une envie irrésistible (terminée)

- Tu veux prendre un dernier café, proposa Victoire.
- Non, je crois qu’il vaut mieux en rester là. Je risquerais de le regretter demain, dit Boher.


C’est Mélanie qui était venue récupérer Samia à l’aéroport.
- Tu as passé un bon séjour à Rome, lui demanda-t-elle.
- oui, c’est une ville superbe, fit Samia.
- Seulement la ville, ajouta Mélanie.
- Tu sais j’y suis allé avant tout pour me retrouver, prendre le temps de réfléchir, dit Samia.
- Ce qui est bizarre vois-tu c’est que ni Luna, ni moi, nous n’ayons eu de tes nouvelles, remarqua Mélanie. Tu n’as eu à aucun moment besoin de nous parler. Ou alors, tu as trouvé là-bas quelqu’un à qui parler. Comment s’appelle-t-il ?
- En fait, j’ai rencontré quelqu’un, avoua Samia. Ça m’a permis d’ouvrir les yeux.
- C’est toujours comme ça, quand on ne cherche pas on trouve, observa Mélanie.
- Trouver quoi, dit Boher qui arrivait dans son dos.
- Oh ma puce, si tu savais comme tu m’as manqué, dit Samia en prenant sa fille dans ses bras et en la couvrant de baisers.
- Pas tant que ça, puisque tu ne nous as pas appelé, fit Boher.
- Je savais que tu prenais soin d’elle. J’avais besoin de temps pour moi, ajouta Samia, pour me retrouver.
- J’ai l’impression que c’est le cas, tu parais en bien meilleure forme qu’avant de partir. Tu as trouvé quoi alors, demanda Boher.

Elle ne s’attendait pas à le voir si tôt, elle pensait avoir encore le temps avant de l’affronter. Et puis elle ne pouvait pas lui parler devant Mélanie.
- Ecoute, je suis fatiguée par le voyage et j’en envie de profiter de ma fille. On parlera plus tard, dit Samia.
- C’est comme tu veux, je vous laisse, s’énerva Boher.
- Non, arrête. ne le prends pas mal, fit-elle en lui attrapant le bras. viens manger avec nous demain.
- Je travaille, mais je passerais demain soir, proposa Boher.
- A demain, alors.
- A demain.
- Tu crois qu’il nous a entendues, demanda Samia.
- Entendre quoi, fit Mélanie.
- Quand j’ai dit que j’avais rencontré quelqu’un, répondit anxieuse Samia.
- Non, je ne crois pas, répondit Mélanie. Tu as vraiment rencontré quelqu’un ?
- En fait, oui. Mais pas au sens où tu l’entends, ajouta Samia. Ça m’a permis d’ouvrir les yeux et de comprendre ce que je voulais vraiment.
- Et tu veux quoi ? l’interrogea Boher.
- Je dois avouer mes sentiments à Boher pour qu’il me dise qu’ils ne sont pas réciproques et pouvoir passer enfin à autre chose, avoua Samia.
- Eh ben dis donc, tu en auras mis du temps. Mais tu sais, je ne suis pas sûre, moi, que boher ne ressente rien pour toi. D’ailleurs, il est bien venu te chercher aujourd’hui et il t’a reproché à mots couverts de n’avoir pas eu de nouvelles. D’ailleurs, il est parti plutôt remonté.
- Ça ne veut rien dire, fit Samia.

hate de lire la suite!!

S'approcherait-on du dénouement ? J'espère qu'enfin ils vont réussir à se parler franchement tous les deux.

Vivement le lendemain soir !!! Et je recroise les doigts .

merci encore pour tous vos coms


j'ai profité de mes vacances pour avancer ma fic et je l'ai presque terminée. J'ai même eu l'idée de la prochaine. Rassurez vous il vous reste pas mal de chapitres ; j'adore leur compliquer la vie. sans doute mon côté sadique.

plus de lecture pour notre plus grand plaisir.
Par contre plus sadique on va finir chauve avec toi

noooon!!!
pitié!!! plus de sadismeeeee!!!!

- Eh ben dis donc, tu en auras mis du temps. Mais tu sais, je ne suis pas sûre, moi, que boher ne ressente rien pour toi. D’ailleurs, il est bien venu te chercher aujourd’hui et il t’a reproché à mots couverts de n’avoir pas eu de nouvelles. D’ailleurs, il est parti plutôt remonté.
- Ça ne veut rien dire, fit Samia.


