Pair, impair, manque et passe....

Est-ce que Chouchou va avoir la lettre ?

Et il avait raison, elle devait le mettre au courant. Elle allait lui laisser une lettre chez Mélanie qu’ils trouveraient à leur retour. Comme ça la balle était dans son camp. C’était à lui de décider s’il voulait connaître son futur enfant ou non. Elle ne savait pas qu’elle allait être sa réaction. La sienne la surprenait. Ce nouveau bébé la boostait. Elle était sur un petit nuage. Elle avait mal vécu sa première grossesse et elle voulait profiter le mieux possible de celle-là.


Ca faisait déjà deux semaines qu’il fréquentait Camille. Certes elle était légèrement plus jeune que lui mais ils s’entendaient bien. Décidément il était toujours attiré par de jolies et jeunes femmes. Ils avaient décidé de s’offrir un weekend end à Riquewihr dans un magnifique bed and breakfast. La vie reprenait le dessus. Il pensait de moins en moins à Samia et à Bonnie. C’est quand il voyait des bébés avec leur mère que les souvenirs lui remontaient à la surface. Au début, il lui en voulait beaucoup de n’avoir pas eu d’explication sur sa fuite avec Zeko au Brésil. Il aurait aimé pouvoir lui dire adieu et à Bonnie aussi. Il avait une photo d’eux deux que Samia avait prise dans son portefeuille. Elle était tout abîmée à force qu’il la sorte et la remette. Il fallait qu’il franchisse un nouveau pas. Certes, il ne pouvait pas encore prétendre que Camille était la nouvelle femme de sa vie. Mais même si ce n’était pas elle, il finirait pas la trouver son âme sœur.

Son téléphone sonna, c’était sa sœur.
- Alors il parait que tu as prévu une escapade en amoureux demanda-t-elle alors qu’elle connaissait déjà la réponse.
- Arrête de me charrier, tu devrais être heureux pour moi répondit Boher. C’est une nouvelle étape à franchir
- Ça fait longtemps que tu n’es plus puceau à ce que je sache renchérit sa sœur. Tu te rappelles comment on fait j’en suis sûr. N’oublie pas les préservatifs.
- Oui et je n’en ai pas besoin de tes conseils rétorqua Boher. Je suis en train de parler de sexe avec ma sœur, c’était hallucinant.
- Ok j’arrête, c’est juste que je n’ai pas envie qu’un bébé te tombe dessus malencontreusement expliqua Solange.
- On est adultes avec Camille pour penser à tout ça, je t’en remercie répliqua Boher. Oh une chose, ne dis rien à maman. Je lui ai raconté que je partais voir une expo de tuning.
- Tu ne lui as pas encore parlé de Camille s’étonna Solange.
- Si elle l’a rencontré une fois ajouta Boher. Elle l’a beaucoup apprécié. Ça m’inquiète d’ailleurs un peu.
- Tu ne devrais pas répondit sa soeur. Elle se fait beaucoup de souci pour toi. Je pense qu’elle a compris beaucoup de choses et admis qu’elle ne devait plus se mêler de ta vie.
- Si tu le dis, je veux bien te croire répondit Boher.
- Tu as trouvé un appart, maman m’a dit continua Solange. Elle était heureuse pour toi.
- Oui, j’en suis aussi surpris que toi s’étonna Boher. Mais elle paraît sincère. Je crois qu’elle est très contente de me revoir sur Colmar et que ça lui suffit que je sois juste à côté.
- Passe un bon weekend et sors couvert conclut Solange.

Boher ria avant de raccrocher.

si elle savais la petite souer qu'elle va être taty

<<Je pense qu’elle a compris beaucoup de choses et admis qu’elle ne devait plus se mêler de ta vie.>> S'ils savaient !
Alors cette lettre , va-t-elle parvenir à destination ? chouchou l'aura-t-il un jour ?
La suiteee !!!

- Passe un bon weekend et sors couvert conclut Solange.
Boher ria avant de raccrocher.


