Mini-jupe et talons noirs (terminée)

Je me demande bien où il est allé mais je ne pense pas à une rupture définitive, il l'aime trop pour ça. Vivement la suite

Mais où est-il passé ? Il l'a quitté ?

Au petit matin, Samia se sentit triste et désemparée. Elle ne le trouva pas dans l’appart et comprit assez vite qu’il avait pris toutes ses affaires. Il lui avait laissé un mot mais elle n’avait pas osé encore le lire. Elle savait très bien ce qu’il y avait dedans. Il la quittait. Au moins, elle aurait un dernier souvenir d’eux. Un superbe souvenir …. et elle éclata en sanglot.


Elle mit de longs moments avant de se reprendre. Après avoir pris sa douche, elle prit son courage à deux mains et lut la lettre :
« Samia, je ne sais pas quoi te dire. On n’aurait pas dû. Je ne peux pas assumer tout ça. Peut-être que plus tard quand le temps aura passé, on pourra en parler mais là c’est vraiment trop difficile pour moi. Tu peux compter sur moi pour te couvrir le plus longtemps possible. La balle est dans ton camp. Soit tu arrêtes tout de suite tes…. Enfin tu as compris ; soit tu recommences et là je serais bien obligé de t’arrêter. Pense à Malik et à Céline, et au bébé. Même si ça sera difficile de te voir, je préfère te savoir en liberté qu’aux baumettes. Prends soin de toi. »

Mon dieu il l’aimait encore avec tout ce qu’elle lui faisait subir. Peut-être qu’ils avaient encore une chance tous les deux. Non, aucune. Bien sûr qu’elle allait arrêter toutes ses bêtises. Ça lui avait coûté assez cher comme ça. Mais jusqu’où pourrait-il aller pour la couvrir sans que cela ait des conséquences pour lui ? elle allait penser à lui pour une fois et à sa carrière qui lui tenait tellement à cœur.

Boher avait pris une chambre loin du mistral pour éviter les indiscrétions. Mais pourquoi lui avait-elle couru après ? Pourquoi s’était-il jeté dans ses bras et l’avait-il embrassé ? Parce que malgré tout ça, il était encore amoureux d’elle mais ils n’avaient plus aucun avenir ensemble. Comment avait-il pu se faire avoir comme ça en beauté ? Il vivait avec Arsène et il ne s’était rendu compte de rien. Comme avait-elle pu se débrouiller pour les berner pendant aussi longtemps. Quel flic incompétent il faisait ! Quel con, de s’être fait avoir comme ça ! Il la croyait sincère, elle l’aimait vraiment mais pas autant que lui l’aimait, car sinon elle n’aurait pas continué…toutes ses conneries, une fois avec lui et sachant que c’était lui qui enquêtait.

Il avait raison, quand Malik apprendrait tout ce qu’elle avait fait. Il ne comprendrait jamais. Il était si fier d’elle et qu’elle ait réussi en créant son entreprise. Il était aussi très content pour eux deux qu’ils se soient installés. Et maintenant tout cela partait en fumée. Mais d’un autre côté, il avait tort, elle ne pouvait pas rester sur Marseille. Elle ne pouvait pas prendre le risque qu’il perde tout par amour pour elle et qu’il se compromette. Tout était prêt pour sa fuite. Il ne lui restait qu’à signer les papiers de cession de sa boîte, la vente de son appart. Elle avait retiré assez d’argent liquide à la banque pour faire face et le reste était sur des comptes en suisse. Elle aurait ses faux papiers ce soir. Elle avait déjà un faux passeport mais comme c’était celui qu’elle avait utilisé pour la Grèce, elle ne pouvait pas prendre le risque de s’en servir à nouveau. Il fallait aussi qu’elle détruise tous ses dossiers et ses contacts compromettants. Comment allait-elle vivre sans lui ? Elle aurait aimé lui expliquer tout ça mais elle n’était pas sûre qu’il comprenne. Ils s’étaient fait leurs adieux de la meilleure façon qu’il soit cette nuit. Maintenant, il lui restait à dire au revoir à son frère et à Céline, à ses amis. Le plus difficile dans tout ça, c’est qu’elle ne connaîtrait jamais son neveu. Elle devenait vraiment trop sentimentale. C’est ce qui l’avait perdu en fait.