Malheureusement, Boher avait bien entendu le début de la conversation quand Samia avait avoué avoir rencontré quelqu’un qui lui avait ouvert les yeux. Elle avait dû tomber sous le charme d’un bel italien avec qui c’est certain il ne faisait pas le poids. Il l’avait trouvée changée, moins triste, comme libérée. Il fallait qu’il fasse le deuil de son amour pour elle. Ça faisait trop longtemps qu’il ne vivait plus que dans son ombre. Il fallait qu’il passe à autre chose.

Il allait annuler le repas de ce soir, il ne pourrait pas supporter de l’entendre raconter qu’elle avait rencontré quelqu’un. Mais d’un autre côté, il fallait qu’il lui avoue son mensonge sur victoire. Il ne pouvait pas laisser la jeune femme dans cette situation plus longtemps. Samia allait s’énerver grave et lui faire la tête ou alors elle serait tellement sur son petit nuage que cela lui passerait au-dessus. Il pouvait aussi garder la face et lui faire croire dans quelques jours qu’il s’était séparé de victoire. Mais cela voulait dire revoir victoire et la mettre dans la confidence. Et il doutait de ses bonnes résolutions. Elle savait y faire avec les hommes et dans l’état où il était, il risquait de ne pas pouvoir ou même vouloir résister. Non c’en était fini de toutes ces manigances, il allait tout avouer à Samia ce soir.

Samia était partie faire les courses pour le repas de ce soir quand elle croisa Victoire qui sortait du mistral.
- Bonjour, lui dit Samia.
- Vous êtes rentrée de vacances, fit Victoire.
- Jean-paul ne vous l’a pas dit. Il est venu me chercher à l’aéroport (merde elle n’aurait peut-être pas dû lui dire ça), ajouta Samia.
- (il ne lui avait rien dit et ce n’était pas à elle de le faire, il fallait qu’elle joue le jeu. Il allait le lui payer cher) En fait j’étais de garde, on ne s’est pas vu ce matin, mentit Victoire.
Samia était mal à l’aise face à victoire. Elle ne savait pas quoi lui dire. Elle ne pouvait pas avouer ses sentiments à Boher parce qu’il en aimait une autre. Il lui fallait un électrochoc et elle l’avait trouvé.
- Vous travaillez ce soir de nouveau, demanda Samia.
- Non, pas ce soir, répondit Victoire.
- Alors si vous veniez manger avec Jean-paul à la maison, proposa Samia.

Voilà c’était ça la solution, en voyant de ses yeux boher avec sa copine, elle saurait une bonne fois pour toutes que boher ne l’aimait pas elle et pourrait passer à autre chose même si cela allait être difficile.
- Euh, je ne sais pas, il faut que je demande à jean-paul, balbutia Victoire.
- Vous ne croyiez pas qu’il est temps que l’on se rencontre toutes les deux. Je suis quand même la mère de sa fille et on va être amené à se voir souvent, continua Samia.
- (qu’est-ce qu’il fallait qu’elle réponde, mais pourquoi n’avait –elle pas dit qu’elle travaillait) je ….
- je vous attends tous les deux vers 19h30, fit Samia avant de s’éloigner et que victoire trouve une échappade.

- Et merde qu’est-ce que je fais, moi, maintenant ? se dit Victoire. Je le déteste ce mec. Même si elle savait que ce n’était pas tout à fait vrai.

Elle alla donc trouver boher au commissariat puisqu’elle ne connaissait ni son téléphone, ni son adresse.
- On peut se parler en privé, lui demanda-t-elle sous les yeux ébahis de ses collègues.

Il l’emmena dans les vestiaires.
- Qu’est-ce que tu fais là ? les collègues n’ont pas encore eu vent de la rumeur. Enfin je crois, dit Boher.
- Je m’en fous. On est dans la panade avec toutes tes histoires, s’énerva Victoire.
- Je sais je vais tout dire à Samia ce soir, fit Boher.
- Justement, elle m’a invité aussi, l’informa Victoire.
- Comment ça ? s’étonna Boher.
- Elle m’est tombée dessus tout à l’heure quand je sortais du mistral, expliqua Victoire.
- Et ….s’inquiéta Boher.
- Et comme ce n’est pas à moi de lui avouer tes mensonges, j’ai essayé de rentrer dans ton jeu, fit Victoire.
- Merci, fit Boher.
- Oh oui tu peux, parce que j’étais plutôt mal à l’aise, ajouta Victoire. Tu vas y aller tout seul et tout lui raconter.
- C’est ce que je comptais faire ce matin à l’aéroport mais mélanie était là, raconta Boher. Je suis d’accord avec toi, la situation a assez duré.

