coucou, comme promis voici la suite. Une très longue suite qui, j'espère va vous plaire...
Je ne sais pas quand arrivera la suite, surement pas avant jeudi. En attendant dites moi ce que vous en pensez et boh'Lecture!
Bisous
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Chapitre6Le sol s’écroula sous les pieds de Samia. Elle se sentit tomber, tomber. Rien ne pouvait plus la rattrapée. Une main s’agrippa soudain sur l’épaule de la jeune femme.
Wilson : Samia, qu’est ce que tu fais là…
Elle se retourna, le regard vide submergé de larmes qui ruisselaient le long de ses joues.
Il reprit :
-Qu’est ce qui t’arrive ?
Samia du réunir toutes les forces qui lui restaient pour sortit un son
Samia : Je…Je viens d’apprendre la mort d’un...d’un ami
Wilson, s’approcha de l’écran et regarda la photo. Ses yeux s’écarquillèrent soudain.
-C’est lui, le ‘’Boher’’ que tu cherchais hier ?...Tu ne savais pas qu’il était mort depuis plus de 10 ans ?
Samia : Il ne peut pas être mort…Ce n’est pas possible, il doit y avoir une erreur.
Wilson : Pourquoi, tu sais des choses qui te font croire qu’il est encore vivant ?Demande t-il soudainement très interessé.
Elle ne répondit pas.
Samia : Je…je voudrais prendre quelque jour de repos…
Wilson : Que vas-tu faire ?
Elle le regarda dans les yeux. Cet homme était gentil, il s’inquiétait pour elle…Peut être pouvait-il l’aider.
Samia : Je ne sais pas…Je pensais aller à Colmar…Je voudrais retrouver ses parents.
Wilson : Je ne vais pas te laisser y aller seule. Je suis ton supérieur, je ne peux pas te laisser mener seule une enquête. J’irais avec toi…Enfin si tu veux bien ?
Elle rentra rapidement chez elle, sortit un sac de voyage et y fourra quelques affaires. En ouvrant un tiroir, elle tomba sur une photo. Elle du s’assoir sur son lit. A ce moment, Mélanie entra dans la chambre.
Mélanie : Alors ma belle, comment ça va ? J’ai croisé Léo au bar ce matin, il m’a dit que tu ne vas pas bien en ce moment, qu’est ce qui vas pas, tu peux me parler tu sais ?
Samia ne répondit pas et brandit la photo à son amie.
Samia : Quand cette photo à t’elle été prise ?
Mélanie regarda la dite photo. On pouvait y apercevoir Samia et Wilson assis sur un banc au parc Borély en train de s’embrasser.
Mélanie : Je ne savais pas que tu avais gardé les photos du faux mariage, vous en avez faites du plus jolies depuis pourtant….C’est à cause de Marc que tu ne vas pas bien ?
Ainsi, Samia et Wilson, enfin Marc avaient commencés à sortir ensemble depuis le faux mariage.
Samia : J’ai…j’ai mis un terme à cette histoire.
Mélanie : Oh, ma belle je suis désolée, pourtant c’est l’homme idéale tu sais, il est gentil, beau, généreux,…
Mélanie continuait à étaler les qualités de Wilson mais Samia n’écoutait plus. A écouter son amie, elle remarqua que Boher était tout à fait le contraire de Wilson, aussi bien physiquement qu’au niveau de son caractère. C’était tout à fait le genre de garçon pour qui elle aurait craqué en temps normal. Mais pourtant, à cet instant précis, plus qu’un seul homme comptait. A cette pensée, son cœur se serra.
Wilson était passé la prendre à l’appartement et ils s’étaient mis en route en direction de Colmar. Ni l’un ni l’autre n’avait décroché un mot durant le trajet et ce n’est qu’arrivés à destination que Wilson se décida à rompre le silence.
- Que veux-tu faire maintenant ?
Samia : Je…On va se rendre aux différentes adresses que j’ai trouvées.