Au commissariat, Boher n’arrêtait pas de fixer les images de Samia. Mais comment avait-il fait pour ne pas la reconnaître. Combien Léo, Nico ou même Jeff mettrait-il de temps à le faire ?
- Ce n’est pas en fixant désespérément ces images que tu vas savoir qui c’est, remarqua Nico.
- Vous avez du nouveau, demanda Boher.
- Toujours rien du côté des images mais on a quelque chose du côté des listings, lui annonça Nicolas. Une seule femme correspond aux critères de dates pour les allers retours vers la Grèce, une dénommée Astrid Martin. Mais c’est sûrement un faux nom parce qu’on ne retrouve rien sur elle : ni certificat de naissance, ni carte d’identité, ni passeport, ni permis. Tu viens manger avec nous au mistral.
- Je prends ma veste et j’arrive, fit Boher.

Il envoya discrètement un SMS à samia lui disant de détruire son faux passeport et il rejoignit ses collègues au bar. Thomas l’apostropha dès son arrivée.
- Vous vous êtes engueulés avec Samia, lui demanda-t-il.
- Non, pourquoi tu me demandes ça, répondit Boher.
- Je sais pas, je l’ai trouvé bizarre tout à l’heure quand elle est passé. Elle tenait des propos incohérents, observa Thomas. Elle venait me dire au revoir parcequ’elle partait pour Paris.
- Elle a des soucis avec son boulot, mentit Boher.
- Si tu le dis, moi, j’avais l’impression que c’était plus grave que ça. Quand elle est partie, elle m’a dit au revoir sur un ton. J’ai eu l’impression que c’était la dernière fois qu’elle me voyait. Tu devrais l’appeler pour savoir comment elle va.
- Excusez-moi, fit-il en s’éclipsant de la table pour faire semblant d’appeler Samia.
Il savait ce qu’elle avait décidé, elle prenait la fuite. Pourtant, il lui avait promis qu’il ne la dénoncerait pas. Jamais il ne pourrait lui faire ça. Elle pouvait lui faire confiance. Ou alors c’est qu’elle avait décidé de continuer ces magouilles loin de Marseille. Il n’y croyait pas, pas après la nuit qu’il venait de vivre. En fait, c’était ses adieux. Il ne la reverrait plus.

Merci pour cette suite Babou, jusqu'où Boher pourra-t-il aller pour la couvrir ? J'ai hâte de connaître la suite...
Bonnes vacances

Haaaaaa c'est tellement triste et beau a la fois !!! ^^

Les deux sont malheureux et s'aiment comme des dingues sa se voit , apres chouchou prefere la laisser partir plutot que de l'arreter .

J'espere qu'ils auront un avenir tout les deux ( en meme c'est obligé mdr ) .

La suite la suite !!!! ^^

Chouchou la laisse pas partir sans explications, appelle-la, fais quelque chose !!
Ils ne peuvent pas se quitter comme ça, alors que Jp croit qu'elle va continuer ses magouilles ailleurs.
Merci pour cette suite et bonnes vacances

Oui chou ne la laisse pas s'en aller comme ça !!! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Que de souffrances en perspective !
Et l'équipe de choc va-t-elle trouver l'identité d'Arsène et si oui qu'en sera-t-il alors de Boher s'ils viennent à comprendre qu'il l'a couverte ?
Tu as bien choisi le titre de ce chapitre Babou ..... quel avenir ... pour eux ?

Bonnes vacances en tous cas sous le j'espère !