Et elle partit.
-eh bien c’est donc vrai, tu sors avec victoire lissajoux. Mais qu’est-ce qu’elle peut bien te trouver ? lui dit Jeff.
- la ferme, s’énerva Boher avant de retourner à ses dossiers.

vivement la suite!!

Il faut vraiment qu'il lui avoue tout là ! cette vieille mascarade avec Victoire a trop duré !
Merci Babou

éléa01 a écrit:

Il faut vraiment qu'il lui avoue tout là ! cette vieille mascarade avec Victoire a trop duré !
Merci Babou

je dirais même plus, cette vieille mascarade avec la greluche a trop duré!!!

-eh bien c’est donc vrai, tu sors avec victoire lissajoux. Mais qu’est-ce qu’elle peut bien te trouver ? lui dit Jeff.
- la ferme, s’énerva Boher avant de retourner à ses dossiers.


Samia appela ses amies à la rescousse :
-il faut que vous veniez m’aider les filles. Je me suis mise dans une situation pas possible. J’ai invité Boher et sa copine. Mais je n’assume plus avoua Samia.
- et pourquoi tu les as invités ensemble. Je croyais qu’il n’y a que boher qui devait venir pour qu’enfin tu puisses lui parler, remarqua Mélanie.
-j’ai changé d’avis, expliqua Samia.
- Encore. Et qu’est-ce que tu as trouvé comme excuse cette fois-ci ? S’énerva Luna.
- non, non. Je n’ai pas changé d’avis, la reprit Samia. J’ai juste trouvé une solution alternative. Je voulais tout avouer à Boher pour qu’il me dise qu’il ne m’aime pas et qu’enfin je passe à autre chose.
- Et alors si tu ne lui dis rien, tu n’y arriveras pas, observa Luna.
- j’avais peur en lui avouant mes sentiments qu’il se sente mal à l’aise et que cela change nos relations. Mais j’ai trouvé une autre idée, expliqua Samia.
- et laquelle, s’inquiéta Mélanie.
- si je vois boher avec victoire. Je pense que définitivement, je comprendrais que c’est fini entre nous et je pourrais enfin passer à autre chose, démontra Samia.
- je ne suis pas sûre de te suivre. Tu as invité boher et sa copine pour qu’ils se bécotent devant toi et que tu comprennes enfin qu’il ne t’aime pas, reformula Luna.
- c’est un peu ça. Le seul hic, c’est que j’ai peur de me retrouver seule avec eux deux alors je voulais vous inviter tous les quatre pour que vous me souteniez, implora Samia.
-moi, je pense qu’il vaut mieux que tu lui avoues tes sentiments une bonne fois pour toutes, fit Mélanie. Au moins tu seras fixé.
- non, je crois qu’elle a raison, fit Luna. Elle ne les a jamais vus ensemble. Ça peut lui faire un électrochoc pour qu’elle puisse enfin, passer à autre chose. D’ailleurs Mélanie m’a dit que tu avais rencontré un bel italien à Rome.
- laisse tomber. Ce n’est pas d’actualité. Vous êtes d’accord, demanda Samia.
- pour moi pas de problème mais pas avant 20h30, Le temps que Guillaume finisse ses visites, expliqua Luna.
- c’est d’accord pour moi, fit Mélanie.
- il ne me reste plus qu’à l’appeler pour l’avertir de venir plus tard, dit Samia. Vous m’aidez à préparer le dîner ? implora Samia.

vivement la suite!!

j'aime!!
vls

Et lui va débarquer tout seul ! ....... si seulement les amis pouvaient avoir un empêchement !

Merci Babou .

- pour moi pas de problème mais pas avant 20h30, Le temps que Guillaume finisse ses visites, expliqua Luna.
- c’est d’accord pour moi, fit Mélanie.
- il ne me reste plus qu’à l’appeler pour l’avertir de venir plus tard, dit Samia. Vous m’aidez à préparer le dîner ? implora Samia.


Boher venait juste de recevoir le coup de fil de Samia lui expliquant de venir plus tard car elle avait invité Luna, Guillaume, Mélanie et Benoit. Ça sentait le traquenard. Il ne pouvait pas tout avouer devant ses potes. Il aurait trop la honte. Il fallait qu’il joue le jeu encore 24h mais pour cela il lui fallait l’aide de victoire et il n’était pas sûr qu’elle accepte. Il décida d’aller la voir directement chez elle.