Ils passèrent ainsi toute la journée à sillonner les rue de Colmar, à la recherche des parents de Boher. A la fin de la journée, il ne restait plus qu’une seule adresse. Il s’agissait d’une charmante petite maison, à l’écart du centre ville. Samia le sentait, Boher avait grandi dans cette maison. Elle sortit de la voiture et se dirigea vers la porte d’entrée, Wilson sur les talons. Elle sonna.
Elle du recommencer plusieurs fois et s’apprêtait à laisser tomber quand la porte s’ouvrit soudainement sur un vieil homme d’une soixante dizaines d’années.
Viel homme : Oui ? Dit’ il d’une voix chevrotante.
Elle ne pouvait pas dire s’il ressemblait ou non à Boher. Son visage était très marqué. Marqué par le temps, par le chagrin peut-être.
Samia : Nous…nous somme à la recherche de Jean-Paul Boher
Vieil homme : Désolé je ne connais pas, vous faites erreur.
Samia : Mais…
Il allait refermer la porte quand Wilson s’interposa violemment. Et poussa la porte qui s’ouvrit à la volée manquant de faire basculer le viel homme.
Wilson : Vous en êtes sûr ?!Lança t-il d’un voie tranchante.
Le vieil homme sembla surpris par l’intervention de cet homme qui était resté derrière la jeune femme jusqu’à présent. Samia aussi était resté figée. Alors qu’il paraissait si doux, Wilson s’était montré particulièrement agressif.
Samia : Mais qu’est ce que vous faites ça va pas ?!...Désolée Monsieur, on va partir…
Elle tira Wilson pars le bras, qui hésita puis rejoint Samia à la voiture.
Wilson : Je ne comprends pas, je pensais que vous vouliez lui poser des questions…Dit-il encore agressif.
Samia : Laissez tomber d’accord ?!Qu’est ca qui vous a pris d’agresser ce pauvre homme ?...Il ne connaissait pas Boher de toute façon.
Ils montèrent dans la voiture et se mirent à la recherche d’un hôtel. Samia avait mentit à Wilson. Elle était persuadée que cet homme connaissait Boher. En effet, lorsque la porte s’était ouverte brusquement sous la force de Wilson, elle avait vu l’intérieur de la maison. Elle avait alors pu apercevoir derrière le viel homme une étagère sur laquelle reposaient une dizaine de petites voitures de collection.
Ils trouvèrent un petit hôtel en centre ville, installèrent leur affaires, puis Samia refusa l’invitation à diner de Wilson préférant se reposer dans sa chambre. Il sortit donc seul. Elle en profita pour retourner voir le viel homme.
Elle hésita avant de sonner.
«
Je suis complètement folle, il va m’envoyer balader c’est sûr… »
Elle se décida tout de même et la porte s’entrouvrit quelques minutes plus tard.
Vieil homme : Vous ?! Allez-vous-en ! Laissez-moi tranquille ou j’appelle la police !
«
Mais je suis la police ! » pensa t-elle. Elle allait même le lui dire mais se ravisa, préférant la jouer moins provoquante.
Samia : Je suis désolée de vous déranger encore une fois monsieur mais je dois absolument vous parler. Je voulais m’excuser de la façon dont vous à parler l’homme qui était avec moi tout à l’heure…Je suis venue seule cette fois.
Le vieil homme la regardait, il paraissait moins remonté mais ne répondit pas.
Samia : S’il vous plaît…connaissez-vous cet homme ?
Elle lui montra la photo de Boher qu’elle avait découpé dans la revue de presse. Le vieil homme baissa les yeux sur la photo puis regarda Samia. Il avait soudainement les yeux mouillés.
Vieil homme : Que voulez vous ?
Samia : Je veux seulement parler avec vous….En fait…Des larmes commençaient à couler…Je suis complètement perdue…Je connaissais bien Boher…Je…Elle reniflait. Elle même ne savait pas trop pourquoi elle se trouvait là, au milieu de la nuit, dans une ville qu’elle ne connaissait pas, devant un homme qu’elle ne connaissait pas, à lui parler d’un homme qui n’était plus.