Samia avait finalement passé une dernière semaine radieuse. Elle était occupée à régler les derniers détails de son départ. Ce soir, ses collègues lui faisaient un pot d’adieu. Elle allait avoir du mal à retenir ses larmes surtout en ce moment avec ses hormones qui la tiraient dans tous les sens. La chose la plus difficile à faire, c’était cette lettre pour annoncer à boher qu’elle attendait son enfant. Elle essayait depuis mercredi de l’écrire mais elle n’arrivait pas à coucher sur le papier les idées qui s’entremêlaient dans sa tête. Elle n’avait plus qu’aujourd’hui pour le faire puisqu’elle partait demain. Elle profita de sa pause déjeuner pour aller sur la plage. Et elle commença d’écrire cette foutue lettre. Les mots s’enchaînèrent miraculeusement, cette fois, sans problème. Elle trouva le ton juste. La mer avait toujours eu cet effet là sur elle, apaisant et calmant, la rendant sereine.

« Jean-Paul, j’ai été très touché par notre rupture comme tu t’en doutes. Et même si je t’en veux encore de ta lâcheté qui t’a fait m’écrire cette lettre plutôt que me parler de vive voix. Je peux enfin, aujourd’hui le comprendre. Moi, je n’ai pas le choix car tu ne réponds plus au téléphone. J’espère que tu trouveras cette lettre assez vite. Je n’ai pas pu te l’envoyer ne sachant où vous vous trouvez avec Mélanie. Voilà, je n’irais pas par quatre chemins : on n’a pas pris nos précautions cette nuit-là et malheureusement je suis tombée enceinte. Ne te méprends pas même si pendant un court instant j’ai paniqué, désormais, je suis la plus heureuse des femmes. Je tenais à te mettre au courant car tu le mérites vu comme tu t’es occupé de Bonnie alors qu’elle n’est pas ta fille. Je ne pouvais pas te voler ton propre enfant. Par un concours de circonstances, je pars demain pour la Normandie. J’avais demandé ma mutation avant d’apprendre la nouvelle. Ça va peut-être compliqué les choses mais tu peux comprendre aisément que je ne pouvais plus rester à Marseille. C’est toi qui a les cartes en main. Si tu souhaites reconnaître cet enfant, j’en serais très heureuse pour lui et je saurais te faire une place dans sa vie. Si tu ne le souhaites pas, je parlerais de toi à notre enfant et quand il sera majeur, il décidera s’il désire te rencontrer ou non. Dans tous les cas, sache que je ne t’en voudrais jamais de ta décision. On est passé l’un à côté de l’autre. C’est dommage mais c’est ainsi. Sache que je garderai un peu de toi à jamais. Samia. »

Elle avait hésité à écrire cette dernière phrase mais elle le pensait vraiment. Cette grossesse finalement allait lui faire franchir cette séparation plus vite et mieux qu’elle ne l’aurait cru. Maintenant qu’elle avait écrit cette lettre. Elle était soulagée d’un lourd poids. Elle allait prendre ses ailes à son cou pour partir vers d’autres cieux et qui sait rencontrer enfin l’homme de sa vie même si avec deux enfants le parcours allait être sinueux et difficile pour le trouver.

Il faut qu'il ait cette lettre !!! tout peut changer !
La suite !!! J'adore !!!

Elle avait hésité à écrire cette dernière phrase mais elle le pensait vraiment. Cette grossesse finalement allait lui faire franchir cette séparation plus vite et mieux qu’elle ne l’aurait cru. Maintenant qu’elle avait écrit cette lettre. Elle était soulagée d’un lourd poids. Elle allait prendre ses ailes à son cou pour partir vers d’autres cieux et qui sait rencontrer enfin l’homme de sa vie même si avec deux enfants le parcours allait être sinueux et difficile pour le trouver.


Le pot d’adieu se passa bien dans les larmes et les rires. Avant de rentrer chez elle, elle alla déposer sa lettre chez Mélanie. Malheureusement, elle tomba nez à nez avec Mélanie qui déchargeait ses valises de la voiture..

- Qu’est-ce que tu fous là chez moi, à cette heure s’énerva Mélanie.
- Je suis désolée je ne savais pas que vous étiez rentrés, s’excusa Samia.
- Je pensais que deux mois auraient suffi pour que vous fichiez le camp du quartier expliqua Mélanie.
- De quoi tu parles s’interrogea Samia.
- De toi et de ce salaud de boher répondit Mélanie.
- Mais il est parti te rejoindre en Italie s’étonna Samia.
- Alors là jamais de la vie répliqua Mélanie. D’ailleurs, je lui aurais plutôt cassé la gueule s’il avait osé se montrer.
- Mais il m’a laissé une lettre où il disait qu’il me quittait pour toi raconta Samia.
- Alors c’est un salaud et un menteur par-dessus le marché dit Mélanie. En tous cas, tu sais maintenant ce que ça fait d’être largué par lui, même s’il ne l’a pas fait devant le maire comme avec moi. Et elle lui claqua la porte au nez.