Il savait ce qu’elle avait décidé, elle prenait la fuite. Pourtant, il lui avait promis qu’il ne la dénoncerait pas. Jamais il ne pourrait lui faire ça. Elle pouvait lui faire confiance. Ou alors c’est qu’elle avait décidé de continuer ces magouilles loin de Marseille. Il n’y croyait pas, pas après la nuit qu’il venait de vivre. En fait, c’était ses adieux. Il ne la reverrait plus.


Le déjeuner avec Juliette fut aussi pénible qu’elle s’y attendait.
- Je viens juste de rentrer et maintenant, c’est toi qui pars, fit Juliette.
- Je ne le fais pas exprès, mais pour le boulot, il vaut mieux que je m’installe sur Paris. J’ai plein de clients là-bas et j’en ai assez de faire les allers et retours, expliqua Samia.
- Et ton flic dans tout ça il te suit, demanda Juliette.
- C’est aussi une des raisons qui me pousse à partir, mentit Samia. Je me suis trop emballée, trop impliquée. On n’est pas sur la même longueur d’ondes. On est trop différents.
- Pourtant, ça avait l’air de plutôt bien aller la dernière fois que je vous ai vu tous les deux ensemble, dit Juliette.
- J’ai besoin de faire le point et de m’éloigner de lui, ajouta Samia. Ça sera plus facile si je déménage.
- C’est cette histoire d’enfants, continua Juliette.
- Entre autres mais pas que, fit Samia. Je t’appelle dès que je suis installée. Elle l’embrassa. Elle aussi, allait beaucoup lui manquer. Maintenant, il restait son frère et Céline. Elle avait gardé le plus dur pour la fin.

Elle alla chez Phénicie et les trouva tous les deux comme elle l’espérait. Il fallait qu’elle prenne son courage à deux mains et surtout qu’elle ne flanche pas.
- Vous avez cinq minutes à m’accorder, demanda Samia.
- Tu as de la chance, mon client vient juste de se décommander, remarqua Malik. Ça n’a pas l’air d’aller.
- En fait, j’ai quitté Jean-Paul et je pars m’installer à Paris, expliqua à brule pour point Samia.
- Tu plaisantes là. C’est quoi ces histoires, s’énerva Malik.
- S’il te plaît laisse la parler, pria Céline à son mari.
- Je crois que tout est allé trop vite avec lui. J’ai besoin de respirer. Maintenant, j’ai plein de clients sur la capitale et ça sera plus facile pour moi que de faire des voyages incessants, là-bas j’aurais le temps de réfléchir à tout ça, expliqua Samia.
- Tu ne crois pas que tu t’emballes un peu vite, qu’est-ce qui s’est passé entre vous ? l’interrogea son frère.
- Je me suis précipitée dans cette histoire sans vraiment réfléchir. Je me suis rendu compte que la vie pépère à deux ce n’était pas ce que je voulais, c’est tout. Il n’y est pour rien. Tout est de ma faute, rajouta Samia.
- Tu as bien réfléchi. Tu es sûre de toi. Tu lui as déjà parlé, demanda Céline plus posé que son mari.
- Bien sûr que je le lui ai dit. Vous me prenez pour qui. Il a déjà déménagé ses affaires et moi je pars pour Paris dès ce soir, annonça Samia.
- Ce soir, mais pourquoi si vite, fit Malik.
- Parce que j’ai des rendez-vous importants sur Paris dès demain et que ça ne pouvait pas attendre, mentit Samia.
- Je t’accompagne à la gare, proposa Malik.
- Non je ne préfère pas, le rassura Samia. Je t’aime très fort. Et dès que j’ai cinq minutes je t’appelle. Prends bien soin de Céline et du bébé.
Une fois Samia partie, Malik était encore abasourdi, sous le choc :
- Qu’est-ce qui s’est passé entre eux pour en arriver là ? se demanda Malik.
- Je ne sais pas, mais je n’y crois pas un instant à toute cette histoire. Je vais appeler Jean-Paul.

Merci pour cette suite Babou. Je sens qu'il va y avoir encore beaucoup de mensonges dans cette histoire tant de la part de Samia que de celle de Jean Paul s'il veut pouvoir la couvrir...
Céline n'y crois pas et semble déterminée à comprendre ce qu'il se passe...

