une envie irrésistible (terminée)

Super !!!

Trop mignons tous les deux !
Encore !!!!

Elle jeta un coup d’œil à Boher en passant dans sa chambre avec sa fille. Ce qu’il pouvait être mignon quand il dormait comme ça. Elle avait des envies lubriques à son encontre en ce moment.


Quand Boher se réveilla enfin, il mit du temps à émerger et à comprendre ce qu’il faisait dans le lit de Samia. Il alla dans la chambre de sa fille et quand il vit son lit vide, il commença à s’angoisser jusqu’à ce qu’il réalise l’heure qu’il était. Samia devait être rentrée depuis au moins deux heures.

- Alors belle au bois dormant, tu daignes enfin te réveiller, fit Samia en ricanant. Nous, on a commencé notre journée depuis longtemps, on est même habillée.
- Tu aurais dû me réveiller pour que je m’occupe de Mahée, dit Boher. Tu dois être fatiguée après ta garde.
- Non, ça peut aller. La nuit a été plutôt calme, expliqua Samia. J’avais trop besoin d’elle tout près de moi. Alors j’en ai encore profitée. Je te passe la relève, tu me réveilles après sa sieste. On ira se balader au parc ou à la plage.
- On va sortir faire les courses, proposa Boher. Comme ça, tu seras tranquille, personne ne te dérangera.
- Tu sais, de toutes façons avec les boules Quiès, je n’entends pas grand-chose. Au fait, je voulais juste savoir, tu t’e endormi dans mon lit parce il est plus moelleux que le tien, demanda Samia.
- Je suis mort de rire, ah, ah, ah, fit Boher.
- Tu peux parler quand tu me reproches d’être trop maman poule. Je suis sûre que tu as dormi dans ma chambre, pour être sûre de l’entendre pleurer, répliqua Samia.
- Si tu connais la réponse, pourquoi te fatigues tu à poser la question, riposta Boher.
- Juste pour le plaisir de te voir bougonner, fit Samia sans se retourner en éclatant de rire.

Samia était tellement fatiguée finalement, qu’elle tomba d’une souche. Elle n’avait pas osé réveiller Boher et elle avait résisté le plus possible au sommeil mais maintenant qu’elle savait Mahée dans de bonnes mains, elle était libre de tomber dans les bras de Morphée à défaut de ceux de Boher.
Boher et Mahée passèrent toute la journée ensemble. Comme il ne voulait pas que Mahée réveille sa mère. Il avait installé le lit parapluie dans sa chambre et y avait couché Mahée. Il la regardait dormir encore ébahie par la beauté de l’ange qu’ils avaient fait tous les deux. Quand sa fille fut réveillée, il alla discrètement ouvrir la chambre de Samia où elle dormait encore. Il allait bien falloir la réveiller mais il n’osait pas, elle était si belle et sensuelle, calme et voluptueuse. Pendant sa grossesse, il avait réussi à mettre ses sentiments de côté, mais depuis leur déménagement et leur nouvelle promiscuité, cela avait remué plein d’anciennes choses en lui. Et ça devenait de moins en moins évident.

- Samia, réveille-toi, samia murmura Boher en la secouant doucement.
- Hum, Hum, fit Samia.
Elle était trop craquante.
- Samia, c’est l’heure, tu m’as dit de te réveiller à 16h, dit Boher.
Elle devait être en train de rêver car elle murmurait des choses incompréhensibles ? De quoi parlait-elle ?

Mais oui alors ? De quoi parlait-elle ??? Viiite, la suiiite !

Oui ! oui ! on veut savoir ! qu'est-ce qu'elle dit ?

Elle devait être en train de rêver car elle murmurait des choses incompréhensibles ? De quoi parlait-elle ?


