Mini-jupe et talons noirs (terminée)

En route pour " une nouvelle vie " !

- Et si on laissait de côté mes voitures pour s’occuper d’autre chose, fit Boher en défaisant la queue de cheval de Samia.
- Et tu penses à quoi ? demanda Samia.
- A la même chose que toi, répondit Boher en l’embrassant dans le cou.


- Ça te réussit, remarqua Jeff.
- Quoi ? s’étonna Boher.
- Je dis juste que tu es beaucoup plus cool, moins grognon, moins accroc au boulot aussi, observa Jeff.
- Ne dis pas ça à Madigan, ça va me retomber dessus, répondit Boher.
- Tu lui as parlé de ton coup monté contre Arsène, demanda Jeff.
- Non, je n’ai pas encore trouvé la cible. Je veux que le dossier soit béton avant de le présenter à Madigan pour qu’elle ne puisse pas refuser de tenter le coup, expliqua Boher.
- Il suffit d’inventer un riche collectionneur, fit Jeff.
- Oh non, il faut trouver une cible plausible, Arsène est trop intelligent pour se faire avoir facilement. Je dois me mettre à sa place et trouver sa prochaine victime avant même qu’il le sache lui, dit Boher.
- Là, j’ai rien compris, admit Jeff.
- C’est pas grave, c’est aussi encore confus pour moi, ajouta Boher. Mais je vais trouver.

Pendant sa pause, il en parla à Nicolas et Léo :
- Ça pourrait marcher. Il faut juste trouver la bonne cible, dit Léo.
- J’essaye de décortiquer tous les dossiers imputés à Arsène, mais c’est compliqué. Il n’a pas les mêmes mobiles que les autres. C’est difficile de rentrer dans sa tête. Ses coups sont super bien montés et les victimes sont très différentes les unes des autres : vols de peinture, de bijoux, d’argent…J’ai du mal à tirer un fil conducteur. Son mobile semble toujours le même : s’attaquer à des biens mal acquis. J’essaye de trouver quelqu’un qui rentrerait dans ce cadre, mais jusqu’à présent….
- Tu as pensé à l’armateur grec qui doit passer sur Marseille la semaine prochaine, demanda Nicolas.
- De qui tu parles ? fit Boher.
- Tu sais bien, ce grec, je ne me rappelle plus son nom. Tout le pays est en crise et son entreprise fait bénéfices sur bénéfices. Il est montré du doigt. Il aurait fait des affaires un peu louches avec le milieu. En plus, au lieu d’investir ses bénéfices dans son pays, il investit tout à l’étranger.
- Ça pourrait rentrer dans la logique d’Arsène. Mais qu’est-ce qu’il pourrait avoir qui attirerait Arsène ? Qu’est-ce qu’il pourrait lui voler ? l’interrogea Boher.
- Alors là ? Je sais juste qu’il vient faire des affaires sur Marseille mais je ne sais même pas avec qui, fit Nicolas.

Quand son téléphone sonna, il comprit tout de suite qui c’était et pourquoi elle l’appelait :
- Tu as oublié qu’on déjeunait ensemble, c’est ça ? s’énerva Samia.
- Je….en fait…..oui, soupira Boher.
- Ça fait à peine deux jours qu’on vit ensemble et tu me poses déjà un lapin, fit Samia. Ça commence bien.
- Je suis désolé, bébé. Si ça peut te réconforter, un collègue m’a dit que depuis que je te connaissais j’étais plus agréable à vivre et plus sympa, raconta Boher.
- Ça me fait une belle jambe. Je vais manger devant une chaise vide, répliqua Samia.
- Je m’excuse à nouveau. Je rentre de bonne heure ce soir, promit Boher.
- Sans ramener de boulot, ajouta Samia.
- Promis, fit Boher.
- C’est dommage, tu vois, parce que j’avais eu le temps de faire du shopping et d’acheter un nouvel ensemble de lingerie noir et sexy comme tu les aimes, avoua Samia.
- Et tu le portes ? demanda Boher.
- Ça, tu ne le sauras pas, tant pis pour toi, dit-elle en raccrochant.

bravo babou vite la suite!!!