J'ai hâte de lire la suite et de voir comment ils vont se dépatouiller de tout ça.

- Qu’est-ce qui s’est passé entre eux pour en arriver là ? se demanda Malik.
- Je ne sais pas, mais je n’y crois pas un instant à toute cette histoire. Je vais appeler Jean-Paul.


Quand il vit que Céline essayait de le joindre. Il ne voulut pas répondre car il ne savait pas quoi lui dire. Il ne rentra pas non plus à son hôtel. Il hésita mais au bout du compte, il se dirigea vers leur appart enfin son appart. Tout était éteint et silencieux. Ses affaires n’étaient plus là. Il continua son périple jusqu’à ses bureaux qui étaient aussi vides. Elle était partie pour de bon. Mais pourquoi ça lui arrivait à lui ? Qu’est-ce qu’il avait fait pour mériter ça ? Pourquoi partait-elle alors qu’il lui avait promis qu’elle ne serait pas démasquée ? Pourquoi continuait-il à l’aimer autant ?

Samia était déjà loin de Marseille à ce moment-là. Elle se dirigeait vers la frontière italienne. Elle avait laissé un SMS à Boher pour lui expliquer les mensonges qu’elle avait inventés pour ses amis et sa famille. Il lui manquait tant. Elle aurait beaucoup de mal à se relever de tout ça. Est-ce que tout ça en valait la peine ? d’un côté, elle était fière d’avoir réussi à réparer beaucoup d’injustices mais elle se rendait compte trop tard, qu’elle avait été égoïste et qu’elle allait fait du mal aux personnes qu’elle aimait le plus au monde, Jean-Paul, Malik et Céline, ses amis…elle ne savait pas ce que lui réservait l’avenir à elle et à tous ceux qu’elle aimait. Elle espérait juste qu’ils arriveraient un jour à lui pardonner et à poursuivre leur vie.

Le lendemain matin, Céline vint le trouver au commissariat.
- Tu as cinq minutes pour prendre un café, demanda Céline.
- Oui si tu veux, répondit Boher en sachant pertinemment ce qu’elle voulait lui dire. On va dans la salle de repos.
- Voilà, Samia nous a tout expliqué hier quand elle est venue chez nous. Mais je voudrais avoir ta version des faits, dit Céline.
- Je… Elle m’a quitté. C’est tout, répondit Boher.
- C’est tout mais pourquoi ? le questionna Céline.
- Je ne sais pas trop. Elle trouve que la différence d’âge lui pèse, qu’on n’a pas la même vision des choses. Elle pense qu’elle s’est précipitée sans réfléchir et qu’elle a besoin de faire le point, expliqua Boher.
- Je trouve que tu as bien du recul et que tu l’excuses même, s’étonna Céline.
- Cela faisait quelques temps, que ça ne fonctionnait plus entre nous, se confia Boher. Peut-être que moi aussi je ressens la même chose qu’elle. Et que j’aurais fini aussi par la quitter.
- Alors c’est aussi simple que ça, bougonna Céline. Vous mentez très mal tous les deux. Je ne vous crois pas un instant. Mais bon c’est votre histoire pas la mienne. J’aurais essayé au moins. Sache que Malik prends assez mal le départ de Samia. J’aimerais bien que tu lui parles et que tu sois là pour lui.
Si elle savait qu’ils ne la reverraient jamais.
- tu n’as qu’à lui dire de m’appeler ce soir, proposa Boher. Bon, il faut vraiment que je retourne bosser là.
- Oh, oui au fait félicitations, il paraît que l’affaire des cambriolages progresse, m’a dit thomas. C’est mon père qui va être content si vous arrivez à mettre la main sur son Degas.
- Ce n’est pas encore fait mais c’est en bonne voie, le reprit Boher.
- On dirait que ça ne te fait pas plaisir, observa à propos Céline.
- Si, si mais tant qu’il n’est pas derrière les barreaux, je ne crie pas victoire, remarqua Boher. Et il espérait bien qu’elle n’atterrirait jamais derrière les barreaux. Il ne pourrait pas le supporter.