Viel homme : Entrer…
Il ouvrit la porte et laissa rentrer Samia. Il la fit se diriger vers le salon et lui tendit un mouchoir pour qu’elle essuie ses larmes. Puis il reprit :
-Je vous écoute…Il s’assit dans son fauteuil et observa Samia qui regardait autour d’elle.
C’était un petit salon chaleureux, avec des tableaux et des photographies de tout âge accrochés aux murs, des petites voitures de collections ici et là. Elle entendait le TIC TAC de la grosse horloge au dessus de la cheminée su laquelle reposaient des cadres et soudain l’aperçu. Un petit garçon en photo qui souriait. Les cheveux blond, les yeux noisettes, le regard malicieux. Elle ne s’était pas trompée.
Samia : J’ai rencontré Boher…
ne fais pas de boulette... à l’école de police. On à très vite sympathisés …
«
Tu parles » pensa t’elle en se remémorant leur première rencontre au bar du mistral.
Elle reprit :
-J’ai ensuite perdu le contact et en voulant le retrouver j’ai appris…J’ai appris sa mort.
Viel homme : Je vous trouve bien jeune pour avoir connu mon fils il y à 14 ans…Rien ne me dis que vous le connaissiez vraiment, il ne ma jamais parler de vous Mlle…. ?
Samia : Nasri, Samia Nasri…Je connais bien Boher, c’est quelqu’un de…Comment dire... Un peu rustre et réac au premier abord… Mais quand on le connaît un peu plus, on se rend vite compte que cette façade cache un homme remarquable…
Elle-même était surprise de ses paroles mais continua :
-…Il est généreux, protecteur, sensible, toujours à me protéger. Je connais son goût pour le lait et le pâté en coute, et sa passion ridicule pour ces petites voiture…Dit elle en se retournant le sourire aux lèvres vers les petites voitures qui trônaient sur les étagèrent.
Le vieil homme la fixait mais Samia n’arrivait pas bien à décoder son expression. Il se décida enfin à parler.
Vieil homme : Ca faisait longtemps qu’on ne m’avait pas parlé ainsi de mon fils. Vous avez l’air de l’avoir beaucoup ‘’appréciée’’. Mais vous êtes vous rendue compte que vous m’avez parlé de lui au présent Mlle Samia…
Samia : C’est que j’ai du mal à envisager sa mort…Je suis désolée de vous avoir déranger mais parler avec vous m’a fait du bien, c’est comme si je le retrouvais un peu ici. Elle regardait autour d’elle puis se dirigea vers la porte d’entrée.
Viel homme : Ne partez pas. Assoyez-vous Samia. Je dois vous parler….
Samia resta surprise mais obéit à cet homme qui dégageait une certaine autorité. Ce n’est que lorsqu’elle prit place dans un fauteuil en face de lui, que le viel homme commença son récit :
Viel homme : Vous m’êtes sympathique Mlle, et vous paraissez sincère lorsque vous parlez de Jean-Paul. Ce que je vais vous dire dois rester strictement confidentielle, vous ne devez le dire a personne, vous comprenez ? Personne ! Il en va de la vie de mon fils.
«
A-t-il bien dit la ‘’vie’’ de son fils ? »pensa Samia mais ne l’interrompis pas.