Arrivé devant chez elle, il hésita. Elle fut très surprise de le trouver sur le pas de sa porte.
- Je te manquais tant que ça, ironisa-t-elle.
- Ne va rien t’imaginer surtout .J’ai juste un petit problème pour ce soir. J’ai besoin de ton aide, demanda Boher.
- qu’est-ce que tu es encore allé inventer ? s’inquiéta Victoire.
- Il y a un revirement pour ce soir. Je ne vais pas pouvoir tout dire à Samia car elle a invité tous nos potes pour te présenter, expliqua Boher.
- tu plaisantes là, fit Victoire.
- J’en ai l’air, répondit Boher.
- Non pas vraiment, dit Victoire. Donc tu veux que j’assiste à ce repas et que je me fasse passer pour ta copine.
- C’est ça oui. Et promis demain je lui dis tout, affirma Boher.
- Il n’aurait pas été plus simple d’annuler ce repas et de tout lui dire ce soir, demanda Victoire.
- Sûrement, mais je n’ai pas eu le temps de plus y réfléchir quand elle m’a appelé tout à l’heure, avoua Boher.
- Tu promets de tout lui dire demain, fit Victoire.
- Oui, promis, fit Boher.
- Alors en échange, je veux deux choses, dit Victoire.
- Quoi ? s’inquiéta Boher.
- D’une, tu me fais sauter toutes mes contraventions. Et de deux, on se fait un repas en tête à tête pour te faire pardonner, proposa Boher.
- D’accord pour les contraventions, mais pour le repas, il me semble que c’est déjà fait, la reprit Boher.
- Oui, mais je suis restée sur ma faim…. minauda Victoire.
- Oh oh, on se calme. Tu sais que c’est de la comédie et qu’il ne se passera jamais rien entre nous, fit Boher gêné.
- Je sais mais au moins pendant quelques heures, j’aurais gagnée et je serais ta petite amie, répondit Victoire.
- On ne s’emballe pas. On va établir quelques règles de base, la calma Boher.
- Lesquelles ? demanda Victoire.
- Pas de baisers, pas de surnoms ridicules, pas de tripotages. expliqua Boher.
- Si tu veux réussir à convaincre tes amis, il va falloir qu’on soit un minimum crédible, remarqua Victoire.
- Ok mais n’en fait pas trop, dit Boher. De toute façon, dès demain je lui dis tout.
- Ça fait combien de temps qu’on est censé être ensemble ? comment ça a commencé ? lança-t-elle.
- Ça fait trois mois qu’on est ensemble et j’ai emménagé chez toi depuis deux mois, raconta Boher.
- Eh bien c’est l’amour fou ça, s’amusa Victoire. Et elle t’a cru.
- Oui. Alors je peux compter sur toi, s’inquiéta Boher.
- Mais bien sûr mon chéri, fit Victoire.

Non ! non ! non ! non ! non ! et .............................................................................. non ! et voilà encore une occasion de perdue de tout lui avouer ........ grrrrrrr !!!!! et en plus " connaissant " le numéro je suis sûre que Victoire va en faire trop

" Des tonnes " prochain titre du chapitre 84 ?

vivement la suite!!!

bohersamia a écrit:

" Des tonnes " prochain titre du chapitre 84 ?

non ça s'appelle un couple sur la selette

Vite, la suite Babou !

babou0506 a écrit:

bohersamia a écrit:

" Des tonnes " prochain titre du chapitre 84 ?

non ça s'appelle un couple sur la selette

Bob ben ...... la suite alors ........ naaan ... quand tu pourras

non non et non ni pense même pas viconne...!!!

- Oui. Alors je peux compter sur toi, s’inquiéta Boher.
- Mais bien sûr mon chéri, fit Victoire.

Ch.84 un couple sur la sellette

Boher était passé prendre victoire chez elle. Elle était magnifique dans une ravissante petite robe noire un peu trop échancrée à son goût. Mais bon ce n’était pas sa copine, il n’avait pas à être jaloux. Ils arrivèrent les derniers chez Samia. C’est elle qui leur ouvrit la porte. Victoire lui prit la main. Il en avait bien besoin, tiens. Mais il sentit une pression amicale plus pour le soutenir que pour le mettre mal à l’aise. Ses amis se retournèrent tous à ce moment-là et les fixèrent.

- Bonjour, je ne vous présente pas victoire, vous la connaissez tous, fit Boher.
- Salut, ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu fit Guillaume à Boher. Mais je te comprends, lui glissa-t-il à l’oreille.
Ça commençait bien, il devait être écarlate.