Samia ne savait plus où elle en était. Pourquoi lui avait-il menti ? Et où était-il parti ? Elle n’aurait de réponses à sa première question quand que lorsqu’elle réussirait à lui mettre la main dessus. Quant à sa deuxième question, elle alla voir Léo pour apprendre ce qu’il savait de tout ça.

Il fut aussi surpris qu’elle d’apprendre que Mélanie revenait seule.
- Ecoute, tout ce que je sais, c’est qu’on a reçu un courrier de sa part demandant une mise en disponibilité d’un an expliqua Léo. Je n’en sais pas plus
- Tu ne l’as jamais eu au téléphone demanda Samia.
- Pas personnellement, c’est Madigan qui s’en est occupé après répondit Léo. Mais elle là elle est déjà partie.
- Est-ce que je peux jeter un coup d’œil dans le dossier de Boher pour y trouver une adresse ou un numéro de téléphone ? questionna Samia.
- Ça m’embête dit Léo. S’il est parti, c’est qu’il avait de bonnes raisons.
- Et moi j’ai une très bonne raison de vouloir le retrouver raconta Samia. Je suis enceinte de lui.
- Merde alors encaissa Léo. Je t’ouvre le bureau de Madigan. On va voir si on peut trouver quelque chose.

Ils trouvèrent une adresse à Colmar dans son dossier. Depuis le début, Madigan savait que Boher n’était pas parti avec Mélanie et qu’il était rentré chez lui. Pourquoi elle avait fait ça ?
- C’est l’adresse de ses parents s’étonna Samia. Soit il est là-bas, soit il a donné cette adresse pour recevoir son courrier. Dans tous les cas, ses parents savent où le trouver. Je pars là-bas dès ce soir pour avoir une explication.
- Et ton déménagement s’inquiéta Léo.
- Est-ce que tu pourrais accueillir les déménageurs demain matin à 6h et leur donner ma nouvelle adresse avec le trousseau de clefs lui demanda Samia. Tu leur dis de tout laisser dans la salle à manger et de remettre la clef dans la boite aux lettres quand ils partiront
- Tu es sûre de toi lui demanda Léo. Tu réagis en te précipitant sous le coup de l’émotion. Réfléchis-y avant de te précipiter.
- C’est tout réfléchi, ça fait même deux mois que j’y pense sans aucune réponse à mes questions expliqua Samia. Alors là, je vais l’affronter une bonne fois pour toutes pour avoir le fin mot de l’histoire.
- Essaye de l’appeler au moins, avant proposa Léo.
- Non pour qu’il me raccroche au nez, et ne cherche pas à le faire non plus, car il pourrait prendre la fuite lui interdit Samia. Tous les hommes de ma vie prennent la fuite, d’abord zach puis malik, zeko et maintenant boher. J’en ai marre. Ça suffit de me faire marcher sur les pieds par tous ces mecs.
- Dans l’état où tu es tu ne devrais pas conduire lui dit gentiment Léo.
- Tu as raison, je vais me calmer, essayer de dormir un peu, la route est longue jusqu’en Alsace. Je vais attendre les déménageurs et quand je leur aurais donné les clefs demain matin, je partirai avec bonnie pour Colmar.
- C’est mieux ainsi dit Léo. Donne-moi des nouvelles.
- Bien sûr je t’appelle dès que je suis arrivé à Colmar répondit Samia.

Pourvu qu'elle ne tombe pas sur chouchou ..... et Camille ..... ou pire ...... pourvu que Mme Dédée Boher ne lui dise pas qu'il n'est pas à Colmar à moins qu'elle ne se fasse une joie de lui parler de cette Camille . Papa chouchou aide-les !
La suite ! La suite ! La suite !

Ah ben quand même ! Samia se décide à chercher plus loin, quelle C***** cette Dédée j'te jure !
Allez Babou, écris nous vite de belles retrouvailles, c'est trop dur de les voir passer à côté l'un de l'autre.

