Pair, impair, manque et passe....

nan ! Espèce de sadique !

Un peu seulement Babou ? lol
Mais leurs regards échangés, on sait qu'ils s'aiment et ils vont craquer un de ces jours c'est sûr. Moi je dis déjà d'avance "pauvre Mélanie !" c'est elle qui va finir malheureuse. Ce qui est vraiment trop rude c'est que cela se passe après la demande en mariage.

Une seule chose encore Babou, la suiiite s'te plait !!!
Je suis toujours aussi fan de ta fic.

Elo a raison ................ sadique ! ............. vilaine ! ..............méchante ! ......... ............... ..........................

peut être que je vais attendre jeudi pour poster la suite......


non je plaisante

Je viens de lire la suite, tellement triste avec tant de sadisme, là je suis en train de pleurer.
Je suis aussi d'accord avec Elo.

Tu vas nous arranger tout ça?
Puis à la place de dire oui, il dit non? Hein, il va pas dire oui et se marier avec elle?

J'ai hâte de lire la suite, s'il te plaît et plus du tout avec de sadisme, sinon je sens que ça va mal se passer.


Gros

Moi, j'ai aimé !
C'est pas sadique, Babou nous montre à quel point aussi bien l'un que l'autre, ils ont refoulé leurs sentiments, se sont voilés la face et même jusqu'à oser aller se marier.....avec Mel.
Depuis le début, j'ai une pensée pour cette pôv Mélanie. Car c'est elle qui va en faire les frais de leur fierté, de leur non-dit, et franchement elle ne le mérite pas.

Sauvons Mélanie , ouvrons lui les yeux, empêchons la qu'elle se marie......elle ne peut pas avoir un malaise en sorte que la cérémonie soit remise à plus tard. Qu'Agathe envenime un peu les choses avec l'aide de Mme Boher, que sais-je......mais il faut que tu trouves une solution pour ne pas faire souffrir inutilement cette bonne poire de Rinato ! NA

merci encore pour tous vos coms

ah au fait, préparez une boite de mouchoirs et toi pam une autre bouteille de vodka : voilà l'épisode du mariage de mélanie et de boher.



Et elle partit dans la salle de mariage en portant sa fille dans les bras. Elle s’installa au premier rang avec sa fille mais évitait de croiser le regard de Boher. Il était en pleine discussion avec sa mère. Mélanie n’allait pas tarder à faire son apparition. Elle ne pouvait plus prendre la fuite. Mais qu’est-ce qui lui avait pris de venir à ce mariage. Elle devait être un peu maso sur les bords. Quand Mélanie fit son apparition, elle était resplendissante dans une magnifique robe bustier rehaussée de petites fleurs rouges qu’on retrouvait aussi parsemées dans ses cheveux. Samia avait les larmes aux yeux. Elle détourna la tête pour voir que Boher la regardait elle au lieu de regarder sa fiancée. Elle ne put soutenir son regard.


Mélanie s’approcha de son fiancé et l’embrassa affectueusement sur la joue. Il paraissait distant. C’était sûrement le stress. Elle le prit par le bras. Ils s’avancèrent vers le maire.
- Mesdames et messieurs, je suis très heureux en ce jour, de vous accueillir pour célébrer ensemble le mariage de Mélanie et de Jean-Paul.

Puis il allait continuer la cérémonie quand il fut interrompit par des cris. Bonnie s’était mise debout sur la chaise pour voir sa mère ou Boher. Et elle était tombée la tête la première sur le sol. Quand ils entendirent ses hurlements, Samia et Boher se précipitèrent vers elle. Elle s’était ouvert la tête et ça saignait énormément. Samia était dans tous ses états. Mais Boher prit les choses en main, quitta sa lavandière et l’appliqua très fortement sur la tête de la petit fille pour arrêter les saignements. Guillaume l’examina, elle allait juste avoir besoin de quelques points de sutures. Mais il préférait l’emmener à l’hôpital pour plus de prudence. Samia prit sa fille dans les bras et ils partirent tous les deux aux urgences.

- Continuez la cérémonie sans nous. Je suis sûre que tout ira bien dit elle pour les rassurer autant eux qu’elle.