- J’ai bien cru que je n’arriverais jamais à te réveiller, fit remarquer Boher.
- Avec mes boules quiès, je ne t’ai pas entendue, répondit Samia.
- Je crois plutôt que tu devais faire un rêve très agréable et que tu ne voulais surtout pas te réveiller, observa Boher.
- J’ai parlé pendant mon sommeil, demanda inquiète Samia.
- Oui, mais je n’ai pas compris ce que tu racontais, répliqua Boher.
- Je ne me souviens même pas de mon rêve, répondit Samia.
- Tu as le temps de prendre une douche pendant que je prépare Mahée. Tu veux manger un bout avant de sortir, demanda Boher.
- Non, c’est gentil à toi. Je n’ai pas faim. J’en ai pour dix minutes et je serai prête, expliqua Samia.
- Je peux en rajouter le double, fit Boher en riant et en sortant de sa chambre.

Heureusement que Boher était sorti, elle ne serait pas arrivée à rester détachée plus longtemps. En fait, elle se rappelait très bien de son rêve, trop bien. Quand Boher essayait de la réveiller, elle était en train de rêver de lui. Enfin, d’eux deux parce qu’il fallait être deux pour faire ce à quoi elle rêvait. Elle devait vraiment être en manque pour faire des rêves érotiques avec le père de sa fille. Mon dieu, heureusement, qu’il ne s’était rendu compte de rien sinon quelle honte. Une douche froide, voilà ce qu’il lui fallait. Que c’était devenu difficile depuis qu’ils vivaient ensemble.

- J’avais deviné, dit Boher.
- Devinez quoi, fit Samia avec anxiété.
- Que tu allais mettre bien plus que dix minutes à te préparer, répondit Boher. Pourquoi es-tu sur la défensive ?
- Non, c’est rien. Bon on y va fit Samia en changeant de conversation.
- On n’attendait que toi, fit Boher en ayant déjà mis Mahée dans son landau.

Ils se dirigeaient vers le parc borely quand ils croisèrent Mirta.
- Oh, c’est toute la famille en ballade. Comment va Mahée ? fit Mirta en se penchant vers le bébé. Qu’est-ce qu’elle a changé depuis que je l’ai vu ?
- Elle a déjà deux mois et elle ressemble de plus en plus à sa mère, dit Boher.
- Non, elle a tes fossettes. Et puis ton caractère, répliqua Samia en riant.
- Je dois le prendre dans quel sens, riposta Boher.
- Vous formez une famille magnifique, remarqua Mirta avant de dire au revoir.
- Elle est pas un peu lourde, non, fit Samia.
- Pas plus que d’habitude, c’est Mirta quoi fit remarquer Boher.

Et ils passèrent le reste de l’après-midi à se balader dans le parc avant de rentrer chez eux.

j'ai aimé le "c'est mirta quoi" ^^

je veux la suite !!

Et ils passèrent le reste de l’après-midi à se balader dans le parc avant de rentrer chez eux.

Ch. 47 la rumeur court vite, vite…..

C’était la dernière rumeur en cours au mistral. Tout le monde était persuadé que Boher et Samia s’était remis ensemble. Ils respiraient tant le bonheur tous les deux. Depuis qu’ils avaient emménagés ensemble, ça ne faisait pas de doute. Ils étaient inséparables et très proches. Jamais ils ne se disputaient comme auparavant.

Heureusement que ni Samia, ni Boher n’avaient vent de tous ces ragots. Enfin pas encore mais jusqu’à quand. Ils allaient bien finir par descendre de leur nuage de nouveaux parents obnubilés par leur bébé et s’apercevoir qu’on parlait dans leur dos.

- Luna et Guillaume vont passer dans la soirée quand elle aura fermé la boutique pour apporter des affaires pour Mahée et la chaise haute, expliqua Samia. Sinon, elle passera demain matin avant que Guillaume n’ouvre le cabinet.
- Pas de problème, fit Boher.

Avant de partir pour sa deuxième nuit de boulot, Samia lui fit une dernière remarque :
- Tu peux encore emprunter mon lit, si tu veux. Ça ne me pose pas de problèmes, papa poule. Et elle partit avant qu’il ne puisse répliquer.

Boher avait décidé de ne pas céder à ses angoisses et était bien décidé à dormir dans son lit. Mais Mahée était grincheuse ce soir après son biberon. Il avait pris sa température, elle avait un peu de fièvre. Il lui avait donné de l’advil, faire prendre un bain. Et puis il l’avait installé dans le lit de Samia et s’était allongé à côté d’elle. Elle avait eu beaucoup de mal à s’endormir mais finalement Samia les trouva endormis tous les deux dans son lit quand elle rentra au petit matin. Elle n’eut pas le courage de réveiller Boher. Alors elle le couvrit avec la couette et s’installa à côté de sa fille et du père de celle-ci.