Yees ! Allez Samia retrouve le et réduis Dédée en steak de cheval !

Elo250 GTO a écrit:

Yees ! Allez Samia retrouve le et réduis Dédée en steak de cheval !

j'avais pas prévu mais je vais y réfléchir.

- Dans l’état où tu es tu ne devrais pas conduire lui dit gentiment Léo.
- Tu as raison, je vais me calmer, essayer de dormir un peu, la route est longue jusqu’en Alsace. Je vais attendre les déménageurs et quand je leur aurais donné les clefs demain matin, je partirai avec bonnie pour Colmar.
- C’est mieux ainsi dit Léo. Donne-moi des nouvelles.
- Bien sûr je t’appelle dès que je suis arrivé à Colmar répondit Samia.

Ch.60 un long voyage

La nuit fut longue, elle vit presque toutes les minutes défilées. Elle avait fini par s’endormir et c’est le réveil qui la fit sursauter à peine un quart d’heure avant que les déménageurs n’arrivent. Elle leur laissa les consignes et prit la route avec bonnie. Elle s’arrêta plusieurs fois. Bonnie était grincheuse et n’arrivait pas à dormir. Elle décida de faire un break et de s’arrêter pour la nuit. Ça lui laisserait le temps de reprendre ses esprits avant de se confronter à Boher. Tout se bousculait dans sa tête.

Pendant ce temps, Boher et Camille étaient arrivés à Riquewihr. Ils avaient installés leurs affaires dans la chambre et étaient partis faire une ballade au milieu des vignes main dans la main. Même s’il ne faisait pas très chaud, le ciel était bleu excepté deux ou trois nuages éparses. Le temps semblait s’être arrêté ; il n’y avait qu’eux au monde. Ils déjeunèrent à midi dans une petite auberge magnifique et visitèrent le village avant de rentrer à l’hôtel.

Quand ils furent arrivés dans leur chambre, ils étaient aussi gênés l’un que l’autre.
- Tu sais, on n’est pas obligé de faire quoique ce soit avoua Camille.
- Moi si j’ai très envie de toi, dit-il en s’approchant d’elle et en l’embrassant.

Aux premières heures, Samia reprit la route. Il lui restait deux cents kilomètres à parcourir, ce n’était pas beaucoup par rapport à tous ceux qu’elle avait déjà fait mais c’était les plus durs.

A 11h, elle vit les premières maisons de Colmar. C’était magnifique. Elle comprenait pourquoi sa ville manquait autant à Boher et son côté nostalgique. Grâce à son GPS, elle trouva la maison des parents de Boher. Mais elle ne vit pas sa voiture dans l’allée. Bon, elle allait prendre son courage à deux mains et affronter sa mère. Elle frappa à la porte.

- Quoi vous là qu’est-ce que vous voulez ? vous n’avez pas fait assez de mal à ma famille comme ça ? s’énerva Mme BOHER.
- Je suis désolé de vous déranger chez vous un dimanche matin. Je suis juste venue parler avec Jean-Paul s’il est là demanda Samia.
- Non il n’est pas là répondit-elle. Il a habité quelques temps là mais ça fait déjà un mois qu’il est parti et je n’ai plus de nouvelles de lui.
- Quand l’avez-vous vu pour la dernière fois ? questionna Samia
- Un soir, j’ai eu la surprise de le trouver chez mo raconta sa mère. Je n’ai pas cherché à trouver d’explication. Il est resté un moment chez nous, et puis un beau matin, il a dit qu’il avait besoin de prendre l’air. Qu’il allait voyager de part de là et qu’il donnerait des nouvelles de temps en temps s’il le pouvait. Vous en savez autant que moi.
- Qu’est ce qu’il s’est passé avec Mélanie, demanda Samia.
- Mais puisque je vous dis qu’il ne s’est pas confié à moi. Je n’en sais rien s’énerva Mme BOHER.
- Mélanie est rentrée sur Marseille vendredi. Boher n’est jamais allé la rejoindre expliqua Samia. Pourtant vous m’aviez dit le contraire.
- Je n’en sais pas plus que vous. Au revoir dit-elle en lui fermant la porte au nez.
- Avant qu’elle la referme, Samia continua :
- Vous voulez bien quand vous aurez de ses nouvelles, lui dire de m’appeler c’est important demanda Samia.