Merci pour cette suite Babou, c'est toujours aussi bien, nos amoureux heureux c'est du pur bonheur et cette enquête... Boher s'arrache les cheveux avec cet Arsène mais ça cogite... j'ai hâte de lire la suite !

L'enquête reprend ! ..... au fond cet Arsène a l'air d'être un "gentil " ..... ( ça pourrait mais ce qui me gêne c'est que les objets volés ne réapparaissent pas .... serait-ce un collectionneur doublé d'un voleur ? )
Serait-ce un mistralien ? ( j'ai même pensé à Malik .... euh ... je cherche , je cherche ! ..... je ferais une piètre enquêtrice .... pour moi ils pourraient être tous suspects lol )

Merci pour cette histoire passionnante

Boher avait quitté le boulot de bonne heure. Il était passé faire les courses, avait acheté un bouquet de fleurs et était rentré pour préparer le dîner. Il était en train de mettre la table et se demandait comment elle allait réagir. Allait-elle lui faire la tête ou apprécierait-il ce qu’il avait fait pour se faire pardonner ? De toute façon, il allait vite être fixé, il entendait la clé dans la serrure.
- Oh, tu es rentré. Ça sent bon, remarqua Samia.
- Je…. oui je t’ai fait une flammenkuche au saumon et aux poireaux, hésita Boher surpris de la réaction de la jeune femme.
- Je sais, j’étais très énervée à midi. Mais c’était la première fois que tu me posais un lapin et ça ne sera pas la dernière non. Que ce soit toi ou moi ? expliqua Samia.
- Je n’en reviens pas. Pourtant tu étais vraiment énervée tout à l’heure, s’étonna Boher.
- Je crois que tu me réussis plutôt. Tu vois tes collègues disent que tu as changé et bien moi aussi, se confia Samia en l’embrassant. J’y gagnerais quoi à te faire la tête. Au contraire, en réagissant ainsi, je suis sûre que tu m’aimes encore plus.
- Ça, je ne crois pas que ce soit possible, fit Boher.
- Par contre, on a un autre problème, fit Samia.
- Lequel ? s’inquiéta Boher.
- Je crois que je devrais acheter un test de grossesse, dit Samia.