La mère de Boher le rappela à l’ordre et le ramena vers le maire.
- Vous pouvez reprendre la cérémonie là où nous en étions dit-elle.
- Mr Jean-Paul Boher né le 1er avril 1975 à Colmar, consentez vous à prendre pour épouse Melle Mélanie Rinato ici présente.

Pendant ce temps, Samia arrivait aux urgences avec Guillaume. Ils lui mirent des strips et lui passèrent des examens. Mais ils ne lui trouvèrent rien. Vu son âge, ils préféraient quand même la garder en observation pendant cette nuit. Guillaume lui dit que c’était tout à fait normal.

- Ecoute tout va bien maintenant, rejoins Luna et les autres. Ils doivent être à l’église en ce moment. Comme ça tu n’auras manqué qu’une seule des deux cérémonies. Embrasse les mariés de notre part à toutes les deux et rassure tout le monde.
- Tu es sûre, je peux te laisser insista Guillaume.
- Mais oui, regarde comment on va être chouchoutées toutes les deux répondit Samia.
Bonnie s’était finalement endormie dans son lit à barreaux. Samia était assise à côté et lui tenait la main en pleurant en silence. Quand une infirmière arriva et la trouva :
- Vous savez c’est juste par précaution. Votre fille va très bien la rassura l’infirmière.
- Je sais merci beaucoup ajouta Samia.

En fait, le médecin et Guillaume l’avaient rassurée pour sa fille. Si elle pleurait c’est qu’elle venait de perdre à jamais l’homme qu’elle aimait et qu’à l’heure qu’il est, il était marié avec une autre. Elle devait tellement être épuisée mentalement qu’elle s’endormit. C’est ainsi que Boher la découvrit quand il passa quelques instants plus tard. Il resta sur le palier de la chambre à les regarder tendrement toutes les deux. Bonnie avait l’air d’aller bien.

- Votre fille va très bien lui dit l’infirmière. Elle se repose car on lui a fait passer pas mal d’examens. On la garde juste en observation.
Boher ne prit même pas la peine de la reprendre. Il couvrit Samia pour qu’elle ne prenne pas froid. Il embrassa Bonnie et sortit de la chambre.

Plus tard dans la soirée quand l’infirmière installa un lit pour Samia. Elle lui demanda s’il fallait en installer un aussi pour le père.
- Non, il ne viendra pas, répondit sèchement Samia.
- Il avait l’air très inquiet tout à l’heure quand il est passé. Vous pouvez lui dire qu’il peut s’installer auprès de vous, s’il veut proposa-t-elle.
- Vous devez confondre, son père n’a pas pu passer répondit Samia. Il est loin.

A la description faite par l’infirmière, Samia comprit son erreur, elle ne lui parlait pas de zeko mais de Boher. Mais qu’est ce qu’il faisait là, il aurait dû être à son mariage.
- Est-ce que vous l’avez vu dans les couloirs ? demanda Samia.
- Je crois que je l’ai vu partir, il y a un bon moment déjà, répondit l’infirmière.

Il avait dû passer entre l’apéritif et le repas. Et puis il était reparti rejoindre sa femme et leurs invités.

NAN c'est pas possible ! Il n'a pas pu épouser Mélanouille !

Il s'est pas marié ? .....................................si c'est ça ....... YOUPI ! ( m'en fiche que Mélanie souffre ........... moi sans coeur ? ........ meuh non ! )

La suite ...... vite ! veux savoir ! ( ai préparé la boîte de kleenex au cas où .... )

....la torture continue.
Mais qu'est-ce qui lui a pris d'arriver jusque là avec Mélanie.
Anéantie acte 2... plus de vodka, ce soir je noierai mon chagrin avec des mojitos. C'est jour de mariage paraît-il, rendons le malheur un peu festif

non c'est pas possible ça ta pas le droit
de nous faire un changrin aussi grand méchante

Je ne suis pas si méchante, d’ailleurs la preuve …

A la description faite par l’infirmière, Samia comprit son erreur, elle ne lui parlait pas de zeko mais de Boher. Mais qu’est ce qu’il faisait là, il aurait dû être à son mariage.
- Est-ce que vous l’avez vu dans les couloirs ? demanda Samia.
- Je crois que je l’ai vu partir, il y a un bon moment déjà, répondit l’infirmière.
Il avait dû passer entre l’apéritif et le repas. Et puis il était reparti rejoindre sa femme et ses invités.