C’est ainsi que Luna et Guillaume les trouva le lendemain matin quand ils étaient passés dans le matin, comme ils n’avaient pas pu passer la veille. Personne n’avait répondu à leur coup de sonnette alors ils avaient pensé qu’il n’y avait personne. Ils étaient rentrés dans l’appart avec le double des clés pour déposer dans la chambre de Mahée les trois cartons et la chaise haute.

Quelle ne fut la surprise de Luna d’apercevoir à travers la porte entrebâillée, Samia, Boher et Mahée ensemble endormis dans le même lit. Alors c’était bien vrai tout ça. Ils s’étaient remis ensemble. Mais pourquoi Samia ne leur avait-elle rien dit ni à elle ni à Mélanie. Elles étaient quand même ses meilleures amies et c’était un peu à cause d’elles, même beaucoup qu’ils étaient sortis ensemble.
Ils déposèrent un mot sur la table de la cuisine et laissèrent toute la petite famille se reposer.

Trop bien ! Bon, Samia qui fait des rêves érotiques avec Boher, elle n'en peut plus de vivre avec lui ! Combien de temps va-t-elle pouvoir tenir avant de lui sauter dessus ?

Quand vont-ils finir par craquer ?

La suiteeeeeeeeeee

Ils déposèrent un mot sur la table de la cuisine et laissèrent toute la petite famille se reposer.


Quand Boher se réveilla, il trouva Samia allongée à côté d’eux. Il ne l’avait pas entendu rentrer. Ça lui avait fait bizarre, quand même, comme si un de ses rêves le plus profond, le plus enfoui se réalisait.

Mais son instinct paternel reprit vite le dessus. Mahée l’avait réveillée très souvent cette nuit. Et à chaque fois, il avait mis longtemps à se rendormir. Elle paraissait calme maintenant. Il allait quand même l’amener chez Guillaume pour être rassuré. A ce moment-là, Mahée se réveilla. Il la leva vite avant que sa mère ne l’entende. Il lui donna son biberon qu’elle ne but qu’à moitié. Il l’habilla puis partit au cabinet médical.

- La fièvre est tombée. Elle va bien. Elle est juste un peu déshydratée. C’est normal si elle ne mange pas comme d’habitude pendant un jour ou deux. Par contre, si elle refait de la fièvre dans les 24h, tu reviens, dit Guillaume.
- Tu es sûr. Elle n’a attrapé aucun virus. Tout va bien, demanda anxieux Boher.
- Pour l’instant, tout va bien. Pour toi aussi, tout à l’air de bien aller, dit Guillaume.
- Oui, tout va bien, répondit surpris Boher, sans se douter que Guillaume pensait à la scène de ce matin.

Il rentra chez eux, rassuré. Comme Samia dormait toujours, il installa Mahée dans sa chambre, elle aussi devait être fatiguée par sa nuit car elle s’endormit assez vite. Boher en profita pour ranger un peu son bureau, le salon et la cuisine. Samia le trouva encore en plein ménage quand elle se réveilla.
- J’ai fait trop de bruit, je t’ai réveillée, demanda Boher.
- Non, je n’ai plus sommeil. Mahée dort encore ? Je prends une douche et on déjeune ensemble, proposa Samia.
- Le repas sera prêt dans 20 minutes, dit Boher.
Pendant le repas, Boher rassura Samia à son tour sur Mahée.
- Tu aurais dû m’appeler au boulot, se plaignit Samia.
- Ecoute, si je n’arrive pas à gérer le premier problème qui survient, qu’est-ce que ce sera plus tard, fit Boher.
- Je vais l’amener chez Guillaume, proposa Samia.
- C’est fait, elle n’a rien. Il pense que ça peut-être une réaction au sevrage. On lui la ramène si elle fait à nouveau une poussée de fièvre avant demain, expliqua Boher.
- Avant que Mahée ne se réveille, je vais débarrasser les cartons que Luna a amené. Pourquoi la chaise haute est dans sa chambre ? Tu aurais dû la laisser dans la cuisine, dit Samia.
- Quand est-ce qu’elle est passé ? je ne l’ai pas vu, répondit Boher.
- Elle a dû passer quand tu étais chez Guillaume, fit Samia.
- C’est bizarre, Guillaume ne l’a pas aidé. Elle a dû faire plusieurs voyages, remarqua Boher.
- J’en sais rien, il a peut-être eu une urgence, dit Samia.