Il reprit :
-Jean-Paul venait d’avoir 20ans, il était stagiaire dans la police et très motivé, même trop. Il se croyait déjà commissaire et s’était intéressé d’un peu trop près à une histoire de blanchissement d’argent et trafic de drogue. Il ne m’en à jamais trop parlé mais il aurait apparemment suivis un soir petit receleur qui l’aurait conduis vers un entrepôt. Ce soir là Jean-Paul avait découvert que le petit trafic de drogue cachait en fait un véritable réseau qui impliquait des gens hauts placés si vous voyez ce que je veux dire. Ce soir là, Jean-Paul a vu le petit dealer se faire assassiner lâchement devant ses yeux. Une enquête à bien sûr été ouvert grâce aux photos que mon fils avait réussi à prendre. Mais apparemment la police était également dans le coup. Jean-Paul reçu ensuite plusieurs lettre de menace de mort ainsi que moi-même et ma femme. Craignant pour notre sécurité, mon fils à préféré tout quitter et changer d’identité. C’est ainsi, qu’il à mis en scène son meurtre lors de ce règlement de compte il y à 14ans. Le soir où les émeutes ont eu lieu il réagit une telle confusion que Jean-Paul n’eu pas trop de mal à faire passer le corps d’un jeune de la cité qui venait de se prendre une balle dans la tête, pour le sien. Depuis je n’ai eu que très peu de nouvelles…
La voie du viel homme s’éteint, il en suivit un silence de mort interrompu par les tic tac de l’horloge. Samia ne pouvait prononcer aucun mots tellement l’émotion qu’elle ressentait la submergeait. Boher était vivant ! Tout était clair à présent. Si Boher n’était pas devenu brigadier c’est parce que sa carrière avait été interrompu prématuremment. Samia ne l’avait donc jamais rencontré et mis sous la responsabilité d’un autre brigadier, Marc Wilson avec qui elle était sortie…Une vie totalement différente, un destin chamboulé à cause de cette enquête de trafic de drogue.
L’émotion retomba légèrement permettant à Samia de reprendre sa respiration :
Samia : Savez vous où se trouve Boher ?
«
Boher est vivant, Boher est vivant… » Elle ne cessait de se le répéter. On était en pleine nuit et elle traversait la campagne en direction du petit coin perdu que lui avait indiqué le père de Boher, et où son brigadier devait se trouver. La fatigue la submergeait peu à peu mais la joie et l’impatience qu’elle ressentait à l’idée de le retrouver la maintenait éveillée.
Ce n’était pas le cas du conducteur en sens inverse qui après une nuit passée au volant de sa voiture venait de s’assoupir. Samia pu à peine apercevoir la voiture dévier sur sa voie mais ne pu pas l’éviter. Les deux voitures se percutèrent violemment. La voiture de Samia dérapa, les pneus crissèrent sous le freinage désespéré de la jeune femme, en vain, la voiture se retourna et fini sa route dans un fossé.
Samia cligna des yeux. Elle mit quelques instants avant de réaliser ce qui venait de se passer. La voiture était retournée, elle était ainsi suspendue à l’envers retenue par sa ceinture de sécurité. La portière défoncée l’empêchait de bouger. Elle essaya de se dégager mais une violente douleur la traversa. Elle devait être blessée et sentait le sang couler sur son visage. La douleur était si intense qu’elle se sentait partir. Tout devenait flou. Elle pu cependant entendre la sirène des pompiers au loin.
Un sapeur pompier sauta vivement du camion, se précipita vers la voiture accidentée, regarda à l’intérieur et se retourna vers son collègue :
1er pompier : Appelle une ambulance ! Cria t-il. Il plaça ses doigts sur la gorge de la jeune femme. Une sensation étrange l’envahit. Il se ressaisit et repris de plus belle :
-Dis leur qu’il s’agit d’une jeune femme, d’une vingtaine d’année, inconsciente, plaies superficielles sur les mains et le visage, suspicion de fracture sur les membres inferieurs…
Son collègue sortit à son tour :
2e pompier : OK Jack!
"Jack"regarda la jeune femme qui au son de sa voie avait entre-ouvert les yeux :
-Mlle est ce que vous m’entendez ?
Elle le regarda. Un frisson lui parcouru la nuque en voyant ses yeux noirs le fixer.
Samia : Boher…Lâcha t-elle dans un souffle avant de sombrer dans l’inconscience.
A suivre...