Le lendemain matin, Boher était là dans son costume de la veille. Vu sa tête, il avait dû faire la fête car il avait les traits tirés.
- Tu n’aurais pas dû venir c’est ton premier matin d’homme marié. Va rejoindre Mélanie avant qu’elle se fâche lui dit Samia.
- Comment va Bonnie ce matin, elle a passé une bonne nuit lui demanda Boher.
- Pas trop, ils venaient régulièrement dans la chambre alors, ça la réveillait. Là, elle dort encore. Merci d’être passé hier, c’était bien toi l’interrogea Samia.
- Oui, je me faisais du souci pour vous deux répondit Boher.
- Comme tu vois on va très bien. Va rejoindre ta femme maintenant dit elle en tournant la tête pour qu’il ne voie pas ses larmes.

Mais il ne partit pas et s’approcha d’elle par derrière en la prenant par les épaules pour la retourner. Et il vit ses larmes. Il les sécha en les embrassant puis il lui donna un baiser doux qui devint vite fougueux et langoureux. Samia sous le choc finit par le repousser.
- Arrête tout de suite Boher. Qu’est ce qui te prend ? s’indigna Samia.
- J’en avais très envie depuis longtemps, lui répondit simplement Boher. Mais je n’avais jamais osé. Il a fallu que je sois saoul pour que les barrières tombent et que je me lance.
- Mais là tu ne sembles pas saoul du tout. Alors calme-toi ajouta Samia.
- En fait, le mariage a été annulé avoua Boher. J’ai quitté Mélanie.
- Non, tu n’as pas pu lui faire ça se demanda Samia.
- Tu crois que c’aurait été mieux de rester avec elle alors que je venais de me rendre compte que j’étais amoureux d’une autre femme expliqua Boher. En fait, je ne savais pas que tu partageais aussi mes sentiments. Mais quand j’ai vu comme tu me regardais à la mairie, j’ai compris que toi aussi tu ressentais des choses pour moi. Je ne savais pas quoi faire pour arrêter la cérémonie. Et puis Bonnie est tombée. Tu te rends compte que si Bonnie ne s’était pas ouvert la tête, je serais marié à Mélanie.
- Ce n’est pas possible, je suis en plein cauchemar, fit elle en essayant de sortir de ses bras.

Il prit son visage entre ses mains :
- Regarde-moi en face et ose me dire que tu ne ressens rien pour moi l’implora Boher.
Elle baissa le regard, elle n’osait pas le regarder dans les yeux.
- Mon dieu, qu’est ce que j’ai fait à Mélanie s’indigna Samia.
- On ne lui a rien fait du tout répondit Boher. C’est la vie, c’est ainsi. Je préfère me dire qu’elle sera plus heureuse sans moi.
- Et ta mère, déjà qu’elle me déteste se lamenta Samia. Et puis tous les autres aussi, ils vont me haïr quand ils sauront que c’est à cause de moi.
- Non, c’est ma faute, je me suis jeté dans les bras de Mélanie quand j’ai pensé que tu aimais toujours Zeko expliqua Boher. A force, j’ai fini par croire aussi que j’aimais Mélanie. Et quand tu es parti, j’ai continué à vouloir croire qu’il n’y avait que Bonnie qui me manquait mais toi aussi tu me manquais grave. Le souvenir du baiser de l’autre jour m’a ouvert les yeux. Conscient, je n’aurais jamais osé t’embrasser.
- Qu’est ce qu’on va faire maintenant ? questionna Samia.
- J’ai une très bonne idée et il l’embrassa comme un fou.

C’est Bonnie qui les sépara quand ils entendirent qu’elle était réveillée. Samia la sortit de son lit et s’approcha avec elle de Boher.
- Maintenant, on va vraiment fonder une famille. Je vous aime toutes les deux à la folie avoua Boher.
- Vous formez une belle famille, dit l’infirmière en rentrant dans la chambre en voyant ce tableau idyllique. Je venais vous dire qu’après son biberon, vous pourrez ramener votre fille chez vous.
- Encore merci pour tout répondit Samia. C’est le début d’une nouvelle vie ; dit-elle en regardant Boher.