Boher de surprise, s’assit sur la chaise la plus proche.
- Tu as du retard. Pourtant, on a toujours pris nos précautions et puis tu m’as dit que tu prenais la pilule, dit abasourdi Boher.
- Oh non, ce n’est pas ce que tu crois, s’excusa Samia. Pendant le déjeuner, Au moins trois personnes sont venues me féliciter pour le bébé. Comme personne ne nous croit, la prochaine fois, je leur montrerais que le test est négatif.
- Tu en es sûre, s’inquiéta Boher.
- De quoi ? fit Samia.
- Que tu n'es pas enceinte, continua Boher.
- Mais oui gros bêta, il n’y a aucun risque, fit Samia.
- Ne me refais plus jamais ce coup, j’ai eu la frousse de ma vie, dit Boher.
- Parce que tu ne veux pas de bébé maintenant, mais plus tard ? demanda Samia.
- On n’en a jamais parlé, fit Boher. Mais, en fait, je n’en ai pas envie.
- Oh et pourquoi, fit Samia.
- Je n’ai jamais eu de relation assez sérieuse pour en avoir envie, expliqua Boher. En plus, avec mon métier, ce n’est pas une bonne idée.
- Qu’est-ce que ton métier à, à voir là-dedans, s’interrogea Samia.
- J’ai été sérieusement blessé l’année dernière. J’ai reçu une balle en plein thorax pendant une ronde sur les docks, raconta Boher.
- Oui, je m’en rappelle, on en a parlé dans les journaux et Malik était très inquiet pour toi, se souvint Samia.
- Ça m’a beaucoup fait réfléchir. Mon métier n’est pas sans risque. Et je n’ai pas envie d’avoir un enfant pour le rendre orphelin. Et puis l’âge rentre en considération aussi,
- Ça m’étonne. Tu ferais un très bon père. Tu es aux petits soins pour Céline, tu lui demandes sans cesse des nouvelles de sa grossesse et du bébé. Tu es super heureux d’être le parrain.
- Oui, mais Malik et Céline sont mes amis et je suis très heureux de ce qui leur arrive. Toi, tu as envie de fonder une famille, s’inquiéta Boher.
- Non, jusqu’à présent, je ne pensais qu’à mon boulot et à monter ma boîte. Mais je ne pensais pas non plus m’installer avec quelqu’un. Alors, pas tout de suite mais dans deux ou trois ans, si on est encore ensemble, j’aimerais bien en discuter et te convaincre.
- Tu auras encore plus de mal, parce que j’aurais 40 ans et c’est vraiment vieux pour avoir un bébé, avoua Boher.
- Pour une femme mais pas pour un homme, répondit Samia.
- C’est bien finalement que la rumeur nous oblige à avoir cette discussion, maintenant, avant qu’il soit trop tard. Samia, je ne veux pas avoir d’enfants alors si tu souhaites en avoir un, je ne crois pas qu’on aura un avenir tous les deux, affirma Boher.
- Je ne sais pas. Pour l’instant, je n’en ai pas envie mais peut-être qu’un jour….Je ne peux rien te promettre, se confia Samia.
- J’apprécie que tu sois honnête avec moi, ajouta Boher. Ce que je te demande c’est de le rester.
- Jamais je ne te ferais un enfant dans le dos, si c’est ce à quoi tu penses, s’énerva Samia. Tu me connais mal.
- Non, j’ai confiance en toi, ce n’est pas ce que je voulais dire. Je veux que tu me parles toujours avec ton cœur et que le jour où ton envie d’avoir un enfant se fera trop impérieuse, tu n’aies pas peur de m’en parler même si tu sais que ce sera la fin de notre couple. Je ne veux pas de rancœur, de tristesse, de ressentiment, d’amertume entre nous.

Samia avait les larmes aux yeux. Elle ne pouvait plus parler.
- Je suis désolé, de te mettre dans cet état. Je voulais juste être honnête, fit Boher.
- Je…je t’aime très fort et je trouve que ce que tu viens de me dire me prouve que toi aussi. Car si j’ai bien compris, le jour où je voudrais un enfant tu me laisseras partir même si tu m’aimes encore.
- Oui, avoua Boher.

jadore encore plus je suis vraiment fan de ta fic vite la suite!!!!

Oh purée bonjour la nouvelle ! va falloir le faire changer d'avis même si son point de vue est compréhensible ..... quand l'amour " s'en mêle " ça peut tout faire basculer même les opinions les plus catégoriques ....... j'espère !

Merci Babou pour ce premier hic ..... quel sera le suivant ?

- Je…je t’aime très fort et je trouve que ce que tu viens de me dire me prouve que toi aussi. Car si j’ai bien compris, le jour où je voudrais un enfant tu me laisseras partir même si tu m’aimes encore.
- Oui, avoua Boher.


Boher était en train de préparer le petit déjeuner pour le lui amener au lit. Mais Samia le prit de court.
- Tu es déjà debout, je t’avais préparé tout ça, dit Boher, en lui montrant le plateau.
- Céline vient de m’appeler, elle voudrait que j’aille chercher Juliette à l’aéroport à sa place. Elle rentre aujourd’hui de son stage.
- Il y a un problème avec le bébé, s’inquiéta Boher.
- Non, elle a juste mal dormi cette nuit et elle est fatiguée. Elle est juste prudente, fit Samia.
- Et elle a bien raison, ajouta Boher.
- Bon je file, dit-elle en l’embrassant. Au fait, ne m’attends pas ce soir, on dîne entre filles, on a plein de choses à se raconter.
- Mes oreilles vont siffler, fit Boher.
- Mais non imbécile, ajouta Samia. Je n’ai que des choses agréables à dire sur toi. Dans dix ou quinze ans, je ne dis pas, mais là…je n’ai vu encore que tes bons côtés.
- Mais c’est parce que je n’ai que des bons côtés, plaisanta Boher.

