Voici la suite et la fin de ma fiction, j’espère que le dénouement vous plaira.
Je vous remercie à toutes pour vos commentaires et vos encouragements.
Bisous
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Le rideau avait était mal tiré, et à l’aube, un rayon de soleil caressa les visages des 2 acolytes encore endormis.
Cette sensation de chaleur, les fit ouvrir les yeux un instant. Puis, Samia se dégagea de l’étreinte de Boher et alla mettre le rideau en place. Elle en profita pour faire un détour par la salle de bain et retourna se coucher.
Avec délicatesse elle reprit la même position qu’elle avait abandonnée quelques minutes plus tôt. Boher s’était rendormi mais instinctivement, lorsque Samia déposa sa tête sur son épaule il la serra contre lui. Ils se rendormirent.
Auraient-ils enfin réussi à accorder leur violon ?
Vers les 11h ils ouvrirent leurs yeux en même temps. Ils se sourirent et restèrent blotti l’un contre l’autre.
B et S comme s’ils s’étaient enfin synchronisé « Bonjour »
Samia se leva et Boher l’observait.
Samia « Je vais prendre une douche et m’habiller »
Boher aurait bien voulu la rejoindre, mais il ne voulait rien précipiter, il sentait que petit à petit elle se rapprochait de lui.
Boher « Fais seulement, j’attendrais mon tour » et il referma les yeux.
30 minutes plus tard, Samia était prête, elle avait pris tout son temps, et Boher s’était rendormi, elle s’approcha tout gentiment du lit, elle le regardait, il était paisible. Elle le trouvait vraiment très beau. Elle se pencha vers lui, elle lui déposa un baiser sur la joue et lui glissa à l’oreille
Samia « La place est libre »
Boher alla se préparer, lorsqu’il eut fini. Il s’approcha de Samia qui avait ouvert la fenêtre et qui observait les gens partir. Ils devaient tous quitter les lieux pour midi. Tous sauf eux. En effet Bénédicte était tellement contente que son amie avait accepté de venir qu’elle l’avait également convié au repas du dimanche midi en compagnie de sa famille.
A l’arrière du Château, il y avait un énorme jardin, avec une grande allée, des arbres, des fleurs, des fontaines… tout avait été reconstitué avec un soin particulier.
Samia « ça te dirait qu’on aille se promener dans le parc qui se trouve à l’arrière ? »
Boher « Volontiers, ça me ferait du bien de marcher un peu »
Quelques instant plus tard ils se trouvaient à l’entrée de se splendide parc, ils avancèrent lentement, ils étaient très proche, lorsque leurs mains se frôlèrent, leurs doigts s’entremêlèrent. Ils cheminèrent encore quelques mètres.
Samia savait que la balle était dans son camp.
Elle se tourna pour se trouvait face à Boher, elle le regarda dans les yeux.
Samia « Jean-Paul, ces derniers temps nous nous sommes beaucoup rapprochés tout les deux, tu crois qu’une aventure entre nous serait possible ? »
Elle n’avait pas choisi les mots au hasard. Et Boher l’avait bien compris, il décida d’entrer dans son jeu.
Boher « Une quoi ? »
Samia « Euh non rien s’était juste une vue de l’esprit »
Ils s'échangèrent un sourire complice.
A cet instant, on aurait cru qu’il était dans une bulle, que personne ne pourrait entrer, ils se regardaient amoureusement, il n’y avait pas de réponse à donner, c’était une évidence…
Chacun fit un pas vers l’autre, Boher posa ses deux mains sur les hanches de la jeune femme et Samia mis ses bras autour du cou de son brigadier.
Dans une parfaite symbiose, ils s’échangèrent un doux baiser.
Ils se regardèrent et s’embrassèrent fougueusement cet échange était d’une telle intensité… Tous deux savourèrent chaque instant de cette étreinte.
Ils s’étaient enfin trouvés, après tout ce temps à se chercher, à nier, refuser l’évidence…
Ce soir-là, lorsqu’ils arrivèrent à Marseille, Jean-Paul ne pu se résoudre à se séparer de sa belle, après une journée si riche en émotions il voulait qu’elle reste auprès de lui.
La belle y resta, mais bien plus qu’une nuit…
Cette idylle naissante devint rapidement un amour fort et indestructible.
FIN