….juste un peu sadique sur les bords avec ce que je leur ai encore réservé à nos deux chouchous par la suite. Vous n’aviez pas pensé vous débarrasser de moi aussi vite tout de même....

je pensais que c'était fini. mais génial si ya une suite.
ca va être chaud. la vengeance de la mère de boher va être terrible.

….juste un peu sadique sur les bords avec ce que je leur ai encore réservé à nos deux chouchous par la suite. Vous n’aviez pas pensé vous débarrasser de moi aussi vite tout de même....
bon ben je garde la boîte de kleenex alors ?
C'est qui qui va " péter une durite " ? Dédée la mégère ? Papa Boher ? ou Mélanie la laissée pour compte ? Les trois peut-être ?

là j'ai de nouveau le sourire
mais je garde à porter de la main les kleenex on c'est jamais

- Maintenant, on va vraiment fonder une famille. Je vous aime toutes les deux à la folie avoua Boher.
- Vous formez une belle famille, dit l’infirmière en rentrant dans la chambre en voyant ce tableau idyllique. Je venais vous dire qu’après son biberon, vous pourrez ramener votre fille chez vous.
- Encore merci pour tout répondit Samia. C’est le début d’une nouvelle vie ; dit-elle en regardant Boher.


Samia avait l’impression que tout le monde la regardait quand elle traversa la place du mistral à côté de Boher. Elle était la garce qui avait brisé un mariage. Pourtant, elle n’y était pour rien. C’est Boher qui avait pris cette décision, seul. Elle, elle serait partie loin d’ici avec sa fille pour ne pas les voir heureux mari et femme.

- Qu’est-ce qu’on va faire maintenant ? demanda Samia.
- Avant de raccompagner mes parents au train ce soir, je dois avoir une discussion avec eux raconta Boher.
- Avec ta mère surtout, évite de parler de moi car elle va s’énerver lui dit Samia.
- Je crois qu’elle avait compris avant moi les sentiments que j’ai pour toi répondit Boher. C’est pour ça qu’elle était aussi remontée contre toi. Mais ça ne saura pas facile pour autant. Après je passerais à l’appart pour récupérer mes affaires. Il vaut mieux pour tout le monde que je prenne pour un temps une chambre. Mais je ne suis pas sûr d’être le bienvenu au sélect.
- Il faudra aussi qu’on se trouve un autre bar ajouta Samia. Tu as pu discuter avec Mélanie.
- Ça a été dur, mais je lui ai dit toute la vérité expliqua Boher. Elle l’a très mal pris. Je n’arrivais pas à trouver les bons mots.
- Il n’y a que le temps qui arrivera à soulager sa douleur tenta Samia. Peut-être qu’il faudrait qu’on parte quelques semaines pour laisser les choses se tasser.
- N’oublie pas que tu rentres de vacances. Tu ne peux pas lâcher le boulot comme ça dit Boher.
- Tu as raison, répondit Samia.
- On va se serrer les coudes, à deux on est toujours plus fort expliqua Boher.
- N’oublie pas que nous on est trois ajouta Samia.
- Je n’oublie pas et je suis le plus heureux des hommes en les embrassant toutes les deux. Souhaite-moi bon courage lui dit-il avant de partir affronter sa mère.