vivement la suite j'adore

C’est bizarre, Guillaume ne l’a pas aidé. Elle a dû faire plusieurs voyages, remarqua Boher.
- J’en sais rien, il a peut-être eu une urgence, dit Samia.



Boher était parti au boulot, Samia avait déposé sa fille chez la nounou et elle était passée au café du mistral.
- Bonjour, comment ça va ? demanda Samia à Mélanie.
- C’est plutôt à toi qu’il faut le demander, fit Mélanie.
- Très bien, le retour au travail est un peu difficile car je pense sans arrêt à Mahée mais ça va s’estomper, dit Samia. C’est dur de reprendre le roulement de nuit aussi.
- Et justement où est ta puce ? demanda Mélanie.
- Le lundi, elle est chez la nounou, dit Samia. J’ai eu du mal à la laisser, mais là aussi il faudra que je m’habitue.
- Alors tout va bien, demanda à nouveau Mélanie un peu insistante.
- Mais oui, pourquoi ça n’irait pas, l’interrogea Samia.
- Rien de nouveau alors, continua Mélanie.
- Non, à quoi pensais-tu ? demanda Samia.
- Moi, à rien fit Mélanie avant de s’occuper d’un nouveau client.
- Je te laisse, on s’appelle pour se faire une soirée entre filles, fit Samia.
- Si tu trouves un peu de temps pour nous entre ta fille et ton ….

Mais Samia ne comprit pas la fin de la phrase, Roland arrivait du marché.
- Alors où est ta puce ? Mirta m’a dit qu’elle avait tant changé, demanda Roland.
- Elle grandit de jour en jour, fit Samia. Je passerai avec elle en revenant de chez la nounou, ce soir.
- Promis, fit Roland.
- Promis fit samia avant de partir.
Samia avait trouvé le comportement de Mélanie un peu bizarre. Elle n’avait pas compris pourquoi elle lui posait sans arrêt des questions. Quand elle aurait récupéré sa fille après avoir fait ses courses, elle passerait à la boutique de Luna pour la remercier.
- Salut, ça va toi, lui dit Luna en souriant.
- Moi, oui très bien. Pourquoi ça ne serait pas le cas, demanda Samia. Mais qu’est-ce que vous avez tous aujourd’hui. Vous vous êtes données le mot avec Mélanie.
- Non, je prenais juste de tes nouvelles. Boher aussi va bien, demanda Luna taquine.
- Oui, Boher va très bien aussi, dit Samia. Je passais juste te remercier pour la chaise haute et les affaires.
- Pas de souci, fit Luna.
- Tu aurais dû appeler Boher sur son portable, il t’aurait aidé à tout porter, dit Samia.
- Mais Guillaume était là pour m’aider, pas de souci, répondit Luna.
- Je ne comprends pas, Boher était avec Guillaume quand tu es passé. Comment a-t-il pu t’aider ?
- Non pas vraiment, répliqua Luna. Boher n’était pas du tout avec Guillaume.
- Mais quand es-tu passé alors, fit Samia.
- Quand vous dormiez encore tous les deux, avant que Guillaume n’ouvre son cabinet, expliqua Luna.
- Ah….. bon fit un peu gênée. Elle commençait à comprendre les réactions bizarres de Mélanie et de Luna à son encontre. Ce n’est pas du tout ce que tu crois.
- Qu’est-ce que je devrais croire ? demanda Luna.
- Tu m’as très bien comprise fit Samia.
- Non, pas du tout mentit effrontément Luna.
- Tu as vu Boher dans mon lit, affirma Samia.
- Quoi Boher dans ton lit, non, c’est pas vrai , ricana Luna.
- Arrête, Luna tu n’es plus drôle, dit Samia.
- Oh si au contraire c’est très drôle tout ça fit Luna.
- Il ne s’est rien passé entre nous. Il était juste endormi avant que j’arrive et je n’ai pas osé le réveiller, expliqua Samia.
- Et il s’était trompé de chambre, ajouta Luna.
- Non, Mahée était malade et il s’est endormi dans mon lit en voulant la surveiller de près, raconta Samia.
- Mais bien sûr. Tu sais depuis le temps qu’on se connaît, non je rectifie qu’on vous connait tous les deux. Tu ne crois pas que vous pourriez arrêter encore de nous cacher des choses, fit Luna.
- Mais on ne vous cache rien puisqu’il n’y a rien à cacher : pour la 20 000ème fois, il ne se passe rien entre boher et moi et il ne se passera jamais rien.
- Rectificatif, il ne se passera plus rien, vous avez déjà un enfant ensemble que je sache la reprit Luna.
- Il ne se passera plus rien si ça te fait plaisir, continua Samia.
- Et tu penses qu’on va te croire, fit Luna.
- Je n’en ai rien à faire de ce que vous pensez, croyez ou inventez….à plus, dit Samia en partant un poil énervée.