Samia raccompagna Juliette jusqu’à son appartement. Et lui donna rendez-vous à 19h à son restaurant préféré.
- Tu vas tout me raconter de A à Z, dit Juliette.
- Mais tu m’as déjà harcelé de questions dans la voiture, répondit Samia.
- Non, tu as été très vague, moi je veux tout savoir, répliqua Juliette.
- Jean-Paul est un ami de Malik et de ta soeur. Ça faisait plusieurs fois que Malik devait me le présenter mais ça n’avait jamais pu se faire, raconta Samia. Et puis, on s'est rencontré. On a eu des débuts difficiles. Je le trouvais trop macho et trop rentre dedans. Mais en fait, il est tout le contraire. Il est tendre, compréhensif, toujours présent, attentif ; il a plein d’humour…
- Il faut vraiment que je le rencontre. Et comment en es- tu venu à lui céder ? continua Juliette.
- En fait, il m’a proposé de bosser pour lui, pour la police, expliqua Samia.
- Et tu n’as pas pu résister au défi, fit Juliette.
- Ça m’a surtout permis de le voir sous un autre jour, je crois, admit Samia. Je n’ai réfléchi à rien. Tout s’est fait comme ça. Il dormait chez moi presque tous les soirs, je lui ai proposé d’amener quelques affaires et puis après je lui ai proposé d’habiter avec moi parce que j’avais envie et besoin de le retrouver le soir en rentrant et de l’avoir à côté de moi, le matin en me réveillant.
- Et ben ça alors, dans six mois c’est le mariage et dans un an le bébé, plaisanta Juliette.
- Pas vraiment, non. Il n’en veut pas, se confia Samia.
- Il ne veut pas se marier, c’est dommage. J’aurais bien aimé être ton témoin, se plaignit Juliette.
- Ça je ne sais pas, on n’en a pas encore parlé. Non, il ne veut pas de bébé, fit Samia.
- Il a déjà des enfants, demanda Juliette.
- Non, il n’a jamais voulu d’enfant et n’en veut pas, fit Samia.
- Et tu en penses quoi ? l’interrogea Juliette inquiète pour son amie.
- En fait, je ne m’étais jamais posé la question avant. Je suis un peu jeune pour y penser, j’ai d’autres centres d’intérêt ; notamment lui et mon boulot. Mais je ne peux pas lui promettre que l’envie d’avoir un enfant ne viendra pas un jour, raconta Samia.
- Tu le lui as dit, s’inquiéta Juliette.
- Oui, et il m’a fait promettre que le jour où j’en aurais envie, je sois honnête avec lui et qu’il me laisserait partir même s’il m’aimait, confia Samia.
- Et ….
- Et là, je ne sais plus où j’en suis. Tu vois, avant qu’on en parle, je n’y pensais pas à ce bébé. Et même tous ces gens qui pensent qu’on s’est installé ensemble parce que je suis enceinte, ça ne me faisait rien ce qu’ils disaient. Mais en discuter avec lui et savoir qu’il n’en voudra jamais, ça me pose problème, avoua Samia.
- Parce que …continua Juliette.
- Parce que je l’aime et même si un jour je veux un enfant, je ne pourrais pas le quitter, avoua Samia.
Puis Samia changea de conversation et lui posa des questions sur sa vie à Londres.

Merci pour cette suite Babou, eh oui ! C'était évident que cette histoire de bébé allait contrarier Samia. J'espère qu'elle le fera changer d'avis...

La suite nous le dira...

Peut-être que lorsque le bébé de Céline et Malik sera né il changera d'avis .