Mercii pour cette magnifique suite Babou, elle est comme toutes les autres toujours aussi envoutante et passionnante. J'espère que JP arrivera a pardonner a Samia car même si elle lui a beaucoup menti, elle l'aime sa ne fais aucun doute ... Aller JP empêche la de partir

J'ai vraiment hâte de lire la suite.

Merciii encore Babou

Oh non Samia a déjà fait ses adieux sniff maintenant la question que je me pose c'est comment va t'elle expliquer son retour ? car je suis sure qu'elle va revenir, qu'elle ne va pas réussir à partir

Cela faisait déjà une semaine que Samia était partie. Et elle lui manquait un peu plus chaque jour. Il avait envie de la voir, de la sentir, de la toucher, de l’embrasser, de lui faire l’amour. Il crevait d’amour à petit feu. Il n’aurait jamais cru ça possible. Ses amis se faisaient du souci pour lui et ses collègues de boulot aussi.

Ce matin-là, Nicolas était sûr de pouvoir lui remonter le moral. Ils avaient avancé à pas de géants dans l’affaire des cambriolages. Ce n’était plus qu’une question d’heures pour la démasquer.
- Boher vient vite, on a du nouveau. Ça va t’intéresser, observa Nicolas.
- Comment ça, s’inquiéta Boher.
- On a trouvé d’autres images de notre cambrioleuse, répondit Léo. Pour une fois la chance est de notre côté.
- Nico a pensé demander aux aéroports les images de l’embarquement que ce soit à Marseille ou à Athènes. Comme on sait les vols qu’elle a pris, expliqua Léo.
- Et…balbutia Boher.
- On a déjà celles de Marseille. On attend les vidéos d’Athènes, d’un instant à l’autre, fit Nicolas.

Mon dieu, voilà que tout s’écroulait sous ses pieds. Et il ne pouvait rien faire pour y remédier. Finalement, heureusement qu’elle était partie, qu’elle s’était enfuie.
- Je vais prendre un café, dit Boher. Vous m’appelez quand vous les avez reçues.
Qu’est-ce qu’il allait faire ? Il allait falloir qu’il joue la surprise, l’étonnement, l’incompréhension, le désarroi. Il n’était pas très bon acteur. Mais en fait, il lui suffisait de repenser à ce qu’il avait ressenti quand Samia lui avait avoué toute la vérité.

Boher était dans ses réflexions en train de boire son café quand Nicolas vint le chercher.
- Ça y est ; on a reçu les images. Je suis en train de la télécharger. Tu viens.
- Oui, j’arrive, fit hésitant Boher.
Ils virent les premiers passagers se présenter au portique de sécurité pour le vol Paris-Athènes. Ils s’arrêtaient pour faire un instantané de toutes les femmes. Comme ça après, ils feraient le comparatif avec les images d’Athènes pour trouver quelle passagère avait pris les deux avions. Ils en étaient à la moitié des passagers quand Boher reconnut Samia. Mais Léo et Nicolas continuèrent de faire défiler les images sans en faire cas. Et pour cause.
Puis ils imprimèrent toutes ces photos avant de les afficher.
- Il ne nous reste plus qu’à recommencer avec les images d'Athènes et de faire le rapprochement, je sens qu’on approche au but.
Lui, il espérait que non.

Haaaa Samia est parti et chouchou qui se meurt sans elle c'est trop triste .