Merci pour cette suite babou !

- Il ne se passera plus rien si ça te fait plaisir, continua Samia.
- Et tu penses qu’on va te croire, fit Luna. bien dit Luna !

Encore Babou !!!

- Je n’en ai rien à faire de ce que vous pensez, croyez ou inventez….à plus, dit Samia en partant un poil énervée.


Mélanie et Luna n’arrêtaient pas de la charrier sur Boher et elle. Et ça la gavait grave. Ce qui l’énervait le plus, c’est qu’elle aurait été trop contente de leur dire qu’ils étaient ensemble pour de bon, qu’ils formaient un couple, qu’ils s’aimaient à la folie…. Mais ça c’était un rêve qui ne se réaliserait jamais. Non, il fallait qu’elle laisse ça de côté une bonne fois pour toutes et qu’elle rencontre des mecs. Mais pour l’instant aucun ne l’intéressait. Si un seul, mais lui ne s’intéressait pas à elle.

Quand il fut rentré du travail, il trouva Samia passablement énervée. Comme il voulait passer du temps avec sa fille, il attendit qu’elle soit couchée pour engager la conversation avec elle.
- Maintenant, qu’on est tranquille tous les deux sur le canapé, tu peux m’expliquer ce qu’il se passe pour que je te trouve dans cet état en rentrant du travail, le questionna Boher.
- On a encore un problème avec Luna et Mélanie, fit Samia.
- Qu’est-ce qu’elles ont encore inventé ces deux là, s’énerva Boher.
- Quand elle a amené les cartons, ce matin, Luna nous a vu dans le même lit alors elle a vite sauté aux conclusions. Je pense que tout le mistral est déjà au courant et croit qu’on est de nouveau ensemble expliqua Samia.
- Et ça recommence. Tu sais ce ne serait pas tes meilleures amies, parfois, j’aurais envie de les secouer sévère, ajouta Boher.
- Je sais, elles sont un peu lourdes quand elles s’y mettent. On fait quoi ? lui demanda Samia.
- Plus on se défendra et moins on nous croira. Je pense qu’il vaut mieux laisser courir et ne pas ajouter d’eau à leur moulin proposa Boher.
- Oui je crois que c’est la meilleure solution dit Samia. Je vais me coucher, j’attaque de bonne heure demain. C’est moi qui dépose Mahée chez la nounou ou tu t’en charges.
- Je la déposerai. A demain alors, répondit Boher.
- A demain fit Samia.

Une fois dans son appartement, Boher réfléchit à tout ça. Oui, il était temps qu’il remédie à tout ça. Il fallait qu’il fasse une croix définitive sur Samia même s’il avait encore des sentiments pour elle. Il allait recommencer à sortir, à rencontrer d’autres femmes. Il fallait qu’ils arrêtent d’être ensemble 24h sur 24. Et leurs amis arrêteraient de mettre une sale ambiance entre eux.