Merci Babou

Quand elle rentra chez eux, Boher était toujours réveillé :
- Tu ne dors pas, demanda Samia en l’embrassant dans le cou.
- Non, j’ai ramené du boulot, comme je savais que tu rentrerais tard, fit Boher. Comme ça demain, on peut déjeuner ensemble.
- C’est une chouette proposition. Et c’est qui ce Karabournalis sur ton magazine ? lui demanda Samia.
- C’est un riche homme d’affaires grec. Il doit passer sur Marseille la semaine prochaine, expliqua Boher.
- Et qu’est-ce que ça a à faire avec toi et le boulot ? demanda Samia.
- J’essaye d’en savoir un peu plus sur lui dans ces magazines, fit Boher. Cela concerne une de mes affaires.
- Tu en apprendrais mieux en regardant sur internet, proposa Samia.
- Tu sais bien comme je suis doué avec les nouvelles technologies, plaisanta Boher.
- Viens, dit-elle en le précédant dans son bureau. Epèle moi son nom.
- K A R A B O U R N A L I S, énonça Boher.
- Voilà sa bio, dit Samia. Je te l’imprime. Oh, il n’a pas l’air très correct comme mec. Il a pas mal de gens contre lui, regarde un peu ici.
- Tu peux m’imprimer ça aussi, dit Boher.
- Si j’avais plus de temps, je pourrais te constituer un dossier sur lui, fit Samia.
- Ces éléments devraient me suffire pour commencer, mais merci quand même, dit Boher.
- Bon je vais prendre une douche, fit Samia.
- Si tu promets de ne pas m’agresser avec le jet d’eau, je veux bien la partager avec toi, proposa Boher.
- En toute innocence, bien sûr, plaisanta Samia en commençant de quitter ses chaussures.
- Non avec plein d’arrières-pensées, affirma Boher en jetant sa chemise par-dessus sa tête.

Le lendemain au boulot, Boher décortiqua toutes les informations que Samia avait recueillies sur lui. Ça le conforta dans son plan. C’était une cible parfaite. Il fallait juste trouver l’appât et convaincre ce bonhomme de coopérer. Il présenta son plan au commissaire.
- Je trouve que c’est une bonne idée. Ça fait longtemps qu’il nous mène en bateau. Il est temps qu’on l’arrête. Essayer d’en savoir encore plus sur lui pour bien boucler le projet avant de le lui présenter. De mon côté, j’en parle au procureur, annonça la commissaire.

Boher retrouva comme promis Samia au mistral :
- Tu m’as manqué, avoua Boher en s’approchant d’elle et en l’embrassant.
- Bien sûr avec tout le boulot que tu as, je vais te croire, fit Samia.
- Parce que toi, tu ne penses pas à moi, s’étonna Boher.
- Si, mais moi je suis une fille, continua Samia.
- Au fait, tu serais toujours partante pour monter un dossier sur mon grec, demanda Boher.
- Oui, si je te l’ai proposé c’est que c’est faisable. Pour demain soir, ça t’irai, proposa Samia.
- Si rapidement, s’étonna Boher.
- Tu sais je t’ai déjà imprimé pas mal d’infos sur lui, dit Samia. Et puis j’ai l’habitude de monter des dossiers pour mon boulot.
- Tu me rendrais service, même si je ne peux pas te dire pour quoi je m’en servirais, ajouta Boher.
- Je comprends très bien, je fais ça pour t’aider et quand l’affaire sera résolue. Tu pourras tout me raconter, continua Samia.
Grâce au dossier de Samia, Nicolas, Léo et Boher purent trouver un plan pour contrer Arsène. Il suffisait de le présenter à Madigan et au procureur puis à ce Karabournalis.

Hâte de voir si ça va marcher et surtout qui se cache derrière Arsène ..... c'est peut-être pour cette fois -ci ?

quant à Arsène, je reste toujours fixée sur le même perso...

Grâce au dossier de Samia, Nicolas, Léo et Boher purent trouver un plan pour contrer Arsène. Il suffisait de le présenter à Madigan et au procureur puis à ce Karabournalis.