Elle ne savait pas si elle allait lui transmettre le message. En tous les cas, elle ne pouvait pas dire à sa mère qu’elle était enceinte, c’était à Boher d’apprendre la nouvelle en premier. Déjà que Léo le savait. Bon qu’est ce qu’elle allait faire maintenant. Elle ne pouvait pas rester là à attendre bêtement qu'il revienne de son périple. Elle ne pouvait pas non plus lui laisser la lettre, connaissant sa mère elle était capable de la déchirer. Elle allait prendre une chambre et elle partirait comme prévu à Deauville, elle attaquait le travail mardi, dans deux jours à peine.

Ahh j'espère que Dédée va le dire à son fils que Samia est passé !
Mais c'est pas possible d'être aussi bornée ! la dédée je te la ferais farcie aux tits oignons

Je suis sûre qu'elle dira rien à son fiston ! Irrécupérable la Dédée !

et bien c'est pas gagné !

Elle ne savait pas si elle allait lui transmettre le message. En tous les cas, elle ne pouvait pas dire à sa mère qu’elle était enceinte, c’était à Boher d’apprendre la nouvelle en premier. Déjà que Léo le savait. Bon qu’est ce qu’elle allait faire maintenant. Elle ne pouvait pas rester là à l’attendre bêtement. Elle ne pouvait pas non plus lui laisser la lettre, connaissant sa mère elle était capable de la déchirer. Elle allait prendre une chambre et elle partirait comme prévu à Deauville, elle attaquait le travail mardi, dans deux jours à peine.


Le weekend end ne s’était pas terminé comme il l’aurait voulu. Il eut comme une panne sexuelle et il n’arriva pas à lui faire l’amour.

- C’est la première fois que ça m’arrive, je ne sais pas ce qui se passe expliqua Boher. J’ai tellement honte. J’avais vraiment envie de toi. Tu me plais beaucoup.
- Ecoute ça peut arriver la rassura Camille. Peut-être qu’on n’était pas prêt l’un et l’autre. Si tu veux qu’on rentre, je le comprendrais.
- Non, non. On va aller manger et puis on verra bien dit Boher.
- D’accord mais ne te mets pas la pression inutilement ajouta Camille.

Il l’embrassa et ils quittèrent leur chambre. Le weekend end fut réussi même s’il ne se passa rien entre eux. Ils avaient décidé d’attendre d’un commun accord. Cela les avait même rapprochés car Boher lui raconta toute l’histoire avec Mélanie et Samia. Il lui parla aussi longuement de Bonnie.

Boher déposa Camille chez elle. Puis il se rendit chez ses parents, il avait récupéré ses clefs samedi avant de partir en weekend end. Il venait récupérer ses affaires pour s’installer chez lui. Il avait besoin d’espace, de silence et de calme pour cette nuit. Contrairement à ce qu’il pensait, sa mère était très heureuse de le voir partir. Elle l’aida même à charger sa voiture avec ses maigres affaires. Elle regardait sans arrêt dans la rue comme si elle attendait quelqu’un.

- Mais qu’est ce qui se passe, qu’est ce que tu as, à la fin ? demanda Boher.
- Oh rien, je surveille la rue, les voisins se sont fait cambriolés la nuit dernière lui mentit sa mère. Je regarde juste si je ne vois rien de suspect.
- La police est là pour ça expliqua Boher. Elle va patrouiller en général c’est ce qu’on faisait après un cambriolage.
- Tu me laisses un double des clefs, je passerais faire le ménage demain lui dit sa mère.
- Non ce n’est pas la peine, mais c’est gentil répondit Boher.. Comme je travaille de nuit. Je serai chez moi toute la journée, j’aurais le temps de faire les courses et de nettoyer.
- Tu es sûre dit-elle tout en regardant encore une fois dans la rue.
- Oui j’en suis sûr insista-t-il. Maman si tu as peur, tu peux te faire installer une alarme. Au moins tu seras rassurée.
- Oui tu as sans doute raison admit sa mère. Comme le magasin est fermé demain, on va s’en occuper. Tu m’appelles quand tu es arrivé chez toi.
- Maman je n’ai plus 10 ans, j’en ai 30 de plus rétorqua Boher.
- Je sais mais je reste toujours ta mère ajouta-t-elle.
- Oui et moi aussi je t’aime avoua Boher. Je t’appelle sans faute.

oh nan tu as osé faire Chouchou impuissant !