Oulalala , les photos vont etre mise a jour , comment va faire Boher ><

Super cette suite Babou ^^

Super tes suites . Merci beaucoup Babou . j'en étais sûre à 50 % que c'était samia Arsène. Mais en même temps tu as laissé planer le suspens. Ton histoire est très bien ficelée et j'ai hâte de lire la suite

Oula j'ai peur pour nos chouchous j'espère qu'ils ne vont pas reconnaître Samia sur les photos. Si Samia est confondue j'imagine bien Boher la rejoindre et qu'ils partent en cavale ensemble car il préfère tout abandonner que devoir vivre sans elle
Je meurs d'impatience de savoir la suite

Qu'elle belle suite JP est mal et je suppose que Samia aussi J'espère qu'il se réconcilieront vite
Mercii babou pour la suite et vivement la prochaine

- Je ne comprends pas. Pourtant, elle devrait être là sur ces images. On avait eu une bonne idée, fit Léo avec regret.
- On a regardé les listings de passagers. Mais est-ce qu’on est certain qu’ils ont bien tous embarqués, demanda Nicolas.
- Ça je ne sais pas, j’ai juste demandé le listing, répondit Léo. Je vais les appeler de suite pour savoir.
- Il n’y a toujours de la chance que pour les voleurs jamais pour nous, marmonna Nico.
- Vous aviez eu une bonne intuition, les reprit Boher. C’est vraiment dommage. On n’a plus qu’à attendre qu’elle refasse un nouveau coup. Elle fera peut-être une bêtise, cette fois. Et puis on a une longueur d’avance sur elle. Elle ne sait pas qu’on a démasqué le fait que c’était une femme.

- Alors…demanda Nico à Léo qui revenait.
- Alors c’est bien la liste des gens qui ont embarqués. Elle doit être deux fois sur nos photos. Ce n’est pas possible autrement, s’énerva Léo.
- Je dois vous laisser. Je déjeune avec Malik, expliqua Boher. A tout à l’heure.

Ça faisait plusieurs fois qu’il remettait ce déjeuner à plus tard. Mais là, il n’avait plus trouvé d’excuses.
- Comment ça va ? demanda Malik.
- Ça peut aller. J’essaye de remonter la pente tout doucement, raconta Boher.
- Je suis vraiment désolé, avoua Malik. Parfois, je ne la comprends pas. Pourtant je trouvais, que depuis qu’elle était avec toi, elle avait changé, elle avait grandi. Il faut croire que non.
- Ne sois pas si dur avec elle, s’excusa Boher. Si je l’avais vraiment aimé, j’aurais su trouver les mots pour la rassurer, la mettre en confiance, la retenir. Il faut croire que moi non plus je ne tenais pas suffisamment à elle.
- Et c’est arrivé du jour au lendemain, l’interrogea Malik.
- Non, ça s’est fait subrepticement. D’abord, des petites disputes, des incompréhensions, des visions différentes de notre avenir. Voilà quoi. On ne retient pas quelqu’un qui n’est pas sûr de vous aimer, se confia Boher.
- Et tu n’as plus de nouvelles, fit Malik.
- Pourquoi m’en donnerai-t-elle ? remarqua Boher.
- A moi, elle pourrait en donner tout de même. Je n’ai rien depuis une semaine qu’elle est partie, s’étonna Malik.
- Elle a juste besoin de faire un break. Elle va t’appeler, mentit Boher (il savait bien que non. Mais pourquoi as-tu fais ça Samia. SI tu voyais le mal que tu as fait autour de toi. Mais tu es loin. Tu t’en moques.)
Ce soir-là, il fut encore plus déprimé qu’avant si c’était possible. Il n’arrêtait pas de retourner cette putain de photo dans ses mains, allongé sur son lit à l’hôtel.

Merci pour cette suite Babou, il était évident que Boher ferait tout pour qu'elle ne soit pas démasquée. J'espère qu'ils réussiront vite à se retrouver tous les deux.

vite a hate de lire la suite c'est vraiment super bien écrit . boher est près a la couvrir jusqu'au sa prouve a quel point il tient a elle!!!

Alalalala geniale Babou ^^ , Boher est pret a tou pour elle , il ne veut surtout ps qu'elle se fasse prendre , je ne sais ps comment il va s'y prendre mais j'ai hate de lire la suite !!!!! ^^

Ce soir-là, il fut encore plus déprimé qu’avant si c’était possible. Il n’arrêtait pas de retourner cette putain de photo dans ses mains, allongé sur son lit à l’hôtel.