- Qu’est-ce qui pourrait inciter Arsène à voler ce grec ? demanda Léo.
- Un tableau pas trop difficile à revendre, des bijoux, ou de l’argent, fit Boher.
- Il ne faut pas que ce soit trop facile non plus, remarqua Nicolas, sinon Arsène risque de se douter de quelque chose.
- Ce grec ne se balade pas avec ses tableaux. Donc on élimine cette idée. Il faudrait savoir si sa femme voyage avec lui pour l’idée des bijoux sinon on se rabattra sur l’argent, observa Boher.
- Il faudra prendre des pincettes avec ce type, parce qu’il risque de mal prendre le mobile de ce supposé vol, fit Nicolas.
- Je ne comprends pas, dit Léo.
- Nico veut dire qu’il ne faut pas qu’il sache qu’on l’a choisi parce qu’il n’est pas très net comme homme d’affaires, expliqua Boher.
- On laissera Nico s’en charger, fit Léo.
- Et pourquoi moi, demanda Nicolas.
- Parce que Boher et moi, on s’emporte trop vite face à ce type de mecs, continua Léo.
- Alors que moi….. , commença Nicolas.
- Alors que toi, tu sais mieux y faire. D’ailleurs dans les interrogatoires, c’est toujours toi qui joue les gentils, ajouta Léo.
- Je vous laisse à ses querelles de vieux couple, j’ai fini pour aujourd’hui, expliqua Boher. On boucle les derniers détails demain matin. Léo et moi, on va voir le procureur et toi nico, si le procureur est d’accord, tu iras voir le grec.
Boher arriva à l’appartement vide, Samia avait une soirée avec les filles ce soir. Il aurait pu sortir de son côté, mais il n’en avait pas vraiment envie. Il avait besoin d’une soirée tranquille. Il commença par manger un bout puis installé devant sa télé, il astiqua ses petites voitures avant de les ranger dans les étagères que Nico et Thomas lui avaient remontées. Le film ne l’intéressait pas tant que ça, il éteignit la télé. Il se prit un verre de lait et se pencha sur un magazine de tuning. Mais même pour ça, bizarrement, il n’arrivait pas à se concentrer. Tant qu’il était occupé, il ne pensait pas à Samia. Mais là, il ne pouvait s’empêcher de ressasser cette histoire de bébé. Il aurait dû se douter dès le départ qu’une femme aussi jeune que Samia voudrait avoir un bébé, mais comme il n’avait jamais eu d’histoire sérieuse, il n’avait jamais eu de conversation sur ce sujet avec ses ex. Il espérait que cela ne mettrait pas un fossé entre eux. Il était sûr qu’il ne changerait pas de position sur la question, de la même manière qu’il sentait que Samia, elle, voudrait un jour ou l’autre un enfant avec lui. Qu’est-ce qu’il fallait qu’il fasse ? La quitter maintenant avant qu’il soit trop tard. Ou attendre d’être confronté au problème dans un ou deux ans. De toutes façons, c’était déjà trop tard, il l’aimait trop pour la quitter. Allez savoir maintenant, s’il l’aimait assez pour lui faire un enfant. Pour l’instant, la réponse était non, mais….peut-être que…..

Super cette fic Babou , la suite la suite !!!

Merci pour cette suite Babou, cette histoire de bébé le tracasse, espérons qu'il changera d'avis d'ici à ce qu'ils en reparlent (dans un an ou deux ?)

Sinon, ta fic est toujours aussi bien, j'attends la suite avec grande impatience !