Samia de son côté pensait à peu de choses près la même chose. Boher ne lui avait jamais montré quoique ce soit depuis cette nuit où ils avaient conçu Mahée. Elle s’était vraiment montée la tête toute seule. Et pourtant, il lui avait bien dit qu’il ne couchait qu’avec des femmes pour qui il avait des sentiments. C’est ça c’était bien un mec. Il ne réfléchissait ni avec sa tête ni avec son cœur mais avec quelque chose de beaucoup plus bas. Contrairement à elle pour son malheur. Elle allait recommencer à sortir pourquoi pas ce week end, elle laisserait Mahée à son père. Il fallait qu’ils arrêtent de tout faire ensemble. Ils n’étaient pas un couple et ne le serait jamais.

je viens par ici mettre un petit com et prevenir que je lis bien cette fic
J'adore!

Non , non , non , ce n'est pas la bonne solution " les amoureux " !!! ............ sauf si ça vous rend fous de jalousie et que vous craquiez enfin
Merci Babou pour cette suite , une autre s'il te plait !

allez, encore un peu de patience pour nous les lectrices... Ils vont bien finir par y arriver quand même ? Hein Babou qu'ils vont finir par s'avouer qu'ils s'aiment ?
Vite ! La suite !

Elle allait recommencer à sortir pourquoi pas ce week end, elle laisserait Mahée à son père. Il fallait qu’ils arrêtent de tout faire ensemble. Ils n’étaient pas un couple et ne le serait jamais.


Samia et Boher avaient pris leur rythme. Ils ne travaillaient plus ensemble à cause de leur fille. C’était plus facile à gérer ainsi. Quand l’un travaillait de nuit, l’autre travaillait de jour ou bien était en repos. Ils ne se voyaient pour ainsi dire plus que chez eux et encore pas souvent. Celui qui partait au boulot le matin, déposait Mahée chez la nounou. Et l’autre la récupérait dans l’après-midi après avoir dormi. Leurs amis avaient finalement compris qu’il ne passerait rien entre eux et avait laissé tomber leurs allusions. Il arrivait à Samia ou à Boher de sortir l’un ou l’autre mais rarement ensemble. Ils gardaient tout leur temps libre pour leur fille. Inlassablement, leur relation s’étiolait sans que l’un ou l’autre n’y puisse grand-chose. Ils avaient tellement peur de souffrir d’être rejeté que cet éloignement était la seule solution qui s’offrait à eux. Chacun avait son appartement séparé et de temps en temps, ils se retrouvaient comme ce soir pour manger tous les trois.

- Ça fait longtemps qu’on n’a pas mangé ensemble, remarqua Samia.
- J’ai eu une grosse semaine au boulot. J’ai deux, trois affaires en cours, expliqua Boher. Ça se passe bien avec ton nouvel équipier.
- Oui, ça peut faire. Il commence à s’habituer au quartier, dit Samia.
- Bien, alors, répondit Boher un peu embêté de ne plus savoir quoi dire.

Puis leur discussion bifurqua sur Mahée, et là nos deux protagonistes devenaient intarissables.
- J’avais envie de l’inscrire aux bébés nageurs. Je me suis renseignée, il y a des cours le samedi matin de 10h à 11h. Par contre, comme je travaille un samedi sur trois, est ce que tu voudrais y aller à ma place ces fois-là ? lui demanda Samia.
- Ça me plairait beaucoup, d’avoir une activité avec elle. On peut y aller ensemble tous les trois quand on ne travaille pas et sinon chacun son tour.
- Oui c’est une bonne idée. Elle nous voit l’un ou l’autre mais plus très souvent ensemble, observa Samia.
- Avec le boulot, on ne choisit pas toujours, dit Boher. Même si c’était faux, puisque c’est lui qui avait organisé son emploi du temps ainsi.