Bon c'est pour la boh'ne cause

Oui tant que c'est qu'avec Camille !
La suiteee !!!

- Maman je n’ai plus 10 ans, j’en ai 30 de plus rétorqua Boher.
- Je sais mais je reste toujours ta mère ajouta-t-elle.
- Oui et moi aussi je t’aime avoua Boher. Je t’appelle sans faute.


Elle avait beau y réfléchir, ça ne ressemblait pas à boher de partir à l’aventure comme ça. Soit il en avait eu marre d’avoir sa mère sur le dos. Soit il avait rencontré quelqu’un et était partie avec elle sans le dire à sa mère. En tous cas, ça n’expliquait toujours pas pourquoi il lui avait menti à propos de Mélanie.
Elle décida d’en avoir le cœur net et de l’appeler. Hélas, elle tomba sur sa messagerie. Elle ne savait pas quoi dire alors elle raccrocha.

Quand Boher entra chez lui, il finit de décharger ses affaires, puis prit une douche. Il déferait ses cartons demain. Il était exténué et allait se mettre au lit quand il se rappela qu’il n’avait pas téléphoné à sa mère. En prenant son téléphone, il vit qu’il avait eu un appel en absence, il fut surpris de reconnaître le numéro de Samia. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien lui vouloir au bout de deux mois ?

Il appela sa sœur pour savoir ce qu’il devait faire. Elle le sentit tellement mal qu’elle décida d’aller chez lui.
- Je ne sais plus quoi faire douta Boher.
- Tu devrais l’appeler, ça serait bien pour conclure votre histoire d’avoir ses explications tenta Solange.
- Je sais mais en même temps je les redoute lui répondit son frère.
- Pour repartir à zéro peut-être avec Camille ou avec une autre tu as besoin de savoir expliqua Solange.
- Tu as sans doute raison, admit Boher.

- Au fait, tu ne m’as pas dit comment s’était passé ce week end dit-elle en changeant de sujet de conversation.
- Bien dit simplement Boher. Je me suis senti en confiance et je lui ai raconté toute l’histoire avec Mélanie et Samia. On verra maintenant si elle tient à moi et si elle a envie de me revoir
- Mais bien sûr qu’elle est mordue répliqua Solange. Je ne l’avais jamais vu comme ça avec un autre homme. Et c’était bien au lit ?
- Solange, arrête s’énerva Boher.
- Oups je suis allée trop loin répondit Solange. Excuse-moi petit frère. Tu veux que je vienne t’aider à ranger tout ça demain.
- Si tu veux ajouta Boher. En plus comme je travaille je dois dormir un peu avant de partir au boulot à 20h si je veux tenir toute la nuit.
- Camille t’a si fatigué que ça continua Solange.
- Solange dit Boher…
- Deuxième oups. Je serai là vers 8h avec tout mon attirail de ménage proposa sa soeur. On fera une liste de première nécessité pour les courses. Je te les ferai avec les miennes et te les déposerai dans l’après-midi.
- Merci tu es mon ange dit il en l’embrassant. Je te donne le double. Tu ne le dis pas à maman. Je n’ai pas voulu lui en donner un trousseau. Je l’aurais eu sans cesse sur le dos.
- Mais c’est qu’elle l’aime son petit jean-paul d’amour dit elle en ricanant.
- Bon tu peux me laisser là demanda Boher.

- Tu vas l’appeler demanda enfin sa sœur.
- Oui je vais le faire répondit Boher.
- Je t’aime déclara Solange.
- Moi aussi je t’aime sauf quand tu es lourde avec tes allusions ajouta Boher.
- Je vais me calmer. Enfin, j’essayerai promit Solange. Tu sais ta vie est plus intéressante que la mienne avec un mari que j’ai depuis 15 ans et trois enfants.
- Bien sûr et en plus je vais te croire. Tu es juste une curieuse maladive lui dit-il tout en la faisant sortir de son appart.

Il avait menti à sa sœur. Il ne comptait pas appeler Samia. D’une, il avait peur de ce qu’elle avait à lui dire. De deux, il préférait ne rien savoir Et de trois, il ne savait pas quelle heure il pouvait être au Brésil. Il ne se sentait pas encore capable de faire face à la réalité.