Il trouva son père à la réception de ‘hôtel.
- Qu’est ce que tu fais là tu attends maman. J’ai besoin de vous parler dit Boher.
- Je l’ai laissée dans la chambre, elle n’a pas arrêté toute la nuit de jacasser, de s’énerver et de pester contre toi expliqua son père. Au bout d’un moment, j’en ai eu marre et je suis descendu ici. Je serais toi, je ne monterais pas, je ne suis pas sûre qu’elle ait envie de te voir.
- Je sais que je vous ai fait de la peine comme à Mélanie avoua Boher. Mais je ne pouvais pas continuer comme ça. Le mariage est un engagement pour la vie.
- Et tu ne pouvais pas t’en rendre compte avant de l’abandonner devant monsieur le maire et de la laisser seule lui demanda son père.
- Je ne savais plus quoi faire se lamenta Boher.
- Je t’ai connu plus courageux répliqua son père. Je ne pensais pas que j’avais fait de toi un lâche.
- Papa, tu ne connais pas toute l’histoire rétorqua Boher.
- Oh mais j’ai très bien compris ajouta Mr BOHER. Tu as abandonné la mère de ta fille ou c’est elle qui t’as abandonné. En tous cas, c’est le même résultat. Tu t’es jeté dans les bras de Mélanie et quand ta fille et sa mère sont réapparues, vous vous êtes rendu compte que vous vous aimiez toujours.
- Mais c’est du délire s’énerva Boher. Qu’est ce qu’il faut que je fasse pour que les gens comprennent que ce n’est pas moi le père de Bonnie ?
- Ce n’est pas le problème l’interrompit son père. Tu l’aimes cette fille et tu as quitté Mélanie pour elle.
- Oui dit simplement Boher.
- Alors pourquoi ne l’as-tu pas fait avant et as-tu attendu le dernier moment lui demanda son père. Plus tu attendais et plus tu allais lui faire du mal à Mélanie.
- Mais parce que je ne savais pas où j’en étais et que je ne pensais pas que mes sentiments étaient partagés répondit Boher.

Puis il entendit sa mère descendre l’escalier, elle avait dû entendre leur discussion. Comme tout le mistral d’ailleurs.

attention dédé arrive. ça va péter.
vivement la suite

Oups !!!

waow trop bien ces deux suites, on attend la prochaine avec impatience !

c'est une super suite !! Vivement la prochaine !!

Comme les autres Boh', je suis impatiente de voir, plutôt d'entendre , la réaction de maman Boher. ça va encore chauffer !
J'espère que tu vas vite trouver un psy ou une aide morale et psychologique très sexy à Mélanie. Tu lui dois bien ça !
Ils sont grave au mistral, ils n'ont même pas remarqué que la petite Bonnie a des cheveux noirs, est squelettique, à une future mâchoire de cheval et que depuis qu'elle marche, elle pique tout se qu'elle trouve !

ça va chauffer àa va être la saint choucou
vivement la suite

Puis il entendit sa mère descendre l’escalier, elle avait dû entendre leur discussion. Comme tout le mistral d’ailleurs.


- Tu ne peux pas savoir comme tu m’as fait honte hier avoua sa mère. J’étais mortifiée. Et cette pauvre Mélanie.
- Maman, je ne voulais pas ça, je peux te le jurer lui dit son fils.
- Le mal est fait maintenant ajouta sa mère. Je ne sais pas si j’arriverais à te pardonner un jour.
- Je t’aime et je t’aimerai toujours mais je peux comprendre ta réaction lui dit Boher. Sache que ma maison te sera toujours ouverte et mon cœur aussi, fit-il très ému.

Elle s’approcha de lui avec un drôle de regard puis elle lui dit :
- Tant que tu seras avec l’autre, je ne veux plus te voir. Elle prit sa valise et elle partit.
Puis elle ajouta à son père
- Tu viens toi où tu restes planté là.

MIrta à la réception lui jeta aussi un regard noir. Il lui restait encore à récupérer ses affaires et à affronter Mélanie. Elle n’était pas à l’appart. Par contre toutes ses affaires en boule et en tas n’attendaient que lui dans le hall. Il ne lui manquait que sa collection de voitures et ses magazines. Il ne les trouvait pas jusqu’à ce qu’il aille dans la salle de bains et qu’il les regarda en train de flotter dans la baignoire.

- Pas mes voitures, elle n’a pas osé se lamenta Boher.

Et si,elle l’avait fait. Puis il trouva une lettre sur le bar :

Il l’avait bien cherché aussi. Mais qu’est ce qu’il aurait pu faire d’autre. Elle aurait préféré qu’il reste auprès d’elle et qu’il ne l’aime pas comme elle aurait dû l’être. Il aurait fini par la quitter au moins là, il n’y avait pas d’enfants en jeu. Heureusement, qu’elle avait refusé de faire un bébé tout de suite.