Ben voilà ! pas si campé que ça sur ses positions le beau lieutenant ! Pour l’instant, la réponse était non, mais….peut-être que…..
J'aime ton titre de chapitre " ça avance "... et pas seulement pour l'enquête

Merci pour cette suite Babou

Comme la femme de l’armateur grec accompagnait son mari, ils décidèrent de choisir l’idée des bijoux. Et pour appâter Arsène, Boher proposa de passer un article sur ces bijoux dans les journaux pour appâter Arsène et de la même manière, écrire un article peu sympathique sur ce personnage pas très net. Après, ils leur resteraient à monter avec minutie le traquenard. Il était excité à l’idée de tout ça. Le procureur marchait avec eux. Il en avait marre que la police se fasse ridiculiser depuis aussi longtemps par Arsène. Il avait hâte que ça se termine. Léo et Boher attendaient que Nico revienne de chez le grec. Il était arrivé avant-hier sur Marseille.
- Alors comment ça s’est passé ? fit Léo.
- On a bien choisi notre cible. Il n’est pas vraiment sympa, c’est moi, moi, moi….il pue le fric à 100 km à la ronde. Je lui ai dit qu’on suspectait quelqu’un de vouloir s’intéresser aux bijoux de sa femme et qu’on voulait le prendre en flagrant délit. Il a un peu tiqué en me demandant ce que cela lui rapporterait. J’ai eu l’idée alors de lui dire qu’on le remercierait après l’arrestation du cambrioleur par presse interposée et que cela pourrait ajouter à son image de marque surtout s’il voulait faire des affaires dans la région. Beaucoup d’hommes d’affaires et de collectionneurs s’étant fait volé par ce voleur. Ils auraient peut-être envie de faire des affaires avec lui pour le remercier d’avoir aidé à le faire arrêter.
- Et il a marché, fit Boher.
- Tu veux dire qu’il a couru. Il ne fonctionne qu’au fric ce mec, expliqua Nicolas. Je crois qu’on a trouvé la bonne cible.
- Bon, comment on attire Arsène dans nos filets, maintenant, demanda Léo.
- Samia connaît bien Ninon Chaumette qui travaille à la dépêche marseillaise, je peux lui demander ses coordonnées et on la rencontre, proposa Boher.
- J’aimerais bien qu’on soit le plus discret possible et que le moins de monde soit au courant, fit Léo.
- Il faut savoir ce qu’on veut. Il faut bien réussir à attirer Arsène, répliqua Boher.
- Très bien, tu t’en occupes alors. Nous, on va voir Rudolph pour faire les faux bijoux, on ne va prendre trop de risques non plus.
- Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée, Arsène est capable de distinguer des vraies pierres des fausses.
- C’est juste une précaution, expliqua Léo. De toute façon, s’il se rend compte que les bijoux sont faux, ce sera déjà trop tard pour lui. Ça voudra dire qu’il a mordu à l’hameçon. Une fois dans la chambre d’hôtel, c’est foutu pour lui.
- Je repasse cet après-midi, fit Boher.

Il alla voir Samia à ses bureaux. Mais elle n’était pas là. Il réussit à la joindre sur son portable.
- Je ne te dérange pas. Tu es en rendez-vous peut-être, demanda Boher.
- Non, je suis chez un client, je l’attends. Tu veux me demander quelque chose, fit Samia.
- En fait, j’aurais besoin des coordonnées de Ninon Chaumette pour une enquête en cours, expliqua Boher. Tu peux me les donner.
- Je t’envoie par SMS, son numéro de portable et sa ligne directe au journal, ça te va, lui répondit Samia.
- Merci mon amour, tu rentres tard, lui demanda-t-il.
- Oui, j’ai pas mal de boulot aujourd’hui, j’ai trois nouveaux clients à voir. Je crois qu’il faudrait que je me décide à embaucher quelqu’un, dit Samia.
- Tant que ça te permet de passer plus de temps avec moi et que ce n’est pas un jeune et bel apollon, je ne vois pas de problèmes, répliqua Boher.
- C’est une idée ça, avec un beau mec, je pourrais élargir mon horizon avec des femmes chefs d’entreprise, ironisa Samia.
- Tu plaisantes là, répondit Boher.
- C’était juste pour te montrer le ridicule de ta jalousie, fit Samia avant de raccrocher.

Quelques instants plus tard, il avait les coordonnées de Ninon. Il était déjà en route quand il reçut un deuxième message : une photo d’un chippendale torse nu avec un petit mot : « Je viens juste de l’embaucher. Il semble très efficace dans ce qu’il fait.»