Le personnage de Solange me plait beaucoup ... franche , direct ( surtout dans ses questions ) , de bons conseils . Dommage que chouchou ne l'écoute pas !
La suite , c'est passionnant !

PS : je ne sais plus si je l'ai déjà dit mais j'adore tes titres de chapitres .

Il avait menti à sa sœur. Il ne comptait pas appeler Samia. D’une, il avait peur de ce qu’elle avait à lui dire. De deux, il préférait ne rien savoir Et de trois, il ne savait pas quelle heure il pouvait être au Brésil. Il ne se sentait pas encore capable de faire face à la réalité.


Quand sa sœur débarqua avec un thermos de café et un litre de lait. Elle le trouva en train de défaire le deuxième carton. Il n’allait pas lui dire qu’il avait brogé toute la nuit et qu’il avait fini par se lever et trier ses affaires. Il avait déjà fini les cartons de la chambre et là il s’attaquait aux affaires de cuisine. Peut-être que s’il ne lui en parlait pas, elle oublierait le coup de fil de Samia mais c’était mal la connaître.

- Comment s’est passé ta conversation ? A te voir dans cet état pas très bien supposa Solange.
- Je ne l’ai pas appelé. Encore ajouta Boher.
- Et quand comptes tu le faire ? demanda sa sœur.
- Quand je l’aurais décidé répliqua Boher.
- Pourquoi ? tu as si peur que ça s’interrogea solange.
Boher s’assit sur son canapé et se mit la main dans les cheveux.
- Je crois que j’ai toujours des sentiments pour elle et j’ai peur de ce qu’elle va me dire. Je ne suis pas sure d’être capable de l’affronter avoua Boher.
- Merde alors, je croyais que ton weekend end avec Camille s’était bien passé dit Solange.
- En fait, il ne s’est rien passé répondit son frère. Je n’ai pas pu. Je n’ai pas encore fait le deuil de Samia. Je ne peux pas l’oublier.
- Mais alors tu dois l’appeler rétorqua Solange. Peut-être qu’elle est revenue en France. Qu’il y a quelque chose à sauver.
- Et comment je lui pardonnerais d’être partie avec l’autre en m’abandonnant demanda Boher..
- Si tu l’aimes et qu’elle revient vers toi, tu arriveras à lui pardonner démontra Solange. Tu ne peux pas laisser passer cette chance par rancœur. Ecoute ce que ton cœur te dit pas ta tête.
- J’ai besoin de changer d’air finit par dire Boher. Je vais faire les courses. Tu peux rentrer chez toi si tu veux, j’ai déjà bien avancé.
- Non j’avais promis de t’aider et il y a encore du boulot dit Solange. Merde j’ai oublié mon portable. Tu as déjà ta ligne de téléphone.
- Non ils passent demain matin me l’installer répondit Boher. Mais je te passe mon portable si tu veux.
- C’est gentil il faut juste que j’appelle Frédéric pour voir si tout va bien à la maison et qu’il n’a rien oublié pour l’école.
- A plus, fit Boher avant de partir.

Ah ! Elle est maline Solange ;-) Elle a bien compris qu'il fallait qu'elle donne un coup de pouce au destin, j'adore ta fic Babou, viiite, la suiiiteee et merci !

J'aime sa frangine
... et comment, la suite

Et si Solange trouvait le numéro de Samia et l'appelait ? ....... non elle ne ferait pas ça à son p'tit frère d'amour hein ?
La suite !!! veux savoir !
Merci Babou .

Profitez bien de chaque chapitre, il n'en reste plus que 6. Ils vont me manquer ces deux personnages, je m'étais attaché à cette histoire finalement.


- Non j’avais promis de t’aider et il y a encore du boulot dit Solange. Merde j’ai oublié mon portable. Tu as déjà ta ligne de téléphone.
- Non ils passent demain matin me l’installer répondit Boher. Mais je te passe mon portable si tu veux.
- C’est gentil il faut juste que j’appelle Frédéric pour voir si tout va bien à la maison et qu’il n’a rien oublié pour l’école.
- A plus, fit Boher avant de partir.


Quand il rentra de course, sa sœur était partie, elle lui avait laissé un mot lui disant qu’un de ces enfants était malade qu’elle devait rentrer. Elle repasserait demain matin pour finir de l’aider. Il était en train de ranger ses courses dans le frigo et le placard quand on sonna à la porte.