- Et vous en êtes où de vos études de médecine, demanda Guillaume.
- C’est ma dernière année d’internat, répondit Victoire. Mais on pourrait se tutoyer.
- Tu comptes faire quoi après, continua Guillaume.
- Je ne sais pas encore si je compte me spécialiser ou rester dans la médecine d’urgence, expliqua Victoire.
- On manque cruellement aussi de médecin généraliste, remarqua Guillaume.
- Fais attention où avant la fin du repas, il t’aura recruté dans son cabinet, plaisanta Luna.

Tout le monde semblait à l’aise avec elle, ça énervait Samia. Mais qu’est-ce qu’il pouvait bien lui trouver.
- Depuis quand êtes-vous ensemble ? questionna Mélanie.
- Ça va bientôt faire trois mois, répondit Victoire.
- Et vous habitez déjà ensemble ? c’est un véritable coup de foudre, fit Mélanie.
- On peut dire ça, dit Victoire en regardant tendrement Boher et en l’embrassant.

Samia ne put s’empêcher de détourner le regard. C’est elle qui devrait être à sa place et le regarder avec ces yeux énamourés. Le repas se continua. Ils parlèrent de chose et d’autre. Seule Samia restait un peu en retrait, attentive aux faits et gestes entre Boher et Victoire. Elle lui passait la main dans les cheveux, il lui caressait la main. Ils s’embrassaient. Son stratagème était encore plus efficace que prévu. Ils semblaient si amoureux. Il fallait qu’elle tire un trait sur lui définitivement .Puis les uns et les autres partirent chacun à leur tour. Boher avait sa main posé dans le dos de Victoire.

-Je dis au revoir à mahée et on part, fit Boher les laissant toutes les deux-là.
- merci encore pour ce repas, j’étais très heureuse que tu m’invites, lui dit Victoire.
- il était temps qu’on se rencontre, observa Samia. J’espère que leurs questions ne t’ont pas mise mal à l’aise.
- il m’en faudrait plus. Non, je comprends la curiosité de tout le monde, dit Victoire. C’est vrai que c’est aller vite entre nous. Mais je crois que lorsqu’on est sûre de ses sentiments. Il ne faut pas tergiverser et se lancer sinon on n’a que des regrets. Et ce n’est pas dans mes habitudes.
- j’avais cru comprendre, ajouta Samia.
- Tu dis à jean-paul que je l’attends dehors. Je vais en griller une, s’excusa Victoire. Merci encore.

Quand boher revint, il demanda où était victoire.
- Elle t’attend dehors, fit Samia.
- Elle est allée fumer une cigarette. Elle essaye de s’arrêter mais elle n’y arrive pas.
- C’est un point commun avec toi. J’espère que les questions des uns et des autres ne t’ont pas gêné. Je m’en suis déjà excusée auprès de victoire.
- Je comprends qu’il se demande ce qu’elle peut bien me trouver, ironisa Boher.
Elle, elle comprenait très bien ce que Victoire pouvait lui trouver.

- J’étais surpris de ne pas voir Bruno, demanda Boher.
- C’est fini entre nous, fit Samia laconiquement.
- Oh je suis désolé, s’excusa Boher. Je croyais que c’était sérieux. Mais quand tu es partie seule, je me suis doutée que quelque chose n’allait plus avec lui.
- il voulait aller trop vite alors que je voulais prendre mon temps pour être sûre de moi, expliqua Samia. Finalement, je vois qu’en se lâchant comme toi et victoire, vous réussissez un joli couple.
- Tu trouves, s’étonna Boher.
- Oui, je vous trouve très complémentaire. Elle est vraiment différente quand elle est avec toi. Et toi aussi.
- Je ne m’en suis pas rendu compte, fit Boher.
- Ne la fais pas attendre. On se voit dans la semaine pour organiser l’anniversaire de Mahée.
- Je passe demain, dit Boher. Hélas, pour lui, ce n’était pas pour lui parler de l’anniversaire de leur fille.

vivement la suite!!!!!

Je n'ai pas trouvé de commentaire constructif digne de ce nom alors je ne dirais qu'une chose:
Vite, la suite !

Mais je crois que lorsqu’on est sûre de ses sentiments. Il ne faut pas tergiverser et se lancer sinon on n’a que des regrets. Que de bonnes paroles ! Et c'est exactement le cas ici ! Avec leur fichu" orgueil " ...... à tous les deux . Ils vont continuer longtemps à se faire souffrir " bêtement " pour ... rien ? Deux belles têtes d'enclumes !

Merci Babou , vivement la suite et stop à l'arrachage de cheveux !!!