Merci Babou ! J'aime bien le genre de petits pics qu'ils s'envoient tous les deux, c'est toujours aussi bien, Vite ! La suite !

Elle est où pour avoir un chippendale à portée d'yeux ?

Moi aussi les petites " piques" entre eux me plaisent beaucoup

..... et merci .

Bulevard21 a écrit:

Moi aussi les petites " piques" entre eux me plaisent beaucoup

Merci Bulevard de rectifier mon erreur pour les piques

Bulevard21 a écrit:

Elle est où pour avoir un chippendale à portée d'yeux ?

j'ai hésité à écrire ça et puis je me suis dit qu'elle était en train d'attendre son rendez-vous et qu'elle pouvait récupérer une photo sur internet. En fait, la chute me paraissait sympa. Alors j'ai tenté même si ce n'est pas très réaliste.

J'adore j'adore , et le coup de la photo de Samia le beau mec et tout trop fort .

Vivement la suiiitteeuuhh !!! ^^

Quelques instants plus tard, il avait les coordonnées de Ninon. Il était déjà en route quand il reçut un deuxième message : une photo d’un chippendale torse nu avec un petit mot : « Je viens juste de l’embaucher. Il semble très efficace dans ce qu’il fait.»


Il appela Ninon directement au journal. Elle fut surprise de l’entendre.
- Nous avons besoin de vous dans le cadre d’une enquête. Est-ce qu’on pourrait se voir aujourd’hui ? demanda Boher.
- Je peux me libérer vers 14h si ça vous va, proposa Ninon. Je vais au commissariat ?
- Non, nous avons besoin de discrétion, répondit Boher. On peut se voir dans un café près du journal.
- Je vous retrouve au milady à 14h. Vous connaissez ? demanda la jeune femme.
- Oui, à tout à l’heure, merci encore, fit Boher.

Il appela ses collègues pour savoir où ils en étaient de leur côté. Ce n’était pas possible de fabriquer un faux bijou à partir de ceux de Mme Karabournalis dans des délais aussi courts par contre, il avait fait un faux collier pour un joaillier pour sa vitrine, il pourrait lui demander de le lui prêter. Il les rappellerait après son rendez-vous pour les mettre au courant.

- Bonjour, merci de vous être déplacée, fit Boher.
- J’étais curieuse aussi de faire votre connaissance. On pourrait peut-être se tutoyer, non, proposa Ninon.
- Oui, bien sûr, dit Boher. Voilà, nous aurions besoin que tu écrives deux articles dans le cadre d’une enquête.
- Dis toujours, continua Ninon.
- Il faudrait d’un côté, commenter la venue d’un riche homme d’affaires grec en montrant les beaux bijoux de sa femme, en donnant son adresse, etc…. et d’un autre côté en écrivant un article expliquant qu’il n’est pas très net et peu fréquentable, expliqua Boher.
- Je ne peux pas signer les deux papiers sinon ce serait louche. Et puis il faut que ma rédac chef soit d’accord.
- Je n’avais pas pensé à ça. Mais tu serais partante, lui demanda Boher.
- Il suffirait que je signe d’un faux nom l’un des deux articles. Mais toutes les infos doivent être vraies, répondit Ninon.
- Pas de souci pour ça, c’est notre intérêt aussi. Il faudrait faire passer rapidement l’article négatif puis deux jours après l’article mondain, raconta Boher.
- Ce qui serait bien, c’est que j’écrive ces deux articles avec toi ou au moins la trame, dit Ninon.
- Je demande à mon commissaire de contacter ta rédactrice pour avoir son accord. Si c’est oui, on peut se retrouver ce soir chez nous, on sera plus tranquille, je prendrais des pizzas, fit Boher. A moins que tu sois prise.
- Pas de souci, Rudy est toujours en train de réviser. Que je sois là ou pas, il ne verra pas la différence, ironisa Ninon.
- On se dit 18h30 chez Samia, ça te va, demanda Boher.