi, expliqua Luna.
- Et ?demanda Samia.
- On était démunie, on ne savait pas quoi faire. C’est le père de ta fille. Il devait être au courant, continua Luna.
- Mais vous lui avez dit quoi au juste, se demanda Samia.
- Que tu n’avais pas pu supporter la nouvelle de son mariage et de son enfant parce que tu l’aimais toujours. Aucune des deux amies n’osaient la regarder dans les yeux.
- Pourquoi …. Puis elle se reprit, non vous avez bien fait. C’est un mal qui me rongeait de l’intérieur. Je n’aurais jamais été capable de le lui avouer moi-même. Et comment a-t-il réagi ? demanda Samia.
- Il a été sous le choc pas autant que toi mais tout de même. (est-ce qu’il fallait qu’elles aillent au bout, et qu’elles disent que lui aussi était amoureux d’elle à l’époque)
- Et il a beaucoup culpabilisé. C’est pourquoi il n’est pas là, il s’en veut beaucoup, ajouta Mélanie.
- Mais pourquoi ? ce n’est pas de sa faute tout de même, s’étonna Samia.
- C’est à cause de lui, de ton amour pour lui que tu t’es retrouvé en HP, fit Luna.
- Non, la contredit Samia. C’est à cause de moi, et de moi seule. Je n’ai pas réussi à extérioriser tout ce qui me rongeait de l’intérieur. J’ai tenu, tenu comme j’ai pu. Et au bout d’un moment j’ai lâché prise et mon corps m’a lâché aussi. Je vais appeler jean paul pour qu’on s’explique et que je lui dise qu’il n’y ait pour rien dans ce qui m’est arrivé.
- Tu es sûr que ce n’est pas trop tôt, s’inquiéta Mélanie.
- Non, si je veux vraiment guérir il faut qu’on ait cette explication. Ça fait d’ailleurs très longtemps qu’on aurait dû l’avoir, conclut Samia.

jadoore vivement la suite!!!

Merci pour cette suite Babou !

Que de temps perdu ! il aura fallu " tout ça " pour qu'ils " s'expliquent " enfin .
Une nouvelle vie commence pour tous les deux mais quand se "rejoindront-ils " ?

Merci Babou .

- Tu es sûr que ce n’est pas trop tôt, s’inquiéta Mélanie.
- Non, si je veux vraiment guérir il faut qu’on ait cette explication. Ça fait d’ailleurs très longtemps qu’on aurait dû l’avoir, conclut Samia.


Boher arriva en fin de soirée.
- Merci d’être venu, lui dit Samia.
- Je m’en veux tellement en la serrant dans ses bras. si tu savais, lui dit tendrement Boher.
- Mais tu n’y es pour rien, répondit Samia.
- Si, affirma Boher, tout ça est de ma faute. Si je ne t’avais pas annoncé… rien ne serait arrivé.
- Mais tu ne pouvais pas deviner. Même moi, je ne comprends pas encore tout à fait l’ampleur de ma réaction, s’étonna Samia.
- J’aimerais qu’on puisse en parler si tu le souhaites aussi, je ne veux rien t’imposer. C’est peut-être encore trop tôt, demanda Boher.
- Non, moi aussi j’ai besoin de faire le point, répondit Samia.
- Je…je ne sais pas par où commencer, hésita Boher.
- Alors, c’est moi qui vais parler la première, indiqua Samia. Voilà, j’ai toujours eu des sentiments pour toi. Mais je n’ai jamais osé te les avouer car je savais bien qu’ils n’étaient pas réciproques. Ne m’interromps pas, s’il te plait laisse-moi aller jusqu’au bout, sinon je n’y arriverais pas. J’ai commencé à avoir des sentiments pour toi lorsque tu sortais avec Armelle mais à l’époque je n’en étais pas consciente, c’est peu à peu que j’ai compris que je t’aimais. Quand on a commencé à faire semblant de s’aimer, qu’on a fait l’amour. J’ai eu plusieurs fois l’occasion de te montrer et de te dire mes sentiments mais je n’ai jamais osé me lancer. Je le regrette car je n’en serais pas là aujourd’hui. Ne te méprends pas je ne regrette pas qu’on ait eu Mahée au contraire, c’est la meilleure chose qui m’est arrivé et c’est grâce à son amour que je commence à m’en sortir. Non, ce que je regrette c’est de t’avoir mis dans cette situation embarrassante. Je suis désolé de t’avoir imposé ça. Mélanie et Luna m’ont dit que tu culpabilisais. Tu ne dois pas, tu n’y es pour rien. C’est moi qui me suis montée la tête toute seule. Tu ne m’as jamais rien laissé espérer. Petit à petit, je vais reprendre ma vie. D’ici à deux mois, si tout va bien, je pourrais rentrer chez moi. Alors ne te fais pas de souci.
- Je …. Je culpabilise et j’ai de bonnes raisons de le faire, avoua Boher.
- Mais non tu n’es absolument pas fautif, expliqua Samia.
- Si parce que si je t’avais moi aussi avoué mes sentiments, tu ne serais pas tombé malade, se lança d’une traite Boher.
- Tu dis quoi là ! le reprit Samia.
- Que je t’aimais moi aussi, que je n’arrivais pas à te l’avouer parce que j’étais trop fier pour ça et que j’avais peur que tu me rejettes. Que notre amitié comptait trop pour moi, peut-être même plus que mon amour, affirma Boher.
- Mais pourquoi tu ne m’as jamais rien dit ? s’étonna Samia.
- Pour les mêmes raisons que toi sans doute : par orgueil, peur d’être rejeté, peur de perdre notre amitié, peur pour notre fille… énuméra Boher.
- Je n’en reviens pas, je n’ai jamais rien vu qui m’ait pu laisser croire quoique ce soit, fit surprise Samia.
- Mais moi non plus, ajouta Boher.
- On est passé à côté de nous, remarqua Samia simplement.
- Oui, je crois aussi, confirma Boher. Il faut que tu comprennes que même si maintenant j’aime victoire. Tu auras toujours une place à part dans mon cœur et dans ma vie. Je serais toujours là pour toi et pour notre fille.
- Je te souhaite beaucoup de bonheur jean paul. Je sais déjà que tu es un père formidable et je ne doute pas un instant que tu ne sois aussi un mari épatant. Soyez heureux tous les deux, enfin tous les trois. Ne t’en fais pas pour moi. Je vais arriver à m’en sortir, conclut Samia
- Je le sais, fit Boher. C’est juste un accident de parcours comme on peut tous en avoir.
- Oui un accident de parcours….répéta Samia.

Oh punaise, moi j'ai juste envie de pleurer là ! Non mais c'est pas possible, elle n'arrivera pas à aller mieux en sachant la vérité, elle va finir au 36ème dessous la pauvre, non ?
Allez, vite Babou, la suite s'te plait !