Même endormi, il avait gardé la photo à côté de lui. Elle était posée là, comme à la place où Samia devrait être. Mon dieu, plus il regardait cette photo et plus il avait envie d’elle, de sa présence auprès de lui. Si jamais elle le contactait, il irait la rejoindre. Il ne pouvait pas passer le reste de sa vie sans elle.
Il avait pris des sacrés risques tout de même en volatilisant une des photos de Samia. Elle était certes bien déguisée : des cheveux courts, blonds, des lentilles colorées, des lunettes et puis ce ventre de femme enceinte qui déformait sa silhouette. Elle était sexy en diable. Mon dieu, il en rêvait que ce soit vrai et qu’elle porte vraiment leur enfant. Comment en était-elle arrivée à ce point à lui faire accepter l’idée d’un bébé. Surtout maintenant qu’il l’avait perdu, elle. C’était un coup du sort. Si jamais il la retrouvait, il lui en ferait plein de bébés. Mais il savait que c’était impossible et qu’ils ne seraient plus jamais réunis.
Il fallait qu’il détruise cette photo pour ne pas laisser de traces et pourtant il ne pouvait s’y résoudre. Il n’avait pas pu subtiliser la deuxième photo, celle d’Athènes. Mais comme il ne l’avait qu’une fois en photo, ils n’avaient pas fait le rapprochement. Heureusement qu’ils ne la connaissaient pas aussi bien que lui pour la reconnaitre. Mais sait-on jamais. Il fallait qu’il reste sur ses gardes.

Samia était enfin arrivée en Italie dans un petit village perdu, près de Rome. Elle surfait sur Internet tous les jours pour voir si les journaux marseillais relataient les avancées de l’enquête qu’ils faisaient sur elle. Mais toujours rien. Soit c’était bon signe et Jean-Paul avait réussi à la protéger ; soit ils avançaient à grands pas dans l’ombre et se rapprochaient d’elle.
Elle se demandait tous les jours si elle avait bien fait de fuir. Mais elle ne le regrettait pas enfin presque pas. D’abord à cause de Jean-Paul qui lui manquait plus que de raison et puis pour Malik et Céline, le bébé à venir, ses parents, ses amis….
Mais pourquoi avait-il fallu qu’elle commence ses vols et surtout qu’elle les continue une fois avec lui. Elle aurait dû s’arrêter avec Frémont. Mais c’était un coup facile. Elle connaissait très bien sa maison. Elle savait où il cachait son Degas. Elle avait pu faire un double des clés de Céline. Et le tour était joué. Elle avait hésité, par rapport à Céline. Mais en connaissait toute l’affaire de la vente aux enchères. Quand Lansing lui avait proposé ce coup, ça avait été plus que tentant. Puis après, elle l’avait lui-même cambriolé pour effacer les éventuels traces d’elle sur son ordinateur. Et là, elle aurait dû dire Stop. Mais non, il avait fallu qu’elle continue et qu’elle mette en péril le seul amour qu’elle n’ait jamais eu et qu’elle n’aurait jamais. Putain de vie.

jadore vite la suite!!!

Super suite Babou, j'ai hâte de savoir où tout cela va les mener...

Geniale Babou ^^ vivement la suite !!!!

Quand Lansing lui avait proposé ce coup, ça avait été plus que tentant. Puis après, elle l’avait lui-même cambriolé pour effacer les éventuels traces d’elle sur son ordinateur. Lansing était donc dans le coup !

Quelle histoire !!! quel suspens ( j'adore ! ) Samia va -elle être démasquée ? Va-t-elle revenir un jour ? JP va-t-il la chercher ? Ses amis les flics vont-ils découvrir la vérité ? Comment tout cela va-t-il finir ?
Hâte de lire la suite ..... merci Babou et