Il ferma la porte et déposa ses clefs dans la boîte aux lettres. Puis il alla se trouver un hôtel. Il appela Samia dès qu’il fut installé.
- Comment ça s’est passé avec tes parents ? lui demanda Samia.
- Pas très bien comme tu dois t’en douter avoua Boher. Ma mère m’en veut beaucoup mais quand on lui aura donné plein de petits-enfants et qu’elle verra que je suis heureux avec toi. Ça lui passera.
- Et avec Mélanie ? s’inquiéta Samia.
- Elle est partie dit simplement Boher. J’ai récupéré mes affaires et laissé la clef. Voilà une page est tournée. Une nouvelle vie commence pour nous.
- Tu préfères rester tout seul peut-être demanda Samia.
- Tu plaisantes. Je suis installé à l’hôtel de la gare. Viens m’y retrouver avec Bonnie.
- J’arrive tout de suite répondit Samia.
- Je t’aime mais avant que Samia puisse lui répondre la communication fut coupée.
Pas d’importance, dans quelques moments, ils seraient réunis tous les trois pour commencer leur nouvelle vie. Avant tout, il fallait qu’ils se fassent muter. Samia aimait bien sa ville, il suffirait qu’ils aillent dans un autre quartier. Puis ils se trouveraient un appart. Pour la suite, on verrait bien.

Je sens que tout ne va pas être aussi facile qu'il le pense ...... qu'est-ce que tu nous mijotes pour la suite Babou ? ....hâte de le savoir

oh je pense que ce n'est pas la fin de leurs problemes
vivement la suite

vous allez voir je peux encore être très sadique avec nos deux chouchous et leur mettre plein de bâtons dans les roues avant qu'ils n'arrivent à se retrouver (mais à la fin seulement comme d'hab).
Devinez qui revient ?

Pas d’importance, dans quelques moments, ils seraient réunis tous les trois pour commencer leur nouvelle vie. Avant tout, il fallait qu’ils se fassent muter. Samia aimait bien sa ville, il suffirait qu’ils aillent dans un autre quartier. Puis ils se trouveraient un appart. Pour la suite, on verrait bien.

Ch.39 Le retour

Elle était en train de fermer la porte à clef quand elle vit un vieil homme s’approcher d’elle. Qu’est ce qu’il lui voulait ? Il la regardait fixement et Bonnie encore plus. Elle commençait à paniquer quand elle reconnut ses yeux. Elle rouvrit vite la porte pour le faire rentrer à l’intérieur. Elle l’avait reconnu, c’était zeko le père de sa fille.

- Mais qu’est ce que tu fais là ? demanda Samia.
- J’ai rencontré des gens dans un village qui m’ont parlé d’une magnifique jeune femme avec un bébé qui me recherchait alors j’ai suivi ta trace jusqu’à Marseille et dès que j’ai pu venir te rejoindre sans problème, je suis venu. Et me voilà fit il en voulant la prendre dans ses bras.
Mais elle le repoussa.
- C’est un peu tard, tu ne croies pas s’indigna Samia. Je t’ai cherché pendant des mois au Brésil. Et tout à coup tu réapparais.
- Je viens juste d’apprendre que tu me cherchais répondit zeko. Excuse-moi, mais je t’ai proposé de t’enfuir avec moi. C’est bien toi qui n’as pas voulu.
- Ah c’était malin, de me laisser la boucle d’oreille avec le mot expliqua Samia. Tu te rends compte que j’aurais pu perdre mon travail.
- Il est magnifique ce bébé dit zeko en changeant de sujet de conversation. Comment s’appelle-t-elle mais quand zeko fit mine de s’approcher d’elle, Bonnie détourna la tête.
- Elle s’appelle Bonnie répondit Samia.
- Comme dans Bonnie et Clyde. C’est un joli prénom. C’est ma fille n’est-ce pas sinon, tu n’aurais pas parcouru tout le brésil avec elle à ma recherche questionna Zeko.
- Oui avoua t-elle. C’est ta fille et elle vient juste d’avoir un an.
- Déjà un an s’étonna Zeko. En tous cas, elle est magnifique. Elle te ressemble beaucoup c’est normal.