Il fut tellement surpris de la voir sur son palier qu’il ne la fit même pas rentrer :
- Qu’est-ce que tu fais là ? l’interrogea Boher.
- Tu ne me fais pas rentrer , demanda Samia.
- Euh bien sûr, comment as-tu eu mon adresse continua Boher. Je viens juste d’emménager.
- C’est une longue histoire commença Samia. Je crois que tu ferais bien de t’asseoir et de te servir une forte boisson.
- Ça y est j’ai compris, c’est ma sœur qui t’as appelé avec mon portable s’énerva Boher. Elle ne perd rien pour attendre celle-là.
- Oui, elle m’a téléphoné, m’a parlé de toi, de nous et me voilà expliqua Samia.
- Et qu’est-ce que tu foutais à Colmar demanda Boher.
- Idiot, je venais te voir répondit Samia.
- Tu es rentré quand du brésil ? demanda t-il du bout des lèvres
- Bois d’abord un coup et je te raconte tout continua Samia.

Il la fixait toujours du regard comme s’il voulait imprimer à jamais son visage dans sa tête avant qu’elle ne lui échappe à nouveau. Il avait tellement envie de l’embrasser à nouveau, de sentir ses lèvres sous les siennes, sa peau, son odeur, de la toucher, de la sentir frémir. Oh il fallait qu’il se reprenne, il finit son verre et s’en servit un deuxième.

- En discutant avec ta sœur et en mettant les choses bout à bout, j’ai réussi à démêler le faux du vrai dans toute cette histoire expliqua Samia. Il me manque juste le maillon central même si j’ai ma petite idée.
- Excuse-moi mais je ne comprends rien à rien avoua Boher.
- La dernière fois qu’on s’est vu je t’ai quitté à l’hôtel pour rejoindre Bonnie qui était resté seule avec son père commença Samia.
- Oui ça je me rappelle, dit Boher, et de vous avoir attendue toute la journée à l’hôtel pendant que tu prenais ce putain d’avion aussi.
- Non je ne l’ai pas fait répliqua Samia. En fait quand je suis rentrée à l’appart, j’ai trouvé Bonnie toute seule en train de pleurer dans son lit.
- Il l’avait laissée toute seule s’énerva Boher. Quel salaud. Et toi tu es partie avec lui.
- Tu m’écoutes ou non, je ne l’ai pas pris cet avion se répéta Samia.
- Mais j’ai vu les photos de toi avec zeko et Bonnie entrain d’embarquer et de vous embrasser s’emporta Boher.
- Je l’accompagnais à l’aéroport simplement et quand il m’a embrassé pour me dire adieu je l’ai laissé faire. Pour cloturer notre histoire.
- Pour conclure la notre oui.
- Mais tu le fais exprès ou quoi s’énerva Samia. Je ne voulais pas te quitter. Il est parti tout seul.
- Alors pourquoi il y avait deux billets à ton nom et à celui de bonnie demanda Boher.
- Parque que jusqu’au dernier moment, il a espéré que je parte avec lui, mais il n’en a jamais été question pour moi expliqua Samia. Le seul homme que j’aimais c’était toi.
- Je ….ce n’est pas possible …. Mais qui a fait ses photos et me les a envoyées.
- Ça, j’ai ma petite idée. Je pense que c’est ta mère lui dit Samia.
- Oh oui, je la vois bien planquer derrière les plantes vertes à l’aéroport. Elle n’a même pas d’appareil et sait encore moins envoyer des sms avec des photos de surcroit dit Boher.
- Ecoute je n’en sais rien mais il y a bien quelqu’un qui les prises ces putains de photos pour que tu me quittes. Et s’il y en a une qui était contente de notre séparation ; c’est bien ta mère, admets le.
- Alors tu n’es jamais parti avec lui au brésil, continua Boher.
- Non, je suis restée tout ce temps à Marseille, répondit Samia.
- Je n’en reviens pas. Tout à l’heure quand tu disais que tu m’aimais est ce que c’est encore le cas l’interrogea Boher, impatient de la réponse.
- Est-ce que tu crois que j’aurais roulé pendant deux jours pour te retrouver si ce n’était pas le cas ? répliqua Samia.

Il hésita à se rapprocher d’elle mais comme il vit qu’elle était aussi émue que lui. Il approcha enfin lentement ses lèvres des siennes et l’embrassa.