Heureusement que Mahée est là parce que sujet conversation c'est juste pas ça hein !
Pourtant il y en a des choses à dire ........ avec un petit effort de chaque côté ......... il faut qu'il y en ai un des deux qui se lance malgré cette " fichue" peur d'être rejeté sinon on n'avancera pas là

Encore ! encore ! encore !

vivement la suite, je veux savoir qui va craquer le premier !

j'adore

Oui, on veut du craquage maintenant (bon bien sûr Babou, c'est toi qui décide hein!), mais comment ils font pour ne pas se sauter dessus ???
Allez Babou, donne-nous vite une suite please !

- Oui c’est une bonne idée. Elle nous voit l’un ou l’autre mais plus très souvent ensemble, observa Samia.
- Avec le boulot, on ne choisit pas toujours, dit Boher. Même si c’était faux, puisque c’est lui qui avait organisé son emploi du temps ainsi.


Samia avait adoré les premières séances de bébés nageurs avec Mahée. C’était formidable de la voir bouger sous l’eau et dans l’eau aussi facilement. Et puis elle aimait bien voir Mahée entourée d’autres bébés ou jeunes enfants. Elle discutait aussi avec les mamans et les quelques papas qui venaient au cours. Boher aussi avait apprécié ces séances avec sa fille. Même s’il avait moins aimé que l’une des mamans ne le drague ouvertement. Ce samedi, c’était la première fois que Samia et Boher accompagnait ensemble Mahée aux bébés nageurs.

- Elle a quoi à me regarder comme ça celle-là, dit Samia un peu énervée.
- C’est rien, dit Boher.
- Mais si regarde, on dirait qu’elle veut me faire peur, ajouta Samia. Je ne vois pas ce qu’elle me veut.
- En fait, dit Boher un peu mal à l’aise. Je pense qu’elle a des vues sur moi.
- N’importe quoi, fit Samia.
- Je ne dis pas n’importe quoi, répliqua Boher. D’habitude, quand tu n’es pas là, elle me colle toute l’heure et ne me lâche pas d’une semelle, disons plutôt d’une goutte d’eau.
- Ah bon. Alors là, c’était la meilleure. Cela faisait plusieurs années qu’elle craquait pour lui et il ne voyait rien. Et là une inconnue le draguait et au bout de deux heures, il s’en rendait compte. Samia était un peu venere.
- Ne fais pas attention à elle et profitons de Mahée, la reprit Boher.

Mais Samia n’arrêtait pas de penser à cette foutue bonne femme. Il fallait qu’elle lui fasse comprendre que ….. que quoi. Boher avait bien le droit de se trouver quelqu’un. Oui mais quand même il méritait mieux que cette …. Restons zen.

Boher ne comprenait pas pourquoi Samia paraissait aussi soucieuse. Ce n’était quand même pas cette femme qui l’avait rendu dans cet état. Non, ça devait être autre chose. Peut-être des problèmes au boulot. Puis, il remarqua un homme qui s’approchait de Samia pour lui faire la bise. Qui c’était celui-là, il ne l’avait jamais vu.

- Jean-Paul, je te présente Bruno. C’est le père de Camille. Tu sais, on la voit aussi parfois au parc avec sa nounou.
- Oui, je vois, dit Boher. Non, décidément, il ne voyait rien du tout. A part peut-être que sa tête ne lui revenait pas.
- D’habitude, tu dois plutôt voir la mère de Camille. Ils sont séparés et viennent chacun leur tour, quand c’est leur week-end de garde. C’est ça ? demanda t-elle à Bruno.
- Oui, c’est bien ça. Tu as tout compris répondit Bruno.

Quoi, en plus ils se tutoyaient. Pourtant, elle avait mis longtemps à le tutoyer lui. Et là, elle disait tu à un mec qu’elle avait peut-être vu 5 ou 6 fois. Non, il ne l’aimait vraiment pas, du tout.

Samia de son côté avait continué la conversation avec Bruno et ne s’était aperçu de rien. Ce n’est que lors du retour dans la voiture qu’elle se rendit compte d’un malaise grandissant. Il avait l’air tellement énervé et bougon qu’elle préféra le laisser ruminer plutôt que de s’en prendre plein la tête.

Grosse pointe de jalousie à l'horizon, et des deux côtés !
Vite, la suite !