Non, il ne fallait pas qu’elle tombe dans le panneau. Déjà la dernière fois, elle s’était fait avoir par ses talents de séducteur. Elle mit de la distance entre eux.
- Ne t’approche pas, Sofiane lui ordonna Samia.
- On dirait que tu as peur de moi s’interrogea Zeko.
- Non, mais je te connais, le contredit Samia. Et puis je ne suis pas seule enfin pas tout à fait.
- Ah bon, tu n’es pas sûre lui demanda Zeko.
- Si j’en suis sûre, répondit Samia. C’est juste que c’est compliqué en ce moment.
- Et qui est l’heureux élu ? questionna Zeko.
- Tu le connais, c’est mon coéquipier Boher expliqua Samia.
- Celui qui était jaloux et qui nous surveillait au restaurant se rappela Zeko.
- Oui, répondit Samia.
- Mais tu ne l’aimais pas, à l’époque, au contraire même se souvint Zeko.
- Eh bien les choses ont changé expliqua Samia. D’ailleurs je m’apprêtais à le rejoindre avec Bonnie.
- Oh vous ne vivez pas ensemble s’étonna Zeko. J’ai encore toutes mes chances, c’est tout beau, tout neuf.
- Non, ça date de longtemps mais c’est une longue histoire ajouta Samia.
- J’ai tout mon temps fit Zeko en s’installant dans le canapé.
- Tu ne peux pas rester ici le reprit Samia. La police te recherche toujours pour le vol de bijoux.

Zeko lui raconta alors sa cavale et sa vie au Brésil. D’après lui, il était rangé, il était devenu un propriétaire terrien assez riche avec une magnifique hacienda au bord de la mer. Il avait changé de nom. C’est pour ça qu’elle n’avait pas réussi à le retrouver. Et puis elle ne l’avait pas cherché au bon endroit donc personne n’avait pu le reconnaître. Il avait changé sa physionomie et ne ressemblait guère à sa photo. C’est en faisant un voyage d’affaires qu’il était tombé sur cette histoire d’une française à la recherche de son amoureux.

Le téléphone l’interrompit. C’était Boher qui s’inquiétait de ne pas les voir arrivées, elle et sa fille.
- Oh pardon. Je t’avais oublié. Je ne pourrais pas venir ce soir s’excusa Samia.
- Qu’est ce qui se passe ? demanda Boher inquiet.
Elle ne pouvait pas lui dire au téléphone que zeko était de retour.
- J’ai besoin d’être un peu seule pour digérer tout ça. Tu me comprends demanda Samia.
- Non, mais je peux l’accepter dit Boher. Vous me manquerez toutes les deux. Embrasse très fort Bonnie pour moi.
- Tu es un ange. A demain conclut Samia
- Je t’aime samia fit Boher.
- A demain dit Samia.

Zeko n’avait pas perdu une miette de sa conversation avec Boher.
- Alors il s’inquiétait pour toi. Et pourquoi tu ne lui as pas dit que j’étais là s’interrogea Zeko.
- Parce que tu vas repartir comme tu es venu le reprit Samia.
- Oh non, répliqua Zeko. J’ai une fille et je compte bien rester à Marseille pour apprendre à la connaître. J’ai déjà assez de retard comme ça à combler.
- Mais tu es recherché, comment vas-tu faire ? continua Samia. Elle ne s’inquiétait pas pour lui mais c’était tout de même le père de sa fille.
- Comme j’ai toujours fait, en me débrouillant ajouta Zeko.
- Je veux bien que tu dormes ici ce soir sur le canapé proposa Samia. Mais demain, à la première heure tu déguerpis.
- Peut-être que tu ne diras plus ça demain matin tout en s’approchant d’elle lui dit Zeko.
- Bas les pattes le repoussa Samia. J’aime Jean-Paul et je ne vais pas le trahir pour tes beaux yeux mets toi bien ça dans le crâne.
- Je te trouve bien agitée. Je te fais encore de l’effet ? demanda Zeko.
- Bonne nuit en le laissant seul dans le salon fit Samia.
Dans son dos, elle l’entendit qui riait à ses dépens. Dans quel merdier s’était-elle encore mise ?